Environ 14 900 nouveaux emails de Clinton révélés, sa fondation mise en cause

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Les casseroles d'Hillary

Le FBI a mis la main sur 14 900 nouveaux emails de l’ancienne secrétaire d’Etat américain montrant comment des responsables étrangers octroyaient des millions de dollars à la Fondation Clinton pour gagner ses faveurs.
Dans la soirée du 22 août, la justice américaine a exigé du département d'Etat d'organiser la diffusion de 14 900 documents relevant de la correspondance électronique de Hillary Clinton dans le cadre de l'enquête du FBI sur l'utilisation par l’ancienne secrétaire d’Etat d'un serveur privé dans le cadre de l’exercice de ses fonctions publiques. Le calendrier de publication de ces lettres doit être établi lors d’une prochaine audience, fixée au 23 septembre.
Le département d’Etat examine à l'heure actuelle ces 14 900 documents pour comprendre s’ils ne font pas doublons avec les 30 000 emails déjà révélés.
Quelques-uns d'entre eux ont été déjà révélés par le groupe conservateur Judicial Watch. Ces messages laissent voir une «instruction» intéressante quant à la démarche à entreprendre faire pour contacter Hillary Clinton.
En juin 2009, le prince héritier du Bahreïn, Salman, avait ainsi pu rencontrer Hillary Clinton, mais en passant par sa fondation. Entre 2005 et 2010, Salman a opéré le versement, via son programme d’études internationales, de plus de 32 millions dollars à la Global Initiative de Hillary Clinton. En parallèle, le royaume de Bahreïn aurait octroyé entre 50 et 100 000 dollars à sa fondation. En outre, Bahrain Petroleum lui aurait versé 25 000 dollars additionnelles.
«Salman est le chef d’un gouvernement étranger qui ne pouvait pas obtenir de rendez-vous via les voies officielles. Pour cette raison, il devait s’adresser à la Fondation Clinton pour rencontrer Hillary Clinton», a déclaré Tom Fitton, le président de Judicial Watch.
Malgré les rumeurs qui entourent les emails de l’ancienne secrétaire d’Etat, le FBI essaye de clore l’affaire le plus vite possible et recommande de ne pas engager de poursuites contre elle, même si le Bureau considère qu’elle a été «d’une extrême négligence» dans le traitement d’informations de grande importance en utilisant son serveur privé.


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