Donner l'heure juste sur l'immigration

Une initiative louable

Tribune libre

Alors que l’immigration au Québec fait souvent les manchettes dans des termes pas toujours positifs, il m’a fait du bien d’apprendre qu’une brochure de quelque 300 pages intitulé « Immigrer au Québec » a été imprimée et distribuée aux quatre coins du Québec.

Une initiative louable de l’organisme Immigrant Québec dont la directrice, Delphine Folliet, est très fière : «La vocation de cet outil c'est vraiment d'informer sur les idées reçues que l'on a sur le Québec. La province jouit d'une très, très belle popularité ailleurs. Il y a beaucoup d'étrangers qui sont intéressés de venir faire leur vie ici mais le Québec ce n'est pas non plus un petit paradis dans lequel tout irait merveilleusement bien. Quand on arrive, il faut faire ses preuves et avoir beaucoup de courage».

Un outil qui peut prévenir bien des perceptions que certains immigrants peuvent avoir sur la vie au Québec, entre autres qu’ils arrivent dans « un petit paradis » où l’intégration se fait tout naturellement. À cet effet, le recueil comprend les témoignages d’une dizaine d’immigrants qui racontent les péripéties qu’ils ont dû vivre à leur arrivée ici.

Chapeau à l’organisme Immigrant Québec pour cette initiative qui apparaît comme un baume sur le climat de méfiance qui s’est instauré depuis des mois sur le Québec relativement à l’immigration!

La ville de Québec sur la planche à dessin

En 2005, alors âgé de 44 ans, Michel Dallaire prend la relève de son père, Jules, à la tête de Cominar. Depuis lors, l’entreprise n’a cessé de prendre de l’expansion et est devenue le troisième fonds de placement immobilier au pays.

Par les temps qui courent, Michel Dallaire a le vent dans les voiles, que ce soit sur le plan de la construction du Phare de Québec ou du développement immobilier philanthropique sur les Terres de la Charité. Bien sûr, des projets qui ne sont pas sans susciter leur lot de critiques mais qui reflètent néanmoins une vision que l’on ne peut pas retourner du revers de la main sans vergogne.

À titre d’exemple, je vous propose cette réponse à ceux qui mettent en doute son projet sur les terres de la Charité : « C’est un projet pour aider des gens dans le besoin. Pas juste des pauvres, mais aussi des gens qui vivent avec des enfants handicapés, qui ont besoin de répit, des gens qui ont eu des problèmes de suicides dans leur famille et ont besoin d’aide. »

À ceux qui croient encore que les Québécois sont nés pour un « p’tit pain », Michel Dallaire oppose un homme de vision inspirant qui apporte un vent de fraicheur sur un climat politique sclérosant et démobilisant…et c’est bon pour le Québec.

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Henri Marineau2101 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • Chrystian Lauzon Répondre

    11 mars 2015

    M. Gignac a bien raison. Acanadianisation : "the final exit!".
    Ce que Marois n’a pas osé modifier (qu'aura-t-elle fait pour sauver le Québec, dites-moi? à part détruire le PQ), les règles de l’immigration, le PLQ-Couillardian est en train de le faire pour une assimilation accélérée et finale.
    Il semble que le taux d'entrée va augmenter à 60 000 immigrants par année. Et aucune croissance économique ou d'emploi ne justifie cela en période dite d'austérité. Du jamais vu nulle part proportionnellement au nombre d’habitants formant une nation : un génocide des québécois français pur et simple. Et qui s’élève contre ça?... aucun petit mouton, même noir. Prions pour nous en chrétiens ou en crétins? Le livre de chevet de Couillard en réalité s'appelle Mein Kampf (Mon combatprocanadian!)
    Et l'intégration, ce ne sera pas pour les immigrés, mais pour nous, surtout indépendantistes dits radicaux, que le PLQ la développe. Regardez les aller ces minables collabos du fédéralisme, de la piasse et de la guerre.
    Fin de l'Indépendance, des indépendances, on se reverra sur une autre planète... moins esclavagiste et médiacrassisée espérons!
    C'est par l'invasion démographique, le mélange ethnique, la religion coranique théocratique, que l'on déstructure les nations, afin de détruire la conscience de collective à individuelle.
    Chrystian Lauzon

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mars 2015

    Monsieur Marineau
    C'est très bien l'arrivée de cette brochure mais tant que le Québec ne sera pas un pays officiel avec le plein contrôle de son immigration et avec une seule langue nationale officielle soit le français; nous aurons toujours le gouvernement fédéral d'Ottawa pour nous mettre des bâtons dans les roues avec sa Cour Suprême, son multiculturalisme "canadian" et son racisme bien dirigé contre nous.
    Mettez-vous dans la peau d'un immigrant qui arrive au Québec: il arrive dans une province multiculturelle où il a le choix de sa langue (il faut le faire!). Qu'est-ce qui se produit? Dans 80% du temps, il choisit l'anglais, il se joint au West Island et il vote contre nous. Et nous-autres, en pas intelligents, nous laissons aller les choses comme si c'était normal.
    Nous reste-t-il un minimum de fierté nationale? La loi 101 au Québec, ça ne veut plus rien dire, est-ce assez clair? Le Québec est condamné à disparaître à moyen ou à long terme si nous ne nous prenons pas rapidement en main. C'EST LA LOUISIANISATION ASSURÉE! QUÉBÉCOIS RÉVEILLONS-NOUS! NOS JOURS SONT COMPTÉS!
    André Gignac 10/3/15