TÉLÉ-QUÉBEC, SUITE AU TEXTE DE MICHEL DION

Du Haut vers le Bas de la pyramide : de l’argent au peuple!

Pour une télé-VISION au service de notre avenir collectif

Tribune libre

Monsieur Dion, votre texte, Télé-Québec : Restructuration et grand ménage s’impose (sic), a répondu à une attente chez moi. Vous m’avez heureusement devancé dans l’offensive intérieure de Télé-Québec. Merci pour ce faire : qu’une pétition en ressorte serait son aboutissement logique, une demande adressée au ministre de la Culture et des Communications Maka Kotto et à la première ministre Pauline Marois simultanément.
Le Conseil pour la souveraineté devrait être interpellé aussi sur ce dossier, au lieu de ronfler sur la lecture de rapports pour déterminer comment parler de la souveraineté – ça fait plus de 40 ans qu’on dort là-dessus! Je ne comprends pas que Paul Piché n’allume pas sur Télé-Québec, lui qui a lu le texte patriotique lors de la dernière Fête nationale à Québec (vous verrez le rapport plus bas avec Télé-Québec) – monsieur Piché fait partie du dit Comité.
Le changement le plus simple serait non pas de viser les hauts fonctionnaires (ou gros salariés!) directement, mais de modifier le mandat et la programmation par décret de priorité nationale et ministérielle. Ce qui exige encore une volonté POLITIQUE, l’épouvantail pour le PQMarois.
Diffuser une commission parlementaire sur l’éducation ou la langue, voire la laïcité serait un début par rapport aux débats parlementaires portes-tournantes, stériles autant qu’infantiles.
Vous avez disséqué, monsieur Dion, le haut de la pyramide du pouvoir à Télé-Québec. Il nous reste à descendre vers le bas, du personnel aux programmes et leur contenu. Côté élevé de la pyramide, mais en parallèle, vous avez omis Pierre-Karl Péladeau - son fameux « K » est le reste du Karl Marx idolâtré de son adolescence, car monsieur était alors marxiste-léniniste. Quel renversement révolutionnaire : application du Capital à la lettre d’or vers le Haut!
Pierre-Karl Péladeau est associé à Télé-Québec (son père l’était aussi), par son réseau privé de télévision Vidéotron, qu’il a pu développer grâce aux fonds de la société d’État et ceux de la Caisse de dépôt et placement du Québec. Bernard Landry a beau voir en lui un grand nationaliste, moi je dirais nationaleux, supposément autonome financièrement et dont la Caisse de dépôt aurait profité plus que lui. Il n’en demeure pas moins qu’il s’est servi de Télé-Québec et de ses moyens pour réaliser ses projets médias-télés. Il profite encore de ce lien logistique et financier sur le dos du peuple sans aucun intérêt pour faire avancer concrètement la question nationale.
Péladeau fils aurait pu, en reconnaissance face à la population québécoise, ouvrir son réseau à la promotion de l’indépendance, voire investir pour cela dans Télé-Québec, sous forme d’émissions d’affaires publiques, de capsules sur l’histoire du Québec (contrecarrant la distorsion historique et propagandiste de la guerre 1812 par le fédéraliste-monarchiste Harper) ou de débats d’intervenants d’organismes citoyens divers.
D’autant que, comme nous le rappelait Biz (Stéphane Fréchette), le membre de Loco Locass ayant un lien familial avec Pierre-Karl, ce dernier se dit indépendantiste. Un vrai ou un ludique?
Biz, en confiant cela dernièrement à SRC, à l’émission Tout le monde en parle, exprimait sans gêne sa déception que son « parent » n’ait même pas l’ombre d’un désir avec ses millions de dollars d’ouvrir un média-télé à la promotion de l’indépendance bien qu’il prétende adhérer à la cause.
Péladeau pratique de l’idéologisme romantique, de Marx dans sa jeunesse à l’indépendantisme maintenant, des abstractions résultant d’une formation onirique en philosophie. Il a de grosses babines Pierre Le Grand Karl, mais de toutes petites bottines, aux gros lacets et sabots d’argent. On est loin du papa, qui trouva pour les sinistrés du glissement de terrain de Saint-Jean-Vianney, arrivé le 4 mai 1971, 1M $ dans ses coffres, un don d’humanité pour alléger leur souffrance de démunis du jour au lendemain. Les québécois dans l’ensemble, face à la cause nationale, ne sont-ils pas en souffrance d’un pays? Des démunis et désunis identitaires par manque de miroirs et d’informations médiatiques réels.
***
Au bas de la pyramide maintenant, à l’interne, nous retrouvons à Télé-Québec, la scénariste et metteure en scène de Belle et bum, Sylvie Rémillard(1). Le concept multiculturalisant vient d’elle d’ailleurs : peu original comme titre pour une psychologue de formation. Rémillard est co-propriétaire de la maison de production privée Datsit studio inc.(2), qui produit cette émission parmi nombre d’autres pour la société d’État. Il y a là un monopole privé exemplaire. Voyez la suite.
C’est aussi la maison de production de la famille Rémillard(3) qui gère et contrôle notre Fête nationale (que j’appelle déFête, puisque dénationalisante(4) – voir mes articles sur la version 2012), non seulement la prestation montréalaise, mais aussi celle de Québec. C’est Sylvie Rémillard qui rédige les textes dits « patriotiques » récités par des artistes choisi selon des critères à l’abri des regards indiscrets et critiques, probablement reliés à la popularité de l’artiste ou au succès de l’heure, indépendamment de toute allégeance politique (!?).

