La démission de l'ex-patronne des procureurs anticorruption québécois, qu'a dévoilée hier La Presse, inquiète vivement la Coalition avenir Québec (CAQ), qui craint une fuite des cerveaux à la Couronne.
« C'est désolant de voir un autre départ », a déploré le député de Borduas, Simon Jolin-Barrette.
Me Isabelle Briand a annoncé lundi à son employeur qu'elle quittait le service public après une quinzaine d'années à la Couronne. Jusqu'à cet automne, elle dirigeait le Bureau de lutte à la malversation et à la corruption, qui gérait essentiellement les poursuites contre les individus ciblés par l'UPAC.
« Les gens sont démobilisés, ils se trouvent dans une situation où leur travail n'est pas reconnu, alors ils préfèrent aller à l'externe et on perd de l'expertise », s'est désolé le député, ajoutant que la lutte à la corruption et le crime organisé « sont des dossiers extrêmement spécialisés. On se retrouve à affaiblir les poursuites publiques ».
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