Ce matin a mon réveil , j'apprends la démission de G-ND . Une grande tristesse et une grande compréhension m'habite. Premièrement je tiens a dire que M. G-ND mérite toute mon admiration pour avoir réussi , avec les autres étudiants , a soulever un mouvement populaire , a réveiller un peuple endormi depuis des décennies. Il est un être intègre qui a su se tenir debout dans l'adversité . Il a été diabolisé , traité de terroriste , mené dans la boue par un gouvernement corrompu. Il a été conspué par des journalistes , par des gens du peuple qui sont a genoux devant ce gouvernement qui détruit son peuple. M. Dubois a su mieux que quiconque nous enflammer , nous donner le droit a la parole , nous permettre de nous unir pour défendre la démocratie . Ses discours nous ont fait redresser l'échine avec l'espoir de ne plus jamais la plier devant des politiciens pourris . Faut pas oublier que tous les gestes et discours de M. Dubois , ont fait aussi qu'il s'est retrouvé souvent seul devant l'adversité . C'est lui qui a été interrogé par les policiers , c'est lui qui était aux premières lignes , c'est lui qui a eu cette grande charge de solidarité mais aussi d'adversité.
Je comprends sa décision de démissionner car c'est énorme pour n'importe qui de devoir être la cible de la corruption et d'un gouvernement sans aucune valeur. Même s'il représentait la CLASSE , on a voulu faire de lui LE responsable des dérives lors des manifestations , on a voulu faire de lui une personne anarchiste, on l'a beaucoup applaudi mais aussi beaucoup diabolisé . On a essayer de lui faire avouer qu'il était responsable des violences que les policiers ont fait subir aux manifestants. On a essayer de lui faire avouer qu'il avait le pouvoir de cesser la violence s'il disait simplement qu'il condamnait la violence et M. Dubois s'est tenu debout et a tenté d'expliquer qu'il n'est pas la justice ni un juge pour condamner.
M. Dubois vous avez toute mon admiration pour avoir su rester intègre et solidaire a votre mandat a la CLASSE . Merci d'avoir été , pour nous , une voix. . Merci pour votre engagement authentique , vous êtes un homme avec un grand sens de la justice sociale. J'oserais même dire que vous avez été mon '' Chartrand''. Je vous souhaite bonne continuation dans tous vos projets .
Micheline Dubois
P.S. Grâce a des gens comme vous , les Québécois réapprennent a se tenir debout devant un gouvernement corrompu!
Démission de Gabriel Nadeau-Dubois
Merci pour votre engagement authentique , vous êtes un homme avec un grand sens de la justice sociale. J'oserais même dire que vous avez été mon '' Chartrand''.
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7 commentaires
Jean Lespérance Répondre
11 août 2012On a souvent entendu parler dans les médias de l'essoufflement du mouvement étudiant parce qu'ils manifestent moins. Ayant manifesté moi-même, je peux vous dire que si on manifeste 3 soirs d'affilée, le quatrième soir on reste chez soi. Pas parce qu'on ne veut pas, mais parce qu'on est fatigué.
Et si on a à travailler le lendemain, on ne manifestera pas 2 soirs d'affilée. Même si les étudiants ne sont pas sur le terrain, il n'en reste pas moins que la volonté de manifester et de se faire entendre est toujours là. Puis ceux qui travaillent le soir ne peuvent pas être à deux endroits à la fois. Les étudiants vont faire tomber le gouvernement libéral et vont avoir obtenu le départ de Jean Charest. L'essoufflement est peut-être dans les corps mais pas dans les esprits parce que le mauvais comportement des policiers ne peut pas s'oublier et n'a fait que renforcer la volonté des étudiants de foutre le gouvernement dehors.
La répression, la brutalité, la négation des droits humains, l'illégalité sous le couvert de la loi et de l'ordre est difficile à oublier et ne se pardonne pas. Les étudiants sont décidés à en faire payer le prix au Parti Libéral et tant qu'à moi, ils ont raison.
Après le départ de Charest, tout devrait rentrer dans l'ordre si on a un gouvernement qui remplace les têtes brûlées policières. On les remplace sans enquête ou on les passe à la moulinette car ce qui s'est passé ne doit plus se reproduire.
Le PQ aura-t-il le courage une fois élu de faire ce qu'il faut? Ça reste à voir. Même si un jour le mouvement étudiant s'essoufle, le gouvernement Charest, lui, va marcher avec des béquilles.
