Dessau et SNC-Lavalin devraient financer la construction d'une prison

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Une excellente idée!

Plusieurs causes célèbres nous montrent que la justice au Québec n’est pas toujours efficace pour faire en sorte que les criminels paient vraiment le juste prix pour leurs turpitudes. Notre système de justice, surtout depuis Trudeau, est biaisé en leur faveur. Et elle est lente. D’une lenteur extrême.
Un exemple. Dans combien d’années toutes les procédures, les appels, les recours seront-ils épuisés dans le cas de Guy Turcotte, pour enfin permettre à la justice de décider définitivement du sort de l’homme qui a tué ses deux petits enfants pour se venger de sa femme? Entretemps, il profite paisiblement de la liberté. Il est riche et a tous les moyens de faire durer le plaisir. Le système judiciaire lui-même est son complice.
Les média, ensuite l’UPAC, l’escouade Marteau et la commission Charbonneau, nous révèlent depuis plus de 4 ans les forfaits de membres de l’élite du monde des affaires et de la politique. Mais aucun scélérat de haut niveau n’a encore payé pour ses crimes envers les citoyens du Québec. Non notre justice n’est pas expéditive.
Dans les cas du maire Vaillancourt de Laval, des perquisitions se succèdent maintenant depuis près de deux ans, mais toujours rien. La justice suit son cours. Au Québec, c’est un long fleuve tranquille aux innombrables méandres. En plus, notre système de justice est peuplé d’affidés du Parti libéral du Québec, des juges aux procureurs aux poursuites criminelles. Ça n’aide vraiment pas.
Parmi les abuseurs du système et les corrupteurs de politiciens, Dessau occupe une place de choix. L’impudence exhibitionniste tranquille de Rosaire Sauriol devant la Commission Chabonneau dans l’exposition des bassesses de l’entreprise est particulièrement troublante.
Le représentant de ce groupe de malfaiteurs a même expliqué qu’on ne craignait absolument pas la police chez Dessau parce qu’on savait qu’elle n’avait pas les moyens d’agir. Intéressant. Qui lui a dit? Ces fricoteurs savaient qu’ils avaient l’immunité. Et quand la police s’est finalement réveillée à la suite de la clameur des médias, Dessau a promptement «dealé» avec l’État, payé une amende et continué de faire des affaires d’or avec le gouvernement. Business as usual.
Mieux, l’argent de la corruption était déductible d’impôts. Les habiles tripoteurs du groupe ont sans doute réussi également, à faire payer l’amende par les contribuables. Va-t-on un jour voir des dirigeants de Dessau menottes aux poings? Ne retenez pas votre souffle en attendant.
Ceux parmi les vils corrupteurs et corrompus qui finiront malgré tout devant les tribunaux auront les moyens de se payer les meilleurs criminalistes. J’ai hâte de voir combien d’entre eux vont être privés des sommes fabuleuses qu’ils ont volées à la population du Québec? Vous allez voir, à la fin du processus, la plupart d’entre eux vont bien s’en tirer. La criminalité mafieuse est derrière certaines des plus grandes fortunes au Québec pas seulement dans la construction.
Qu’est-ce que motive mon pessimiste? Regardez le scandale des commandites à Ottawa, la Commission Gomery. Les 250 millions que le Parti libéral du Canada a répandus chez ses amis et comparses au Québec pour agiter l’unifolié et vanter le fédéralisme. Quelques rares exécuteurs des basses œuvres ont été condamnés. Mais aucun des responsables politiques de la vaste et payante conspiration n’a eu à répondre de ses félonies. Certaines fripouilles rouges ont eu depuis le temps de mourir. La GRC enquête toujours…

En terminant, j’ai une proposition à faire. Que les firmes Dessau et SNC-Lavalin (en consortium avec Tony Accurso) financent la construction d’une prison spéciale pour héberger les crapules condamnées dans les affaires actuelles de corruption. Nos institutions carcérales manquent de places. Et SNC-Lavallin s’y connaît. Elle a déjà construit une prison pour le régime Kadhafi. Elle n’aurait qu’à reprendre les devis et y ajouter de l’isolant et des calorifères.


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