De Barbara à Lysiane

Quebecistan


Quelques uns m'ont demandé pourquoi je ne commentais pas - ni ne réagissais - au commentaire sulfureux et puant d'une madame [Barbara Kay->1510]. J'y ai pensé. Mais je me serais sali à commenter ses propos. Son commentaire dans le National Post, entièrement endossé par son éditeur, est une honte.
On dirait que les Canadiens anglais, le Post de Diane Francis en particulier, aime particulièrement cracher sur le Québec. Cela doit faire partie de leurs réflexes identitaires. Pauvre pays qui ne peut se grandir qu'en montant sur la dépouille de ses adversaires.
Mais puique vous avez posé la question, je vais vous dire ce qui m'a fait le plus de peine. Ce sont les commentaires, à répétition, de Lysiane Gagnon dans le Globe & Mail. Ses opinions sur les souverainistes du Québec, et sur le sens de la manifestation «pour la paix» d'il y a dix jours, sont du même acabit que ceux de Barbara Kay.
Ces commentaires ont aussi deux fois plus de portée. Ils viennent d'une journaliste québécoise respectée - au moins parmi les lecteurs du Globe. Les Canadiens anglais adorent piétiner les Québécois. Mais ils apprécient davantage encore voir des Québécois piétiner d'autres Québécois.
Si j'osais - J'OSE! parce que je suis vraiment fâché... - je dirais à Barbara Kay et à son éditeur: « lâchez-nous avec 'notre' Lionel Groulx ». Plus de 90 % des Québécois ne l'ont pas connu. Arrêtez-nous de nous reprocher d'être du pays de Lionel Groulx, comme nous ne reprochons pas à Lysiane Gagnon d'avoir été longtemps intime de Sieur André d'Allemagne...


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