Chialer pour chialer

Tribune libre

1ier juillet 2013
Chialer pour chialer
Depuis le début du conflit de la construction au Québec l’opposition crie sur tous les toits que le gouvernement doit adopter une loi spéciale forcant le retour au travail. Cependant le gouvernement du parti Québécois préférait une entente négociée avec les syndicats plutôt qu’une imposition de retour au travail.
Toutefois devant l’impasse des discussions, la pression constante des partis d’opposition et malgré une entente négociée avec plus de 60% des travailleurs le gouvernement se voit dans l’obligation de faire adopter cette loi spéciale forcant le retour au travail des 77 000 employés encore en grève.
Comment se fait-t’il que le leader parlementaire de la Coalition avenir Québec, Gérard Deltell trouve encore à chialer en mentionnant qu’il aurait dû être informé. De ce fait, dans une société démocratique qui reconnaît le droit de négocier et de faire la grève, l’annonce d’un retour forcé au travail est toujours une mauvaise nouvelle car ce sont les droits fondamentaux des travailleurs qui sont en cause.
De ce fait, après plus de 14 heures de débats, l'Assemblée nationale a adopté lundi, une loi spéciale qui force le retour au travail des 77 000 grévistes, mais pas aux conditions que souhaitait le gouvernement Marois.

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Jocelyn Boily152 articles

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1 commentaire

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    2 juillet 2013

    Monsieur Jocelyn, votre exercice d'écriture ici a consisté à résumer votre compréhension du journal du matin: négos trop lentes, pressions publiques, loi spéciale modifiée par l'opposition.
    Mais après???
    Continuez à lire les nouvelles, Monsieur Jocelyn: l'opposition appuie la requête patronale à l'effet de disposer de la main d'oeuvre à sa guise, la déplacer à volonté, sans tenir compte du temps supplémentaire, etc. Et le patronat sait qu'il profite de la tendance mondiale à briser les avantages syndicaux, dans une ambiance de désinformation médiatique qui dénigre les "méchants syndicats" qui font monter les prix!!!
    Monsieur Jocelyn, le gouvernement minoritaire a dû céder sous la pression de l'opposition favorable aux entrepreneurs qui veulent compenser la perte du patronage par la baisse des conditions d'emploi. L'opposition qui n'a pas digéré d'être devenue l'oppostion espère n'être plus l'opposition dans un an pour revenir en loi spéciale et forcer les travailleurs à accepter des conditions de travail quasi inacceptables pour faire vivre leur famille!!!
    Monsieur Jocelyn, vous voyez à la Commission Charbonneau, que les mafieux ne transigent pas avec le salarié mais avec le soumissionnaire de contrats... Quand on a compris ça, on ne se pose pas de question en campagne électorale: on élit à la majorité un gouvernement qui ne s'affiche pas ouvertement pour le travail au noir ou pour la dégradation des conditions de travail des honnêtes citoyens. Lisez Robert Barberis-Gervais:
    http://www.vigile.net/Un-dimanche-special-au-parlement