Gestion de l’offre

Des centaines d’agriculteurs interpelleront Denis Lebel

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Ottawa s'apprête à les sacrifier sur l'autel de la mondialisation

Craignant que le Canada accepte d’ouvrir ses marchés sous gestion de l’offre dans le cadre des négociations du Partenariat transpacifique, les producteurs de lait, d’oeufs et de volailles du Québec maintiennent la pression sur le gouvernement.

Ainsi, des centaines d’agriculteurs doivent tenir un rassemblement lundi, à Roberval, au Lac-Saint-Jean, devant le bureau de circonscription du ministre Denis Lebel, bras droit au Québec du premier ministre Stephen Harper.

Ils se disent très inquiets de voir le gouvernement canadien céder sous la pression d’autres pays comme les États-Unis et accepter de nouvelles concessions.

Ils exigent que le gouvernement fédéral s’engage de nouveau à défendre la gestion de l’offre dans toutes les négociations commerciales auxquelles il prend part.

Maxime Bernier s’engage

Vendredi, le ministre d’État à l’Agriculture, Maxime Bernier, a pourtant promis qu’Ottawa protégera intégralement le système de gestion de l’offre dans l’éventuelle entente de libre-échange du Partenariat transpacifique.

Il voulait ainsi rassurer des dizaines de producteurs qui s’étaient rendus devant son bureau de circonscription à Sainte-Marie de Beauce.

Le ministre Bernier a fait valoir que le gouvernement conservateur a signé des ententes de libre-échange avec 37 pays depuis son arrivée au pouvoir et que la gestion de l’offre a été préservée chaque fois.

Les négociations de libre-échange du Partenariat transpacifique ont repris vendredi. Elles concernent, outre le Canada et les États-Unis, le Chili, le Mexique, le Pérou, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, Brunei, le Japon, la Malaisie, Singapour et le Vietnam.


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