La parole est au poète

Dur, dur d'être souverainiste

Tribune libre

- Mon pays n’est pas acquis
- Et gît dans l’ombre des indécis,
- Mais tout ça profite à qui ?
- Aux valets de la médiocratie.
- Pour arriver au grand jour
- Où le discours de la bravoure
- Subsistera au langage des sourds
- Et où nous serons maîtres dans notre cour.
- Déboulonner, démanteler, démontrer, démystifier,
- Démentir, réfléchir, nous souvenir,
- Trouver un plan pour détromper
- Pour que notre fierté puisse ressortir
- Du lot des bourreaux
- Trop aisés dans le Château
- Pour nous prévaloir de notre destin
- Et admettre qu’il nous glisse des mains.
- Au banc des accusés
- Pour haine contre la Reine,
- Pour mépris des minorités
- Toute une scène qui nous freine!
- La peur est un leurre
- Affaiblissant le sens de notre existence.
- À nous de sonner l’heure
- Où la patience passe à la pertinence.
- Notre monde où l’univers est à prouver
- Condamne les fatigués, les lassés
- À l’échec et à porter le fardeau
- De notre dernier soubresaut.
- C’est à nous d’unir;
- C’est à eux de punir.
- C’est à nous d’ouvrir la porte;
- C’est à eux d’éviter qu’on sorte.


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7 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    16 décembre 2012

    Pantum québécois
    Élection générale en ce quatre septembre :
    Notre peuple a voté, le sort en est jeté.
    De ces dix-neuf partis, un seul dont je suis membre
    Entretient mon espoir par son intégrité.
    Notre peuple a voté, le sort en est jeté.
    Nouveau gouvernement, une autre gouvernance
    Entretient mon espoir par son intégrité.
    Dois-je me réjouir de mon appartenance?
    Nouveau gouvernement, une autre gouvernance :
    Nos élus favoris sont en minorité.
    Dois-je me réjouir de mon appartenance?
    Le risque est certes grand qu’ils soient tôt éjectés.
    Nos élus favoris sont en minorité.
    Face à des charestgnards cupides et tenaces,
    Le risque est certes grand qu’ils soient tôt éjectés,
    Par plusieurs ennemis, mercenaires pugnaces.
    Face à des charestgnards cupides et tenaces,
    Les médias du Québec restent inféodés
    Par certains ennemis, mercenaires pugnaces.
    De la démocratie on a pipé les dés.
    Les médias du Québec restent inféodés
    Aux rois du capital, aux dieux de la finance.
    De la démocratie on a pipé les dés.
    Comment me libérer de cette vile engeance?
    Aux rois du capital, aux dieux de la finance,
    On offrit un choix clair : ou le roi des marais
    (Comment me libérer de cette vile engeance?),
    Ou l’arrêt des Marois contre élans du progrès.
    On offrit un choix clair : ou le roi Desmarais
    Qui veut comme présents la loi et l’énergie,
    Ou l’arrêt des Marois contre élans du progrès
    Axé sur l’avenir et sur l’écologie.
    Qui veut comme présents la loi et l’énergie?
    Le seigneur de Sagard et tous ses affidés.
    Axé sur l’avenir et sur l’écologie,
    Le P.Q., selon moi, s’est enfin décidé.
    Le seigneur de Sagard et tous ses affidés
    Ont du lucre l’appel, pour toute stratégie.
    Le P.Q., selon moi, s’est enfin décidé :
    Écouter le peuple et contrer la gabegie.
    Ont du lucre l’appel, pour toute stratégie
    Ces rapaces nombreux du Parti libéral.
    Écouter le peuple et contrer la gabegie
    Ne participent plus de leur instinct moral.
    Ces rapaces nombreux du Parti libéral
    Aveuglés par l’espoir de pactoles factices
    Ne participent plus, de leur instinct moral,
    Au bonheur citoyen que j’appelle justice.
    Aveuglés par l’espoir de pactoles factices,
    Ce sont les députés élus du P.L.Q.
    Au bonheur citoyen que j’appelle justice,
    J’associe deux élus Q.S. et le P.Q.

    Ce sont les députés élus du P.L.Q.
    Qui trahissent le peuple et peuplent leurs cagnottes.
    J’associe deux élus Q.S. et le P.Q.
    Aux efforts généreux, aux desseins patriotes.
    Qui trahissent le peuple et peuplent leurs cagnottes?
    Les serviles élus et leurs vénaux patrons.
    Aux efforts généreux, aux desseins patriotes,
    Ils deviennent rétifs, ces dévoyés poltrons.
    Les serviles élus et leurs vénaux patrons,
    Prétendant tous vouloir notre bien, ils le prennent.
    Ils deviennent rétifs, ces dévoyés poltrons.
    Aux maux qu’ils causent et à la misère humaine.
    Prétendant tous vouloir notre bien, ils le prennent.
    Leurs hommes liges nous livrent, dans leurs factums,
    Aux maux qu’ils causent et à la misère humaine.
    Honte à ces pharisiens et à leurs factotums!
    Leurs hommes liges nous livrent, dans leurs factums,
    Politiciens blasés ou jeunes fédérastes.
    Honte à ces pharisiens et à leurs factotums!
    Place aux honnêtes gens, mûrs et enthousiastes!
    Politiciens blasés ou jeunes fédérastes
    Ont enfin décampé pour nous laisser la paix.
    Place aux honnêtes gens, mûrs et enthousiastes!
    On n’entendra plus des Libéraux le clapet.
    Ont enfin décampé pour nous laisser la paix
    Ces clowns qui ne sont plus les maîtres de la Chambre.
    On n’entendra plus des Libéraux le clapet :
    Élection générale en ce quatre septembre.