Et on pourra dire que Gabriel Nadeau-Dubois aura vaincu Jean Charest. La finesse et l'intelligence l'auront emporté sur le cynisme et la suffisance. Pourrait-on parler de machiavélisme dans son cas? Pas sûr que son intelligence est à ce point si élevée.
Archives de Vigile Répondre
10 août 2012Autant dire que le démissionnaire est un fin stratège,... l'avenir le dira.
GV
Archives de Vigile Répondre
10 août 2012Monsieur Nadeau-Dubois est très brillant. En quittant ainsi, il laisse le premier ministre en pâmoison, seul, incapable de poursuivre le jeu auquel il aurait bien voulu continuer à s’adonner, à se livrer, en utilisant le porte-parole étudiant Nadeau-Dubois de la CLASSE comme interlocuteur tout désigné dans le but non-avoué de polariser le débat électoral en sa faveur.
Archives de Vigile Répondre
10 août 2012Comme le disait Yvon Deschamps dans un de ses monologues: ” On veut pas le savoir, on veut le voir.”
Combien de fois les journalistes que ce soient ceux de TVA ou de Radio-Canada qui commentaient les manifestations étudiantes terminaient leurs topos par: On vous revient dès qu’il se passe quelque chose.”
Franchement, les étudiants ont vite compris que les libéraux soufflaient en même temps sur le chaud et le froid dans le seul but de permettre à Jean Charest de se faire le défenseur de la loi et l’ordre.
Et que dire de Jean Lapierre dans son Express 2012 en visite à Victoriaville déplorer que sur les réseaux sociaux, on ne trouvait pas d’incitation à l’émeute pour le congrès des jeunes libéraux qui va se tenir en fin de semaine sur les lieux d’une des plus violentes répressions par la S.Q. de la crise étudiante.
Archives de Vigile Répondre
9 août 2012Et il y a une autre raison à la démission de monsieur Nadeau-Dubois. Ce dernier a vu que les étudiants veulent retourner en classe pour finir leur session.
Les étudiants veulent eux aussi un jour faire partie des "heureux" et des "satisfaits" de la société. Pour ce faire, il faut qu'ils finissent leurs études pour un jour décocher l'emploi qui fera d'eux des "satisfaits" de la société.
Il faut toujours tenir compte du fait que les valeurs de nos sociétés occidentales sont toujours axées sur le "chacun pour soi" et le "au plus fort la poche".
Tant que ces valeurs seront nos valeurs, il n'y aura pas de changement, pas de projet de société, pas de pays, pas de partage de la richesse.
Archives de Vigile Répondre
9 août 2012Malgré les efforts héroïques de monsieur Nadeau-Dubois, il n'y a pas grand chose qui va changer au Québec après les élections, en particulier pour ce qui est du sort des plus démunis de la société.
Comme Antony Kavanagh l’a dit, le Québec est une méritocratie et ceux qui sont "heureux" et "satisfaits" le méritent bien. Quant aux pauvres, ils ont la vie de misère qu’ils méritent.
Et un "méritant" ne voit pas pourquoi il voterait pour l’amélioration du sort d’un moins méritant. Donc, il vote pour lui, strictement par rapport à sa situation personnelle satisfaisante sans aucun lien avec la situation de d’autres que lui ou d’un quelconque projet de société.
Voilà pourquoi Québec solidaire, qui a à son programme le revenu minimum garanti apte à redonner une vie décente et une dignité aux plus démunis, n'aura pas beaucoup de votes ni beaucoup de députés.
Cette idée de revenu minimum garanti est à l'origine une idée du regretté Michel Chartrand qui voulait que le Québec se dote d'un revenu de citoyenneté universel afin que tous les Québécois sans exception puissent vivre décemment et heureux au Québec.
Jean Lespérance Répondre
9 août 2012Je reste estomaqué devant le courage de ce jeune homme. Ça prenait des nerfs d'acier pour avoir résisté aussi longtemps.
Un petit repos ne lui fera pas de tort. Bien d'autres que lui seraient tombés d'épuisement ou en burn out. Je suis content de son travail même s'il a démissionné car je craignais qu'il tombe malade ou souffre d'un burn out.
Tenir tête au gouvernement, à la police, aux médias vendus, à la répression et le faire avec finesse et intelligence durant aussi longtemps, c'est du domaine du prodige.
Son courage aura marqué l'histoire du Québec à tout jamais.
Et le meilleur, c'est que Charest ne pourra plus le pointer du doigt car il ne sera pas là.