Le gouvernement refuse toujours de mandater le BAPE pour qu’il évalue les impacts de l’exploitation pétrolière sur Anticosti, mais le premier ministre, Philippe Couillard, a tout de même qualifié cette île de « milieu naturel unique au Québec » jeudi à l’Assemblée nationale. Québec solidaire réclame donc l’arrêt des travaux d’exploration en cours.
« Lorsque j’étais chef de l’opposition officielle, on se souviendra que je m’étais fortement opposé au projet pour lequel le Parti québécois avait tant d’enthousiasme », a réitéré le chef libéral, en référence à la décision du gouvernement Marois de financer à même les fonds publics des forages pétroliers sur l’île.
« Dans ce milieu naturel unique au Québec, a ajouté M. Couillard au cours de la période des questions, nous sommes pris avec un contrat qui a été signé par l’État du Québec, avec des pénalités importantes liées audit contrat signé par les gens qui, aujourd’hui, disent qu’ils sont des grands leaders dans l’environnement. Alors, on est pris avec le problème. »
Le premier ministre s’est d’ailleurs dit attaché « à la protection de nos beaux milieux naturels au Québec, ceux qu’on a, qui sont encore disponibles, qui sont encore vierges pour les prochaines générations ». Critiquant l’enthousiasme de la Coalition avenir Québec par rapport à l’exploitation pétrolière, le chef libéral a ajouté : « Comment peut-on concilier la volonté qu’on a de protéger nos milieux naturels avec cette illusion que l’avenir économique du Québec repose dans les hydrocarbures ? »
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