Pour l’année 2012, c’est Isabelle Boulay qui avait récité le texte patriotique écrit par madame Rémillard, lors du spectacle à Montréal. On se souviendra que la séduisante Boulay, ne voulant pas déplaire à sa clientèle, avait refusé de s’affirmer nationaliste ou pas, un autre tête flottante typique et vulnérable pour l’Ennemi fédéraliste – elle avait même été de la Fête du Canada l’année précédente.
Pour ce qui est du spectacle de Québec de la Fête nationale, c’est à Paul Piché que revint l’incarnation du texte patriotique, rédigé et corrigé encore par la scénariste Sylvie Rémillard.

L’artiste-marionnette peut modifier le texte ou faire de légers ajouts, mais c’est Rémillard qui ajuste par après et corrige la version finale selon des règles… privées ou à sa discrétion. Je sais pas vous, mais moi, ça me chatouille un peu: qu’est-ce qu’une scénariste du secteur privé de la production de spectacle peut bien représenter démocratiquement de la parole du peuple? Et sur un mode « familial » et non plus nationalisant? N’est-ce pas un abus de pouvoir du privé sur l’État?
La Fête nationale n’est-elle qu’une bébelle commerciale? Qui a voté pour ça? J’étais certainement absent à ce jour-là! Cela s’appelle du détournement MAJEUR, fédéralisant en fait. Cette rédaction devrait être faite par d’authentiques patriotes écrivains ou chantres reconnus nationalistes et politiquement engagés. C’est le moindre des respects pour la nation québécoise. À moins que la question nationale ne soit plus qu’une mise en scène d’un film de fiction passéiste et imaginaire à scénariser, et classé pour toute la famille, sauf la politique, par une régie genre Téléfilm Canada.
L’idée d’indépendance est noyée, niée dans sa valeur même et remplacée présentement par un patriotisme-produit opium d’un peuple réduit à une ceinture fléchée folklorique du passé. Voilà où il est notre cours d’histoire face aux allophones : un « set » carré du 24 juin, pis hop, passons à autre chose. Observez les fêtes nationales dans les autres pays, vous verrez qu’ici quelque chose cloche, une insignifiance contrôlante de monopole privé et fédéralisant pas à peu près.
Je termine avec un questionnement sur le contenu à Télé-Québec. Observez le nombre d’émissions somnifères ou carrément dégradantes pour l’intelligence, tel cette insipidité appelée Les appendices. Lors du soulèvement de la conscience étudiante, j’étais frappé de voir cette image d’une jeunesse débilitée présentée dans cette émission à Télé-Québec par rapport à cet autre jeunesse, la réelle, brillante, allumée et subtile de la rue. Télé-Québec, miroir de Nous? J’en doute.
Autre constat : au nombre de rediffusions d’une même émission, on se demande :
A) Où va le budget? Dans la haute direction, chez les artistes ou animateurs vedettes, dont certains sont visiblement blasés et personne ne se demande pourquoi ils collent encore là. Comme si le milieu artistique était désert en talents ou cette télé étant rendue complètement inaccessible, emmurée dans un clan aux pouvoirs absolus.
Et on parle de télé nationale, publique ici, pas de réseau privé!! Digne du modèle Hydro-Québec et autres sociétés d’État complètement dépossédés des citoyens-propriétaires. Il y a là de la reprise de territoire à faire, non? Et un partage équitable de l’argent public pour des fins d’éducation réelle et de développement cultuelle diversifié, en talents et intelligence, pas qu’en variété multiculturalisante de surface ou de remplacement.
B) Il y a amplement d’espace (les plages-horaires sont si vides et mal gérées présentement) pour des émissions d’intérêts publiques, politiques et sociales. Pourquoi pas un bulletin de nouvelles même, un téléjournal, de la vérité enfin à l’écran, pas que dans la rue, avec des journalistes pouvant exercer pour une fois leur professionnalisme au lieu de perroquetter les diktats d’en haut passant par des chefs de pupitres serviles. Ça nous changerait de la Gallipotte et du sourire niais de la pistonnée Nadeau ou du platciturne Bruneau. Je m’excuse à l’avance pour les inconditionnels de ces animateurs et/ou émissions. Il me semble que le "monde", même au Québec est plus varié en talents, qualités, originalité et profondeur, que ces éternelles figures formatées, non? Pourquoi n’en change-t-on jamais, une rotation au moins? Cet immobilisme serait-il le reflet d’une indolence identitaire? Un Nous flottant dans le nébuleux, hyperconditionné.
