Dieu, Irène et la républicaine

Chose certaine, il est au moins un indice qui sera à la hausse après le passage de Michele: le pourcentage d'athées américains.

Élection présidentielle étasuniennes — 2012


Robert Jasmin - Michele Bachmann, une sénatrice viscéralement anti-Obama, est, selon les sondages, une candidate sérieuse du côté républicain pour affronter le président en 2012. Dimanche, en Floride, elle s'adressait à des électeurs (j'allais dire, des fidèles) en des termes qui ne laissent plus de doute sur l'esprit insensé de cette bigote. Je rapporte ses mots textuellement: «Je ne sais pas ce que Dieu peut faire de plus pour attirer l'attention des politiciens. Nous avons eu un tremblement de terre, puis un ouragan. Dieu a dit: allez-vous enfin commencer à m'écouter?»
Ne croyez pas qu'il s'agisse d'un dérapage accidentel de la part de Bachmann. Elle a déjà affirmé dans une grande assemblée publique qu'elle avait embrassé une carrière en droit fiscal parce que son mari lui avait dit de le faire alors qu'elle détestait tout dans ce domaine. Elle avait ajouté qu'elle avait obéi à son mari parce que «Dieu a dit aux femmes: soyez des épouses soumises».
Après l'effondrement d'une économie aux mains d'une élite financière délétère, le peuple américain aurait pu se passer d'un messie fanatique de cet acabit.
Chose certaine, il est au moins un indice qui sera à la hausse après le passage de Michele: le pourcentage d'athées américains.
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Robert Jasmin - Le 29 août 2011


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