Du chantage de bas niveau

Tribune libre

8 Février 2013
Du chantage de bas niveau
La crise étudiante qui a marqué l’année 2012 a pris fin avec l’élection du Parti Québécois (PQ). En effet dès son élection la première ministre Pauline Marois a tenu sa promesse électorale en annulant la hausse des droits de scolarité. De plus les dispositions de la loi 12 qui encadraient étroitement les manifestations ont été abrogées par décret. La paix sociale était donc revenue et les fédérations étudiantes ont criées victoire.
Dans le but de reprendre le dialogue et rebâtir les ponts entre les générations le gouvernement a annoncé la tenue d’un sommet sur l'enseignement supérieur en février à Montréal. Pour préparer ce sommet des consultations publiques ont été tenues dans diverses régions du Québec.
Malheureusement le porte-parole l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) Jérémie Bédard-Wien a fait du chantage de bas niveau en menaçant de boycotter le Sommet si le gouvernement ne propose pas la gratuité scolaire.
Les étudiants se tirent dans le pied car le sommet est là pour avoir un débat constructif sur l'avenir et le rôle de l’enseignement supérieur au Québec afin de donner au gouvernement des pistes de solutions. J'ai été un ardent défenseur des revendications des étudiants et des carrés rouge mais il y a une limite à ne pas franchir.

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2 commentaires

  • Claude G. Thompson Répondre

    10 février 2013

    10 Février 2013
    Du chantage de bas niveau !!??
    Monsieur Boily, le porte-parole l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) Jérémie Bédard-Wien n’a pas fait « du chantage de bas niveau » en menaçant de boycotter le Sommet si le gouvernement ne propose pas la gratuité scolaire.
    Contrairement à ce que vous écrivez, le gouvernement de Mme Marois a plutôt refusé de traiter de la question de la gratuité scolaire et c’est ce qui a mis en colère les représentants de l’ASSÉ. Ils ne sont du reste pas les seuls à désapprouver l’attitude du PQ. Dès les années soixante, lorsque fut rédigé le rapport Parent, l’idée de gratuité scolaire était mise de l’avant et se voulait une des pierres angulaires des réformes proposées en éducation.
    Les étudiants, loin de se tirer dans le pied, font au contraire montre de rigueur quant aux raisons qui les ont amenées aux manifestations du printemps érable. Si le sommet est là pour que se tienne un débat constructif sur l’avenir et le rôle de l’enseignement supérieur au Québec afin de donner au gouvernement des pistes de solutions, il est tout à fait évident que la question de la gratuité scolaire doit être abordée.
    S’il est vrai que vous avez été un ardent défenseur des revendications des étudiants et des carrés rouges, vous devriez vous aussi faire montre de plus de rigueur et reconnaître que le refus de traiter de la question de la gratuité scolaire est, précisément, une limite à ne pas franchir.
    Un sommet sur l’avenir de l’éducation au Québec ne saurait passer sous silence un article aussi important ni en rejeter le débat.
    Claude G. Thompson

  • Claude G. Thompson Répondre

    10 février 2013

    10 Février 2013
    Du chantage de bas niveau !!??
    Monsieur Boily, le porte-parole l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) Jérémie Bédard-Wien n’a pas fait « du chantage de bas niveau » en menaçant de boycotter le Sommet si le gouvernement ne propose pas la gratuité scolaire.
    Contrairement à ce que vous écrivez, le gouvernement de Mme Marois a plutôt refusé de traiter de la question de la gratuité scolaire et c’est ce qui a mis en colère les représentants de l’ASSÉ. Ils ne sont du reste pas les seuls à désapprouver l’attitude du PQ. Dès les années soixante, lorsque fut rédigé le rapport Parent, l’idée de gratuité scolaire était mise de l’avant et se voulait une des pierres angulaires des réformes proposées en éducation.
    Les étudiants, loin de se tirer dans le pied, font au contraire montre de rigueur quant aux raisons qui les ont amenées aux manifestations du printemps érable. Si le sommet est là pour que se tienne un débat constructif sur l’avenir et le rôle de l’enseignement supérieur au Québec afin de donner au gouvernement des pistes de solutions, il est tout à fait évident que la question de la gratuité scolaire doit être abordée.
    S’il est vrai que vous avez été un ardent défenseur des revendications des étudiants et des carrés rouges, vous devriez vous aussi faire montre de plus de rigueur et reconnaître que le refus de traiter de la question de la gratuité scolaire est, précisément, une limite à ne pas franchir.
    Un sommet sur l’avenir de l’éducation au Québec ne saurait passer sous silence un article aussi important ni en rejeter le débat.
    Claude G. Thompson