Alors, monsieur Dion, vous avez touchez le « bobo » : vivement réanimer Télé-Québec! Et re-nationaliser notre outil d’information télévisuel, sans oublier notre Fête nationale.
Détail important : de par le permis décerné par le CRTC, donc sous contrôle fédéral, Télé-Québec a un mandat éducatif, ce qui implique que tout programme doit avoir une mission éducative, sous peine de conflit – ce qui causerait tout un émoi, car la liberté d’affirmation nationale serait soulevée face au pouvoir fédéral invasif.
N’oublions pas que des émissions socio-politiques étaient diffusées publiquement à Télé-Québec et produites en association avec le réseau de l’Université du Québec (Canal savoir en association avec Vidéotron). Pourquoi avoir privatiser ce volet ou l’avoir banni? Réveillons l’image de notre réalité pour une conscience en marche, non plus stagnante. Vivement, vigiliens et citoyens, à la pétition : submergeons la gouvernance qui se prétend souverainisante, à défaut d’être référendiste!
P.S. : Pour voir toute cette belle « famille » monopolisante du privé au volant de nos symboles, mots « patriotiques », outils télévisuels, notre réseau de télévision national et nos événements nationalistes, et d’où origine ce beau monde affairiste, rendez-vous sur le site Internet de l’entreprise : www.datsit.tv
NOTES :
1- SYLVIE REMILLARD
"Directrice artistique et metteure en scène
Sylvie Rémillard pratique le métier de psychologue pendant six ans, avant de mettre le cap sur le monde des communications. À partir de 1991, elle collabore avec Télé•Vision, sur la conception du défilé de la Fête nationale, qu’elle dirige ensuite pendant trois ans. Depuis 1998, elle assure la conception de vingt éditions des Fêtes nationales, tant à Québec, qu’à Montréal. En parallèle, elle conçoit, scénarise, et met en scène plusieurs galas, de nombreuses émissions spéciales, dont deux spectacles d’ouverture du Festival d’été de Québec. Elle élabore et rédige de nombreux projets soumis par Télé-Vision à différents télédiffuseurs. On lui doit également le concept de Belle et Bum, une émission phare à Télé-Québec, pour laquelle elle agit comme directrice artistique et metteure en scène, pour la neuvième année consécutive."
2- Fondée en 1984 par Jean Rémillard, l’entreprise prend le nom de Groupe Télé-Vision. En décembre 2011, « suivant ce vent de fraîcheur [nouvelle équipe d’actionnaires], GTV affiche ses nouvelles couleurs et change d’identité pour devenir DATSIT studios inc. » Toute une évolution identitaire, du français on passe à l’anglais style informatique ! Site web de l’entreprise : www.datsit.tv
Notez le « That’s it » homonymique du « Datsit », le génie influent de l’anglais qui nous impressionne culturellement. Bien sûr, à titre informatif, il y a aussi la condensation informatique dans « datsit » de deux particules, « dat » et « sit », deux noms de format de fichier : 1) Format DAT = Un fichier .dat est un fichier de données (.DAT signifie data); 2) Format sit = Un fichier SIT (StuffIT) est un fichier compressé provenant d'un ordinateur Apple sous le système Mac OS.
3- JEAN REMILLARD
"Président du conseil d’administration
D’abord réalisateur à Radio-Québec, puis à Radio-Canada, Jean Rémillard fonde sa propre maison de production, Télé•Vision, en 1984. Pendant 26 ans, il présidera aux destinées de cette compagnie. Jean Rémillard agit maintenant à titre de conseiller auprès de la nouvelle direction et supervise différents dossiers de production. Il est également président du conseil d’administration de DATSIT studios inc."
4- Je rappelle avec les mots de la présidente, Chantale Trottier, que : « Depuis bientôt 30 ans, le Mouvement national des Québécoises et Québécois assume avec fierté la coordination de l’ensemble des festivités de la Fête nationale du Québec, mandat confié par le gouvernement du Québec. ». Cet organisme intermédiaire entre le gouvernement et la maison de production privée des spectacles Datsit studios inc., laisse cette dernière concevoir, rédiger et gérer les discours patriotiques et l’animation des spectacles, notons-le.
Ajoutons que madame Trottier avait fait une sortie publique à cause du printemps/été mouvementé, à la fois pour signifier l’interdiction des casseroles sur les sites des spectacles, afin de ne pas effrayer les familles, et rappeler que la Fête dite « nationale » était apolitique (cf. la presse écrite, juste avant les festivités), tout un paradoxe ! Espérons que le PQMarois aura suffisamment de volonté politique pour changer ce mandat et remettre les pendules à l’heure avant le 24 juin 2013.