  • Stéphane Sauvé Répondre

    16 novembre 2012

    Wow, ca fait belle lurette que je n'ai pas lu un si bon commentaire sur Vigile. Un court texte qui aide à se dégager des certitudes...incertaines.
    Voici en reprise ce que qu'Eric nous écrit:
    "Bien que j’encense l’aisance de vos mots, et la décence de leurs sens...
    Là où vous voyez une ennemi assoiffé, je vois une nation à motiver.
    Là où vous voyez une barrière, je ne vois qu’une bannière.
    Ainsi votre finale en beauté n’a rien d’un destin souhaité.
    Lorsqu’un graine perce le sol pour mettre au jour sa pousse, celle-ci ne se bat pas contre le sol... mais fait son chemin vers la lumière...
    Le plaisir commence une fois qu’on apercoit le soleil.
    Vous prosez sur les cloisons de votre graine... et vilipendez la terre qui vous contient...
    Si vous voyez le soleil... ne soyez pas nostalgique de la graine.
    Quelle futile attention fut-il...
    Nul n’est indécis que celui qui respecte la vie.
    Ainsi, une fois notre existence comprise, nul n’est de nature indécise.
    Si il y a encore des maux... c’est qu’on utilise pas les bons mots."
    Merci Eric pour cette inspiration, elle me confirme une fois de plus la nécessité, si il en est une, que notre regard sur les choses fait toute la différence. Il y a dans notre quête d'absolu quelque chose en effet de bien relatif...

  • Serge Jean Répondre

    16 novembre 2012

    « C’est à nous d’unir ;
    C’est à eux de punir.
    C’est à nous d’ouvrir la porte ;
    C’est à eux d’éviter qu’on sorte.»
    Peuple qui refuse de se faire dévorer vivant; qui lutte de toutes les façons inimaginables.
    Outrage
    Le Stress
    http://www.youtube.com/watch?v=_Qk59UYaqm0
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    15 novembre 2012

    J'ajouterais que ça nous prendrait plus de poètes et de philosophes aux postes de décision. Ça irait beaucoup mieux au Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 novembre 2012

    Dur dur aussi d'être pour la justice socio-économique lorsqu'on sait que les guerres extérieures sont en général faites pour détourner l'attention des problèmes de justice socio-économique à l'intérieur du pays.
    Comme quoi les riches qui, toujours, dirigent l'État, n'en veulent pas de la justice socio-économique. Ils aiment ça comme c'est là.
    Comme disait le fameux humaniste anglais du 16e siècle Thomas More dans son célèbre ouvrage intitulé "L'Utopie":
    "Lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :
    Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.
    Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."

    Bref, il faut admettre qu'il y a des gens qui font durs pas à peu près quand on pense à tous ceux qui encore aujourd'hui agissent encore de la sorte.
    Pas trop de grandeur dans ces personnages; beaucoup de petitesse plutôt. Ce ne sont pas des Thomas More.
    En passant, votre poésie est excellente. Vous êtes doué. Bravo

  • Archives de Vigile Répondre

    15 novembre 2012

    Bien que j'encense l'aisance de vos mots, et la décence de leurs sens...
    Là où vous voyez une ennemi assoiffé, je vois une nation à motiver.
    Là où vous voyez une barrière, je ne vois qu'une bannière.
    Ainsi votre finale en beauté n'a rien d'un destin souhaité.
    Lorsqu'un graine perce le sol pour mettre au jour sa pousse, celle-ci ne se bat pas contre le sol... mais fait son chemin vers la lumière...
    Le plaisir commence une fois qu'on apercoit le soleil.
    Vous prosez sur les cloisons de votre graine... et vilipendez la terre qui vous contient...
    Si vous voyez le soleil... ne soyez pas nostalgique de la graine.
    Quelle futile attention fut-il...
    Nul n'est indécis que celui qui respecte la vie.
    Ainsi, une fois notre existence comprise, nul n'est de nature indécise.
    Si il y a encore des maux... c'est qu'on utilise pas les bons mots.

  • Archives de Vigile Répondre

    15 novembre 2012

    Si c'est dur d'être souverainiste, faites-donc comme moi depuis longtemps et devenez indépendantiste. Indépendantiste comme dans indépendance du Québec et non pas comme dans gouvernance provinciale déguisée en gouvernance souverainiste.
    De toute façon, vous ne gouvernez pas. Alors, pourquoi être souverainiste comme les élus péquistes?
    Pierre Cloutier