l'imposture se poursuit...

De l'interculturalisme péquisme

pour un État-multination... associé, en français !!!

Tribune libre

Le nouveau critique péquiste à l’immigration et aux communautés culturelles, le député de Drummond Yves-François Blanchet ;

«Je suis ethnologue de formation, et je suis un fervent de diversité culturelle. Je suis un adversaire farouche du multiculturalisme à la canadienne, une hypocrisie historique, mais je ne suis pas du tout opposé à l’immigration. Il faut cependant que nous nous assurions d’une intégration harmonieuse des immigrants. Le nombre d’immigrants que nous pouvons accueillir ne tient pas tant à la pure mathématique qu’aux ressources et à la volonté que nous déployons pour les inviter à être pleinement québécois. Pour ça, ils doivent connaître la langue commune, le français, les institutions, les valeurs d’égalité des sexes, de laïcité de l’État, les institutions qui nous gouvernement, notre histoire. Si nous ne le faisons pas, nous agrandissons des ghettos, nous marginalisons notre culture, nous mettons notre langue en danger», a-t-il commenté.
Nous n’en sommes alors pas à une contradiction près… Notre bon péquiste s’avoue être «un fervent de diversité culturelle»… tout en étant un «adversaire farouche du multiculturalisme à la canadienne»…
Selon lui, pour «s’assurer d’une intégration harmonieuse des immigrants», les immigrants «doivent connaître la langue commune (et tout le reste… sans oublier «l’histoire»… qui n’est plus enseigné depuis 1975…) sinon… nous «marginalisons notre culture, nous mettons notre langue en danger». Mais alors notre bon critique est-il «un fervent de diversité culturelle» ou bien à t-il peur de «marginaliser notre culture» si nous n’intégrons pas de façon harmonieuse les immigrants» ?
Yves-François Blanchet, de poursuive, précise sa vision du rôle de l’immigration. «L’immigration n’est pas la solution à nos défis démographiques économiques, culturels ou humanitaires. Elle est une des solutions possibles. Et pour fonctionner, et pour jouer son rôle, et pour que nous assumions nos responsabilités envers eux mais aussi envers nous-mêmes, il faut que nous intégrions paisiblement mais fermement les immigrants à la société québécoise, et que nous recevions avec ouverture leur apport artistique, gastronomique, littéraire ou académique. La clé, c’est la langue», a soumis M. Blanchet.
C’est clair !!! Le Coran, c’est en français qu’il faudra le lire au Québec. (Apport littéraire…) et le hallal… est nul doute à considérer comme une richesse gastronomique.
http://www.journalexpress.ca/Actualites/Politique/2011-08-31/article-2736315/%26laquo%3BCest-un-honneur-exceptionnel-que-dheriter-de-la-tache-de-proteger-l%26oelig%3Buvre-de-Camille-Laurin%26raquo%3B/1
Mais au fait… retournons quelques vingt ans en arrière… à l’époque du non moins articulé péquiste exemplaire comme le fut le ministre de l'immigration Gérald Godin qui s'est forcé d’admettre que la politique péquiste ressemble singulièrement à celle d'Ottawa... « Les lundis de Pierre Nadeau », RADIO-QUEBEC, 29/3/1982 Gérald Godin déclara: « On n’en veut pas de ‘melting pot’, entendons-nous bien, on veut une ‘mosaïque’, nous… » ...
En entrevue avec Victor Teboul «Je pense qu'il y a un nationalisme fermé, un nationalisme traditionnel puis un nationalisme ouvert que certains gens appellent le nationalitarisme et c'est celui-là en tout cas qui m'intéresse. Ce que mon ministère me permet de faire justement, c'est de réaliser qu'au Québec il y a 80 nations.
Un des défis au Québec présentement c'est précisément de s'ouvrir, de reconnaître la valeur, la richesse et surtout la spécificité des 80 nations qui constituent le Québec et de réaliser avant la liberté politique, la fraternité, la solidarité et l'égalité. D'ailleurs la raison d'être de mon ministère c'est d'encourager le maintien des cultures d'origine de ces communautés.
D’ailleurs ce qui va différencier fondamentalement les programmes de cette partie de mon ministère par rapport à ceux du multiculturalisme «canadian», c’est que, au lieu de fournir uniquement des subventions annuelles aux organismes existants, nous aurons en plus un programme qui nous permettra d’équiper les communautés en institutions, en centres communautaires, en musées éventuellement et en bibliothèques. Nous pourrons répondre à des besoins d’équipement qui vont assurer justement la survivance de ces spécificités.»
Le P.Q. veut faire encore « mieux » que les fédéraux dans la veine de l’inter culturalisme. La politique d’immigration, à Québec comme à Ottawa, comporte le même vice fondamental: elle récuse l’assimilation, but normal de toute politique sensée d’immigration.
N’est-il pas hypocrite de se prétendre nationaliste, de faire accroire que l’on est des «sauveurs» de la spécificité culturelle du «Québec», puis de singer le multiculturalisme à la Trudeau (qui vise à dévaluer le statut des deux peuples fondateurs, dont évidemment le canadien-français). À la lumière de ces confidences péquistes, l’anti-nationaliste Trudeau a au moins le mérite d’être conséquent avec lui-même…
La véritable nation canadienne-française (ce qui y inclus évidemment tout les «québécois» d’origines autres qui s’y identifie) finira-t-elle par percevoir et démasquer tout ces imposteurs multi culturaliste qu’ils soient péquistes ou libéraux ?
http://www.victorteboul.com/Article.aspx?ID=67&L=fr
Sylvain Marcoux


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2011

    Mes excuses à toutes et à tous,
    j'ai omis de signer mon commentaire, celui qui précède. Un simple oubli, sans plus.N'y voyez pas une crainte de quelque critique, j'assume pleinement cette conviction très forte qu'il est tout à fait légitime et positif de viser l'assimilation des immigrants. Ceux qui nous choisissent à choisissant le Québec choisissent de devenir les nouveaux québécois de la majorité. Aucune raison pour que cette perspective de renaissance ne soit pas embalante.Pour tout le monde!... Sauf pour ceux qui choisissent de devenir des anglophones.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 septembre 2011

    J'ai plaisir à vous lire monsieur Marcoux.
    Vous confrontez le tabou par excellence du dossier de l'immigration: la question de l'assimilation.Sans cet objectif explicitement visé par une politique québécoise d'immigration, c'est la survie même de notre société qui est menacée. Quel peut bien être l'intérêt pour nous québécois francophones de laisser se développer chez-nous des groupes de nouveaux citoyens qui tourneraient le dos à notre culture, à notre histoire, à notre langue, à nos moeurs et coutumes ? Aucun intérêt bien évidemment! Et pourtant... Libéraux et péquistes poursuivent sur la voie du multiculturalisme. Les libéraux par souci de neutraliser le vote séparatiste, les péquistes par aveuglement volontaire par crainte de se faire taxer de xénophobes.
    En 1995 le vote massif des immigrés anglicisés nous a fait rater le pays. L'aveuglement volontaire des élites péquistes sur ces questions encore aujourd'hui les discrédite définitivement à mes yeux.Quand on a peur d'être soi-même au regard des autres, il est bien évident qu'on aura jamais le courage de faire ce qu'il faut pour devenir un pays.

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    1 septembre 2011

    Tant que le Parti Québécois continue à se conjuguer comme un verbe et non comme étant un nom propre, sa destruction sera inéluctable.
    JLPM