Guy Nantel, candidat à la direction du Parti québécois

De l’humour à la politique

Raison du refus:
Trop de citations d'autres sources. Merci de votre compréhension.

 




C’était devenu un secret de polichinelle… L’humoriste Guy Nantel fait finalement le saut en politique et se porte officiellement candidat à la direction du Parti québécois (PQ). À cet effet, il est de notoriété publique que Guy Nantel est un artiste engagé et que ses monologues regorgent d’allusions plus ou moins directes à la société, notamment la politique.

D’ailleurs, dès son premier spectacle, Par la porte d'en arrière, Nantel s'est imposé comme un artiste engagé qui n'a pas la langue dans sa poche. Son style allie humour d'observation et critique sociale, comme en témoignent ses spectacles La réforme Nantel, Corrompu, qui a remporté le Félix du Spectacle d'humour de l'année en 2010, et plus récemment, Nos droits et libertés.

S'il choisit maintenant de se présenter à la chefferie du PQ, c'est pour unifier le parti et remettre la question de la souveraineté du Québec à l'ordre du jour. « La raison pour laquelle j’ai décidé d’embarquer dans cette aventure-là : je pense que le Parti québécois a besoin d’être restructuré, a besoin d’être assumé, a besoin, certainement, d’être décomplexé et a besoin d’être uni également ».

S’il est élu chef du PQ, l'humoriste entend réduire son programme à sa plus simple expression : advenant sa victoire, « il n’y aurait aucune réforme sociale ou politique avant un référendum dans une première moitié d’un premier mandat ».

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/tout-ce-quil-faut-savoir-sur-guy-nantel/ar-BBZYqtF?ocid=spartandhp

Voyez le vox pop de Guy Nantel sur le climat ici

Biographie (Source : Wikipédia)

Guy Nantel est né dans un quartier modeste de Montréal. Il est le dernier d'une famille de 5 enfants. Durant son enfance, son père, alors chauffeur de taxi, tente sa chance à la collaboration de textes humoristiques dans des émissions de télé et de radio durant les années 1960 et 70 (Les Couche-tard, Le Festival de l'humour) mais sans trop de résultats. C'est toutefois la bougie d'allumage de la future carrière de son fils, qui lit secrètement les textes de son père et s'imagine lui aussi scripteur pour des humoristes.

Guy Nantel développe un goût pour la scène, alors qu'il entre au Cégep de Saint-Laurent, et se joint à la troupe de théâtre locale. C'est le coup de foudre. En 1988, il se présente aux auditions des Lundis Juste pour rire au Club soda. Bien que non choisi, il s'acharne à apprendre le métier qui le fait rêver, en jouant bénévolement les vendredis soirs dans un petit bar de la rue Saint-Denis à Montréal, le Salon des Cent. Il se promet qu'un jour il présentera ses monologues de l'autre côté de la rue, au prestigieux Théâtre Saint-Denis.

En 1988, il crée sa propre émission de télévision sur la chaîne communautaire : L'humour en coulisses. Il écrit et joue des sketches, les coréalise, interviewe les humoristes vedettes, organise la logistique des tournages : bref, il fait tout et apprend son métier en accéléré. Quelques mois plus tard, il entend parler de la création d'une toute nouvelle école pour les humoristes. Il s'y inscrit mais n'y est pas accepté d'emblée. Heureusement, le départ d'un étudiant ouvre une place à Nantel, qui termine son stage en 1989, diplôme en main.

À sa sortie de l'école, il fonde le quatuor humoristique Césars et ces salades (sic), en compagnie de trois des finissants. Nantel écrit la majorité des textes et trouve un producteur majeur qui présentera le premier et dernier spectacle du groupe, disparu en 1991.

Entre 1991 et 1993, Guy Nantel fait le tour des bars du Québec en solo et donne des spectacles, dans des conditions souvent minables. Mais c'est la bonne école, car les réactions du public sont très bonnes et Nantel se bâtit une solide réputation dans le milieu des bars.

En 1993-94, il participe à La Course destination monde à la Télévision de Radio-Canada, Nantel remporte cette compétition de réalisation de documentaires tournés à travers le monde. Cela change radicalement sa carrière. Il y obtient plusieurs prix, en plus de se voir offrir des emplois prestigieux, notamment à l'Office national du film et à Radio-Canada. Guy Nantel accepte de réaliser deux films mais écrit, simultanément, son premier spectacle humoristique solo, qu'il produit en compagnie de sa sœur et d'un ami.

Ce spectacle donne une grande visibilité à Nantel : il passe à la télévision puis est invité à faire des spectacles corporatifs, lui permettant de gagner sa vie convenablement. Malgré les moyens limités de la production, les critiques sont élogieuses. Même Clade Meunier, l'humoriste phare des années 1990, parle de Guy Nantel comme d'un des artistes les plus originaux de sa génération. À cette époque, le grand patron du Festival juste pour rire, Gilbert Rozon, entend parler de Guy Nantel et décide de se rendre au théâtre Gesu pour assister à son spectacle, puis l'invite à participer aux Galas Juste pour rire, au Théâtre Saint-Denis. Nantel y décroche le prix de la révélation de l'année.

L'organisme Juste pour rire décide ensuite de produire le second spectacle de Nantel ; Les vraies affaires. Ce spectacle remporte lui aussi un grand succès. Durant plus de deux ans, Nantel fait le tour des grandes salles québécoises. Au même moment, Télé-Québec lui offre un contrat à l'émission Il va y avoir du sport : Nantel doit y présenter un monologue, chaque semaine, sur deux sujets sociaux. C'est un succès, tant pour la carrière de l'humoriste que pour les cotes d'écoute de l'émission. Il s'attaque à divers sujets sociaux et politiques : la tragédie du 11 septembre, les accommodements raisonnables, la rectitude politique, la guerre, le suicide, la pédophilie, les jeux olympiques pour handicapés, etc. Pour Nantel, aucun sujet n'est tabou et c'est justement là qu'il forge sa réputation particulière, qui est de porter un regard drôle sur des sujets sensibles.

En 2006, le Festival juste pour rire décide de présenter à Nantes (France)) des galas hors du Québec, pour la toute première fois. C'est Guy Nantel qui a l'honneur d'animer ces galas et le public français a le coup de foudre pour les humoristes québécois. Durant 3 ans, Nantel anime ces galas, en compagnie d'humoristes vedettes du Québec, qui y débarquent pour une dizaine de jours.

En 2007, ses propos provocateurs concernant le dossier chaud des accommodements raisonnables suscitent des réactions jusqu'en France, ainsi qu'au Canada anglais, mais au Québec, on connait le style mordant de l'artiste et ce mélange de provocation et de candeur fait rire la grande majorité des gens.

En 2008, le Festival Juste pour rire offre à l'humoriste l'occasion d'animer son propre gala. Guy Nantel choisit pour thème le bilan de l'actualité des derniers mois. La formule fonctionne si bien qu'elle est renouvelée chaque année depuis.

L'année 2009 marque le lancement du troisième spectacle solo de l'artiste La réforme Nantel, mis en scène par Denise Filliatrault. Bien que ces deux artistes fréquentent des univers assez différents, leur union porte ses fruits. La critique reçoit ce spectacle de façon élogieuse. La réforme remporte un billet d'or ainsi que le Félix du meilleur spectacle d'humour, tout en étant mis en nomination à quatre reprises au Gala des Oliviers.

Le 13 février 2020 il se porte candidat à la chefferie du Parti québécois.


Henri Marineau, Québec


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2028 articles

  • 1 417 068

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé