Lettre à Denise Bombardier

De petits Québécois gradés et mesquins

Tribune libre

Votre article de la fin de semaine de samedi le 12 septembre, m'a laissé sans voix, outré. On sait maintenant à quelle enseigne vous vous situez...et vous vous prétendez journaliste, représentante émérite d'une droite prétentieuse et bien-pensante. Ce sont des personnes comme vous, distillant un poison insidieux qui tentent de maintenir, par le fait que vous avez droit de parole dans un prestigieux medium, le Québécois moyen dans une médiocrité qui vous donne l'impression de voguer dans une sphère élitiste, au-dessus de la mêlée. La lecture du manifeste du FLQ était un texte parmi les 146 autres qui ont émaillé notre Histoire, sans les colorations de journalistes et d'historiens subtilement embauchés comme propagandistes.
À l'évidence vous ne vous mouillerez pas à assister à cette extraordinaire réunion pacifique de Québécois, cela vous obligerait à vous rétracter à moins de tomber dans une démagogie proche de celle qui a inspiré votre texte de samedi. Vous avez fait comme les Charest, Hamad et autres vassaux fédéraux et vous vous êtes arrêtée sur la lecture d'un seul texte pour dénigrer sa lecture et la qualité de tout l'événement. Le maire Labeaume a suivi le cortège funéraire des destructeurs du Québec. Il n'était, en aucun cas, obligé de le faire comme vous le dites, il a raté une belle occasion d'être près de ses concitoyens.
Le Moulin à Paroles a réussi à éviter toutes dérives et les milliers de personnes qui ont écouté les textes dont on a fait la lecture ont été silencieuses, respectueuses et conscientes d'assister à un événement historique. Les organisateurs ont eu ce respect de leur public au point de ne pas leur imposer la vindicte de penseurs patentés et la propagande sournoise de certains historiens et journalistes vendus.
En lisant votre texte, on a l'impression que vous auriez aimé qu'il y ait des dérives, un peu de grabuge. Quand vous dites: « Parions que Luck Merville volera le show... » et bien je peux vous dire pour l'avoir entendu qu'il n'a pas volé le show comme vous dites, il a lu son texte avec toute la dignité nécessaire mais aussi bien sûr avec les intonations dues à un tel texte. Votre phrase, Parions que Luck Merville....est d'une profonde mesquinerie et ne vous honore pas.
Manifestement vous faites partie de ce groupe de petits Québécois gradés et mesquins qui grugent petit à petit la nation Québécoise et qui, au lieu lutter pour sa survie, visent à démolir son maintien et son existence même par des textes fielleux et mal avisés.
Ivan Parent

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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4 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2009

    « Il n'est réplique si piquante que le mépris silencieux. »
    Montaigne
    Je demeure silencieux mais j'écris :
    Merci pour la publicité faite au Moulin à paroles Mme Bombardier, mais... vous n'êtes plus crédible. Que faites-vous au Devoir ? Ça fait dur, pauvre Olivar Asselin...Où ce journal en est-il rendu ?...Désolant.

  • Marcel Haché Répondre

    14 septembre 2009

    Luck Merville n'avait pas le texte pour voler le show.Ce n'était d'ailleurs pas un show.
    Les textes forts n'ont pas manqué.Mais celui du grand Falardeau s'adressant à son fils : "y sont où les calisses" ? a porté l'émotion bien au delà de ce qu'aurait pu éprouver mme Bombardier.
    Cela fait tellement chic de baver sur les nationalistes.

  • Archives de Vigile Répondre

    14 septembre 2009

    Je crois que Mme Bombardier prépare sont entrée au Sénat, Ne soyons pas surpris de la voir dans le PLC bientôt.

  • Claude G. Thompson Répondre

    14 septembre 2009

    Monsieur Parent,
    vous m’avez devancé de quelques minutes, car j’allais me mettre à une analyse et à un commentaire approfondis du texte de « madame » Bombardier “La tentation romantique”.
    Après vous avoir lu, je n’en ai plus envie. Je ne puis que vous faire connaître mon approbation la plus complète et mon dégoût le plus outré pour la malhonnêteté intellectuelle, la démagogie, le manque de perspective historique et l’absence de compassion envers les siens de madame Bombardier. Son enfance à l’eau bénite s’est transformée en un âge mûr au vitriol.
    A beau mentir qui prétend revenir de loin sans jamais avoir dépassé le champ étroit de son ego.
    Claude G. Thompson