Pierre Karl Péladeau engrange d'autres appuis en provenance d'ex-élus péquistes de la Mauricie. Michel Morin, qui a représenté le comté de Nicolet, voit en lui l'homme de la situation.
Selon M. Morin, Pierre Karl Péladeau vient combler ce qui faisait cruellement défaut au Parti québécois: un chef qui a réussi en affaires.
«Longtemps on a reproché au PQ de ne pas être un parti d'affaires», a-t-il commencé. «Avec M. Péladeau, on aura un chef bien placé pour jeter un éclairage sur les lendemains économiques d'un "oui" à un référendum».
L'ancienne députée de Champlain, Noëlla Champagne, se range aussi derrière M. Péladeau. Elle dit apercevoir en lui rien de moins qu'un nouveau René Lévesque. Mme Champagne travaillera à la campagne de son poulain.
Sollicitée par d'autres candidats, elle a confié avoir accepté de signer d'autres bulletins de présentation, mais en servant un avertissement. «Je vous vois dans l'équipe, mais je ne vous vois pas et ne vous veux pas comme chef».
Mme Champagne avait signé, il y a quelques semaines, une lettre d'appui à M. Péladeau avec notamment les anciens ministres péquistes de la Mauricie: Yves Duhaime, Jean-Pierre Jolivet et Guy Julien.
L'ex-député de Saint-Maurice, Claude Pinard, a aussi donné son soutien à M. Péladeau. Il le voit comme le plus apte à relever le PQ et le considère comme un politicien de centre.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé