Vendredi 8 novembre, l’époux de la femme intégralement voilée qui s’était opposé au contrôle d’identité de cette dernière, et à la suite duquel une émeute de trois jours avait éclaté, a été condamné à trois mois de prison avec sursis. On aurait pu croire l’affaire close. Mais c’était sans compter sur la justice de la République qui, plus soucieuse de faire régner le politiquement correct que de punir les racailles par de justes sanctions, a décidé de se couvrir de ridicule.
En effet, une autre affaire reste sur le gril : un des policiers ayant contrôlé la jeune femme en niqab est visé par une information judiciaire du parquet de Versailles pour « incitation à la haine et à la discrimination raciale ».
Après avoir appris d’un parquet très inspiré que l’islam était une race, penchons-nous sur les faits. Il est reproché au policier d’avoir partagé sur son compte Facebook une photo du groupe « Les femmes blanches sont les plus belles » mettant en scène une femme en niqab posant devant une mosquée. Photo sur laquelle on apercevait le logo de la municipalité de Trappes, sur lequel était inscrit « la douceur de vivre ».
Outre que cela nous semble peser le poids d’une plume à côté des excréments jetés à la face du Christ dans la pièce de théâtre Golgota picnic, il y a dans cette affaire quelque chose d’inquiétant.
Le policier est mis en cause pour avoir posté une photo déplaisante sur son compte Facebook. Cela signifie que quelqu’un connaissant le nom des policiers ayant procédé au contrôle est allé sur le compte Facebook du policier incriminé et que ce quelqu’un a ensuite envoyé la fameuse photo au parquet.
Qui était en mesure de connaître le nom des policiers ayant procédé au contrôle d’identité qui a dégénéré ? A part les services de police, on ne voit pas.
Les policiers sont des fonctionnaires. Ils obéissent aux ordres. C’est donc sur ordre qu’ils ont coincé l’un des leurs. Pour quel motif ? Le même que celui du parquet : « un choix d’apaisement », ont dit les juges. Dans la crainte d’une explosion sociale, la République envoie un message aux banlieues : certes, nous punissons l’un des vôtres, mais nous sanctionnons l’un des nôtres en contrepartie.
Le policier paiera donc. Non pour une photo de fort mauvais goût mais parce qu’il faut calmer ce qu’on appelle improprement les banlieues, et que l’on devrait plutôt appeler des zones défrancisées.
Car voilà bien le fond du problème : il existe aujourd’hui en France des zones complètement défrancisées dans lesquelles les codes sociaux français et, par extension, la loi française, ne sont plus la norme. Le mari condamné n’a-t-il pas lui-même déclaré « Je ne vois pas pourquoi on nous imposerait cette loi qui est illégitime » ?
L’orwellisation permettra peut-être d’éviter l’explosion à court terme. Mais elle sera parfaitement inapte à résoudre une once d’un problème qui est peut-être l’un des plus grands tabous politiques actuels, à savoir la défrancisation de pans entiers du territoire.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé