Écosse: un deuxième référendum sur l'indépendance «inévitable»?

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L'Écosse suit le modèle politique québécois





LONDRES - Un deuxième référendum sur l'indépendance de l'Écosse est «inévitable» à cause de la politique menée par le premier ministre conservateur britannique David Cameron, a déclaré dimanche l'ex-premier ministre écossais, Alex Salmond.


«À mon avis, un deuxième référendum est inévitable» à une échéance qui «reste à déterminer», a souligné le député du SNP, le parti nationaliste écossais, qui désigne «trois raisons poussant vers» cette nouvelle consultation.


D'abord «le refus à ce jour» du gouvernement de David Cameron de tenir sa promesse, faite dans la dernière ligne droite avant le référendum, de transférer tout un catalogue de nouveaux pouvoirs à l'Écosse, une mesure appelée «devo max».


La perspective ensuite du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne voulu d'ici la fin 2017 par M. Cameron qui pourrait faire sortir l'Écosse de l'UE contre son gré.


Et enfin la volonté du gouvernement de David Cameron de poursuivre sa politique d'austérité, marquée par de nouvelles coupes dans les aides sociales. «Au lieu d'avoir la devo max, nous avons droit à l'austérité max», a déploré Alex Salmond.


Le député du SNP, parti de centre gauche, a démissionné de son poste de premier ministre de l'Écosse après la victoire du non (55,3 %) au référendum d'auto-détermination du 18 septembre 2014.


Malgré le résultat, le score inédit du oui (44,7 %) et la passion qui a accompagné la consultation ont été vécus comme une vraie victoire pour le SNP.


Le parti nationaliste a ensuite transformé l'essai en raflant 56 des 59 sièges de députés dévolus à l'Écosse lors des élections législatives du 7 mai dernier, soit 50 de plus qu'en 2010.




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