Je me trouvais ce matin, à la Banque de Montréal de la succursale de la Place Laurier de Québec afin d'effectuer quelques transactions.
Quelle ne fut ma surprise de voir une publicité où on nous montre une immense carte Master-Card MBMO avec le ruban jaune qui indique: ''Encourageons nos troupes!''
Pas très loin de là, un panneau bleu nous rappelle que la carte de crédit de la Banque de Montréal est la seule qui encourage nos troupes.
JE N'EN REVIENS PAS!
Je dis à la caissière qui me reçoit que la Banque de Montréal a décidé de faire de la politique. Elle est complètement éberluée. Alors je luis explique que le rôle d'une banque, c'est de faire des affaires, des transactions et non de prendre position dans un débat qui divise les québécois et canadiens.De plus, je lui rappelle que selon le dernier sondage, 70% des québécois n'appuient pas cette mission en Afghanistan et que c'est une véritable insulte à leur intelligence.
Le gérant me rappelle pour me dire qu'ils ont enlevé les fameuses affiches. Mais je lui dis que la caissière m'a informé que c'était une entente avec les familles des militaires. Ce à quoi j'ai répondu que je n'étais pas d'accord pour qu'une partie des profits que la Banque de Montréal fait avec mon argent servent une cause politique que je n'appuie pas.
Je lui ai rappelé qu'il y avait un débat important à la Chambre des Communes depuis quelques années sur le sujet et qu'il appartenait au gouvernement fédéral canadien de s'occuper des familles des militaires prises avec des problèmes importants et que justement, ces familles des militaires se débattent pour qu'elles soient traitées avec humanité et j'en suis! D'ailleurs le BLOC Québécois est plutôt sensible à leurs demandes.
Je pense fermement qu'il n'appartient pas aux banques ni d'ailleurs à aucune entreprise de se substituer aux parlementaires et ainsi qu'au gouvernement.
Je demande donc à la Banque de Montréal dont j'ai toujours bénéficié d'un service exemplaire depuis 1994, de se retirer de ce dossier politique avant que ce dossier lui fasse une tort regrettable.
Nous sommes la seule carte de crédit qui encourage nos troupes.
''Encourageons nos troupes!''
Succursale de la Banque de Montréal, Place Laurier à Québec
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
6 octobre 2010Je vous invite monsieur PATRIOTE de vous rendre sur le site de DESJARDINS pour constater que la langue de DESJARDINS n'est pas uniquement la langue officielle du Québec , le français selon la Charte de la Langue Française, la législation linguistique du Québec, mais le BALINGUE.Ce qui est nouveau parce que le français a toujours été exclusif chez DESJARDINS. Alors, moi, j'en ai rien à cirer d'eux!
Archives de Vigile Répondre
6 octobre 2010J'attendais le type d'intervention que vous venez de faire. Une banque est une banque et je dois avouer que je préfère faire des affaires avec les banques anglosaxonnes monsieur.Ca vous étonne? Personnellement, j'ai toujours été mieux servi là que chez Desjardins et les autres que vous avez nommées.
Mon nationalisme n'est pas tribal ni grégaire. Je n'apprécie pas l'attitude souvent sectaire des institutions québécoises qui ont une approche paternaliste et qui présument souvent de notre insolvabilité ou notre malhonnêteté en voulant tout ramener à eux. Les banques anglosaxonnes ont au moins cette approche qui consiste à présumer que nous sommes honnêtes jusqu'à preuve du contraire pas chez Desjardins, à la Banque Nationale ou la Banque Laurentienne.
En affaire, monsieur, on fréquente les institutions qui nous offre le meilleur service. Aussi je n'ai jamais eu à me plaindre de la qualité du français utilisé à la Banque de Montréal. Vous seriez surpris de voir que ce sont souvent des entreprises québécoises francophones qui se moquent complètement de la Charte de la Langue Française. La maison Simons de Québec est l'entreprise qui respecte le plus la législation linguistique à Québec. Toute leur publicité se fait exclusivement en français.Je connais des entreprises québécoises ''balingues'' qui devraient en prendre de la graine.
Tout le monde à le droit de faire des affaires au Québec en autant qu'ils respectent nos lois.Le reste n'est que du petit nationalisme tribal.Je ne suis pas de cet école!
J'ai milité dans le PQ de Lotbinière et ai entendu des gens me dirent qu'ils n'écoutaient pas Radio-Canada ou qu'ils ne lisaient pas la Presse par nationalisme. Franchement!Ca c'est être retreint d'esprit et pas à peu près!On perd le goût de militer avec des gens pareils! Moi, je lis tous les journaux et m'intéresse au reste du monde.C'est désolant cette étroitesse d'esprit qui provient des nôtres.
Patrick Lavallée Répondre
6 octobre 2010Bonjour,
Cette banque n'a de montréalais que le nom, gênant au point d'être rebaptisée depuis quelques années, BMO.
Bien que son siège social soit officiellement à Montréal, TOUTES les activités de cette banque que l'on associe à celles d'un véritable siège social, sont à Toronto. En fait, c'est LA BANQUE QUI FAIT AFFAIRES SOUS UN FAUX NOM.
Il serait souhaitable que tous les nationalistes québécois fassent affaires avec des institutions d'ici. Il y en a 3 : Les Caisses populaires, la Banque nationale et la Banque laurentienne. Tout le reste de la finance bancaire est canadian...
Isabelle Poulin Répondre
5 octobre 2010Je n'en revient pas. Voici une action similaire à la vôtre !
http://www.youtube.com/watch?v=dJbTuTMuT2Y
Archives de Vigile Répondre
5 octobre 2010J'invite tous les vigiliens et toutes les vigiliennes à se rendre à une succursale québécoise de la Banque de Montréal afin de vérifier si les affiches s'y trouvent encore. Je les invite aussi à téléphoner à ces succursales ainsi qu'au bureau chef de Montréal pour dénoncer cette prise de position politique. Je nous invite à la méfiance par rapport à la salade qu'ils vont nous servir en prétendant que leur intention n'allait que dans le sens de l'aide aux familles des militaires. Nous ne sommes pas dupes de ce stratagème. Les familles des militaires peuvent compter sur notre sympathie et voilà pourquoi le Bloc québécois est sensible à leur demande mais cela doit passer par les acteurs de la vie politiques que sont les parlementaires, pas les institutions bancaires.