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 décembre 2012

    Cet article permet vraiment une vision d'ensemble de ces personnes qui gèrent l'idée ou l'esprit du peuple Québécois depuis des lustres. Ainsi, il est tellement plus facile de comprendre le fait que pendant des années, le coeur de la Fête Nationale sur les Plaines D'Abraham fut géré par l'équipe de Belle et Bums. Aucunement surpris que Mme Thérèse David, fille du Sénateur David, anciennement, de l"équipe de Péladeau, père, directrice de Polyconcept, à une certaine époque, qui s'occupait de la promotion des Fêtes du Canada, ne revienne chaque année , faire la promotion de la Fête nationale des Québécois. Elle fut aussi à la promotion d'Audiogram, directrice du marketing au journal de Montréal et de TQS(Mouton Noir). Il serait tellement intéressant de connaître les véritables intentions de ces dirigeants ou instances sacrées qui influencent les lieux de la pensée promotionnelle du Québec. Tellement facile pour ces infiltrées, un peu comme des personnes d'influence, de contrôler l'espace médiatique . Et si Télé-Québec avait un style d"émission comme "Enquête", serait-elle capable de nous montrer le fin fond des manipulations appliquées à la pensée des Québécois?

  • Michel J. Dion Répondre

    7 décembre 2012

    Votre texte est excellent, effectivement, vous démystifiez l'autre bout de la pyramide.. BRAVO!
    Et l'autre bout n'est pas plus rose... Télé-Québec est contrôlé d'un bout à l'autre. Quand la «crasse» est incrustée à ce point, il est temps de «récurer» en profondeur, tant au niveau administratif que sous-jacent. Certains détracteurs auront beau se vanter que Télé-Québec est neutre et que c'est bien ainsi, mais ceux qui disent cela sont dans le camp fédéraliste, et se plaisent à défendre une Télé, notre Télé, gérée à même nos taxes. Un équilibre est impératif, le gouvernement doit bouger, et vite. Il est anormal qu'une poignée de «marionnettes», comme la psychologue dont vous parlez, ait un pouvoir discrétionnaire démesuré de la sorte.
    Il y a des gens qui dorment je pense, et dorment bien fort...
    M. Kotto a reçu le message, espérons qu'il avancera, et ne reculera pas, ou ne fera pas fi de la situation.
    Merci de vos éclaircissement supplémentaires qui confirment que rien ne va plus à Télé-Québec. Je vous laisse un commentaire que j'ai reçu en privé d'un ex-administrateur:
    Je partage sans réserve votre article sur une restructuration de la haute
    direction de Télé-Québec où j'ai travaillé pendant plus de douze ans.
    La direction générale actuelle est composée de libéraux et fédéralistes
    notoires. Quand Jean Charest a pris le pouvoir, ceux et celles que l'on
    soupçonnait d'être indépendantistes ou péquistes ont été écartés et placés
    dans des bureaux à ne rien faire, question de leur signifier de s'en aller.
    Merci encore pour votre article !

    Nous voyons que la pointe de l'iceberg..!
    PS: je partage votre article.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 décembre 2012

