Environnement: Thomas Mulcair cinglant envers Denis Lebel

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Une volée de bois "vert" pour Lebel

(Carleton) De passage en Gaspésie mercredi et jeudi, le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, s'est fait cinglant à l'endroit du ministre fédéral Denis Lebel et de sa précampagne électorale, rappelant que ce gouvernement était perçu comme un «cancre environnemental».
À 14 mois des élections fédérales, Denis Lebel amorcera une tournée québécoise lundi, au cours de laquelle il entend, en gros, dire aux électeurs qu'ils auront le choix entre Thomas Mulcair voulant augmenter les taxes, Justin Trudeau voulant légaliser la marijuana et un Parti conservateur gérant le pays en père de famille.
«Mon ami Denis Lebel devrait arrêter de prétendre n'importe quoi [...] Nous parlons de plafonnement des gaz à effet de serre avec plafonnement de carbone [...] La proposition est là; ce n'est pas une taxe, c'est un prix sur le carbone», a souligné M. Mulcair.
Les actions du gouvernement conservateur le font passer pour «un cancre environnemental», puisque «le Canada est le seul pays au monde à s'être retiré du protocole de Kyoto [...] On veut que le Canada arrête de travailler contre la planète», a enchaîné le chef néo-démocrate.
Il se demande ce que dira Denis Lebel aux Gaspésiens pour les convaincre de voter pour le Parti conservateur, considérant l'état des quais et de la voie ferrée, de même que les effets de la réforme de l'assurance-emploi.
Mercredi, M. Mulcair a visité l'entreprise Raid GD, un atelier de réparations de matériel ferroviaire à New Richmond perdant présentement des contrats en raison de la capacité portante réduite des ponts.
«C'est toute une région qui est en train d'être physiquement coupée par son gouvernement fédéral», s'est insurgé le chef du NPD.
Ottawa n'a pas versé un cent à la Société du chemin de fer de la Gaspésie depuis 2011. Les lacunes du réseau reliant Matapédia à Gaspé ont aussi incité VIA Rail à suspendre son service de train de passagers il y a un an.
«Rien ne se fait»
Thomas Mulcair estime que «rien ne se fait» par les conservateurs en ce qui a trait aux quais. Si un gouvernement du NPD est élu, «on ne va pas parler, on va régler [les problèmes]».
Il a rencontré des membres de la Table de concertation sur l'assurance-emploi, un mouvement créé à la suite de la réforme implantée par Stephen Harper en 2012, réforme pénalisant les prestataires réguliers en les forçant à agrandir le territoire de recherche d'emploi et en diminuant leurs revenus.
M. Mulcair assure que cette réforme a été «bâclée» et que «les emplois saisonniers ont toujours fait partie de la réalité [...] Les régions ont été bâties avec des emplois saisonniers. Si on ne tient pas compte des emplois saisonniers, on accule des employeurs à la faillite».
Il a dénoncé les subventions accordées par les conservateurs aux compagnies pétrolières et aux banques. «Ce sont les contribuables à faible revenu qui ont financé les grandes entreprises [...] avec la caisse de l'assurance-emploi.»


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