J'ai fait un constat en fin de semaine en observant à la télévision le conseil national du PQ et en regardant la carte électorale de la dernière élection provinciale au Québec l'an dernier.
D'abord en voyant les jeunes au PQ, sonner le cri d'alarme, on voit une grande lucidité chez les jeunes militants de brasser la cage, la démission de Catherine Fournier était un électrochoc. Cependant, la députée n'a pas mis grand chair autour de l'os pour son projet et Vigile nous apprend qu'elle a 1500 signatures pour lancer un nouveau véhicule de gauche souverainiste. Mais, n'est-ce pas le champ de QS ??? ou même du PQ social-démocrate par le passé ?
Le mystérieux Jean Martin Aussant n'a pas non plus manifesté d'intérêt pour revenir en politique. Le PQ est maintenant, la 3e opposition et je pense pourtant que le PQ, avec de la bonne volonté, un nouveau programme, un site web modernisé et un nouveau logo, tout en conservant, son nom historique, pourrait renaître de ses cendres.
La carte électorale que voici nous apprend ceci selon mon avis que je n'avais saisi à 100% avant aujourd'hui :
Voilà, en regardant attentivement, on voit que le PQ a été chassé sur l'île de Montréal laissant la gauche souverainiste de QS occuper le centre de Montréal. La CAQ a prit l'Est de l'île avec les libéraux, ces libéraux en voie de disparition dans le reste du Québec sont essetiellement fort dans l'ouest de Montréal, dans Chomedey et Ste-Dorothée, soit des zones très anglophones. Je pense que le Parti libéral du Québec va devenir un parti anglo-Montréalais, une sorte de Bloc Québécois anglophone sur la scène provinciale pour défendre les intérêts des anglos-québécois, ce qu'il est devenu de toute façon dans les faits.
QS devrait continuer de faire des gains dans Montréal dans les comtés du PLQ, le Parti Québécois qui était souvent trop à gauche, trop Montréalais a été purgé de son élément Montréalais par l'élection de 2018 ! Le Parti Québécois avec des élus des régions a donc la chance historique de devenir le parti souverainiste des régions et des banlieues et laisant les souverainistes plus à gauche à QS.
Le PQ aura à l'avenir la CAQ comme adversaire qui n'est pas un parti comme l'Union Nationale, un parti conservateur ou le PQ 2.0 mais bien un Parti libéral nationaliste des francophones 2.0 ! Legault ressemble plus à présent à Jean Lesage et à Robert Bourassa qu'à Maurice Duplessis, Johnson (Père) ou à René Lévesque. La CAQ a réussi à réunir les autonomistes du PLQ, de l'ADQ et du PQ dans un seul parti.
Le Parti Québécois devrait donc pouvoir devenir un parti plus ouvert aux indépendantistes conservateurs et libéraux tout en gardant les sociaux-démocrates modérés.
Un programme progressiste-conservateur indépendantiste pourrait rassembler la plupart des indépendantistes en dehors de Montréal. QS pourra toujours, temporairement, dans un gouvernement minoritaire, collaborer à réaliser l'indépendance de façon ponctuel. Mon texte précédent pour une alliance entre le PQ et QS pour réaliser la souveraineté ne peut se faire par une fusion complète des deux partis mais bien par un partage des comtés qui se fera pas par négociation mais bien par la force du vote et des choses.
Le PQ ne devrait donc pas essayer de ressembler à QS, ce qui serait une perte de temps et d'énergie. Dans le cas d'une refondation du PQ, espérons que Catherine Fournier aura la lucidité de choisir un des deux camps; PQ ou QS plutôt que de diviser encore plus le vote par la création d'un autre parti. Mon autre texte récent, pour un regroupement des indépendantistes, pourrait arriver seulement dans le cas de la mort du PQ qui n'est pas encore arrivée. Souhaitons plutôt un nouveau PQ pour faire face au défi du 21e siècle et un équilibre entre un État-providence bien géré (santé et services sociaux, éducation et sécurité sociale) et un État moins obèse, moins endetté et moins interventionniste excepté pour les infrastructures et les ressources naturelles. De plus, le PQ devrait proposer une baisse d'impôt pour la classe moyenne et les plus démunis pour rejoindre les travailleurs et les jeunes.
La ligne de faille entre le PQ et QS est d'abord sur la question identitaire et celle de l'immigration, ainsi qu'en raison d'un certain radicalisme de gauche chez QS !
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