    Voici ce que j'écrivais le 12 Octobre 2012 suite a un article de M. Bernard Landry :
    J’apprécie votre article, M. Landry. Au cours des dernières années, si je compte le nombre d’interventions publiques de votre part, j’en conclue que vous avez fait preuve.... de trop de retenue ! A tort. L’utilisation a outrance du qualificatif "belles-mères" , par certains médias, n’a pas sa place. C’était une simple stratégie pour diviser et museler.
    Nous emploieront dorénavant l’expression BEAUX-PÈRES expérimentés qui ne travaillent pas pour des groupes de pression...mais dans l’intérêt supérieur du Québec !
    Le discours réactionnaire de droite prend trop de place sur nos ondes. Je le dis clairement : nous retrouvons trop souvent sur nos ondes des pseudos-journaleux-objectifs-neutres-qui-declarent-pas-leurs-interets-pas-inscrit-au-registre-lobbyistes.
    M. Landry, je souligne cette phrase de votre article :
    " une grande portion du champ télévisuel du Québec est aux mains de Radio-Canada qui fait de son mieux mais toujours dans le cadre de sa mission canadienne. "
    et aussi celle-ci de F. Ricard :
    " Pourquoi le Québec n’a-t-il pas une radio et une télévision qui, comme Radio-Canada, pourraient intervenir dans le sens de sa mission ? ".
    Et bien voila un projet qui peut se réaliser facilement. Radio-Québec existe déjà. Les infrastructures de diffusions existes déjà. Il suffirait d’émettre 24 heures par jour. Laissons RDI et LCN faire le travail de base sur le terrain.
    Occupons plutôt la case débats avec invites OU politiciens OU journalistes OU lobbyistes. Je crois que 50 % des heures de diffusions pourraient copier le concept - de RDI - 24 heures en 60 minutes. Ce serait donc 24 heures....en 12 heures. Les frais seront minimes. Deux studios, quelques animateurs et animatrices PERMANENTS. La lecture des questions et commentaires du public via internet. Abordons tout les sujets. La vérité nous libérera.
    Radio-Québec est déjà diffusée via les ondes hertziennes , par satellite et aussi par câblodistribution. La chaine pourrait continuer a émettre sa programmation actuelle aux
    heures pairs...et sa nouvelles programmation d’affaires
    publiques aux heures impaires. Comme ce concept d’émission
    d’affaires publiques se diffuse aussi bien a la radio, les
    émissions pourront faire l’objet de reventes sur plusieurs
    chaines...de radio. Cela, en direct et en différé. Les stations de radio pourront réaliser un profit en vendant
    leurs publicités . Radio-Québec le fait déjà en diffusant
    certains spectacles en direct sur ses ondes et sur les ondes de radio diverses. Les technologies sont déjà en place. Une diffusion en direct de Radio-Québec via INTERNET est technologiquement possible. Pour des raisons
    économiques et environnementales, une légère réduction de la puissance d’émission hertzienne - DE NUIT - sera probablement souhaitable.
    Des problèmes avec Stephan Harper et son CRTC ? Encore mieux ! Bienvenue dans le débat, Stephan !