Quand la politique s’ingère dans le sport...

Disqualifiés en raison de leur nationalité

Troisième lien et étalement urbain

Tribune libre


C’est maintenant officiel, Wimbledon exclut les Russes et les Bélarusses du tournoi majeur sur gazon en raison de la guerre en Ukraine. Les athlèteDaniil Medvedev, no 2 mondial, Andrey Rublev (8e), Aryna Sabalenka (4e et demi-finaliste l'an dernier), Anastasia Pavlyuchenkova (15e) et Viktoria Azarenka (ex-no 1 aujourd'hui 18e) ne pourront donc pas défendre leurs chances à Londres. «Dans les circonstances d'une agression militaire injustifiée et sans précédent, il serait inacceptable que le régime russe tire le moindre bénéfice de la participation de joueurs russes ou bélarusses, argue les organisateurs du tornoi dans un communiqué.

En bref, tous ces joueurs de tennis se retrouvent ostracisés pour une guerre dont ils ne sont aucunement responsables. De son côté, l'Association of Tennis Professionals(ATP) estime «que la décision prise unilatéralement par Wimbledon d'exclure les joueurs russes et bélarusses des tournois sur gazon cette saison est injuste et peut causer un précédent dommageable au tennis. La discrimination basée sur la nationalité constitue une violation de nos accords avec Wimbledon aux termes desquels la participation d'un joueur n'est basée que sur son classement».

Enfin, The Times laissait entendre, avant l'annonce officielle, qu'après quasiment deux mois de pourparlers, les organisateurs de Wimbledon allaient interdire la participation des joueurs russes et bélarusses plutôt que d'adhérer à une solution de compromis proposée par le gouvernement britannique, ces négociations visant à ce que ces joueurs signent une déclaration par laquelle ils ne feraient pas de commentaires favorables au président russe Vladimir Poutine, une mesure que les organisateurs ont refusée, alléguant qu’elle pourrait avoir un impact négatif sur les familles des joueurs.

Conséquemment, force est de constater que le sport et la politique ne font décidément pas bon ménage, et qu’il est primordial de ne considérer que le critère «classement» pour permettre à un joueur de participer à un tournoi.

Troisième lien et étalement urbain

De toute évidence, le maire de Québec, Bruno Marchand, n’en démord pas, tant et aussi longtemps que le ministre des Transports, François Bonnardel, ne lui présentera pas de solutions aux problèmes d’étalement urbain suscité par la dernière mouture du troisième lien, il ne donnera pas son appui au projet.

«Si le ministre nous dit qu'il y a de l'étalement urbain et que c'est pas grave, que c'est une bonne chose, et que des municipalités de Bellechasse veulent se développer de cette façon-là [...] c'est sûr qu'on ne pourra pas s'entendre», argue Bruno Marchand. À ses yeux, le problème réside dans le fait que des gens vont s'éloigner des grands centres et faire des dizaines de kilomètres par jour en auto pour travailler dans les centres-villes, des déplacements en voiture qui bien sûr contribueront davantage aux changements climatiques. En ce qui a trait au transport en commun, qui semble la voie de prédilection du maire concernant le troisième lien, «on est rendus avec des voies réservées à temps partiel», conteste le maire de Québec.

De son côté, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier., se trouve à des années-lumière de son vis-à-vis de la rive nord. «Est-ce que l’étalement urbain, ça signifie que les communautés ne peuvent plus se développer ? C’est un non-sens. Sinon, fermons les régions. Laissons Québec et Montréal, puis c’est fini. Faisons des parcs nationaux dans les régions», a-t-il répliqué aux arguments de M. Marchand.

En ce qui me concerne, je suis plutôt d’avis qu’un troisième lien entre Québec et Lévis devrait surtout desservir le transport en commun qui pourrait, par exemple, prendre la forme d’un tramway ou d’un métro. De cette façon, le troisième lien permettrait d’éviter l’étalement urbain et ses conséquences néfastes sur la pollution.


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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