Le cas PKP

Ceteris paribus

(Toute chose étant égale par ailleur)

Tribune libre

Il est déplorable que PKP fasse l’objet, seul, de règlements et de mise en garde d’influences potentiellement indues, à titre de propriétaire d’entreprises médiatiques.

Tous, convenons, pour prendre le tout à l'endroit, que c’est inacceptable, en démocratie, de laisser une personne contrôler et influencer la parole sur la place publique, dans la démesure de ses droits de propriétaire. Manipuler le quatrième pouvoir en sous-main pour faire valoir ses propres idées politiques doit être proscrit. Baliser, tout au moins, ces mains invisibles s’impose. L’hypothèse PKP d’occuper une fonction visible, tout comme Paul Martin l’ex premier ministre, ne fait que rendre apparent ce que d’aucuns aiment montrer; les liens financiers puissants d’influences et leurs forces d’impact sur ce qui fait la nouvelle.

Conséquemment, il faudrait, par l’endroit, innover et mieux encadrer le droit aux opinions politiques et à cette liberté de presse politique. Il serait souhaitable de lier ces droits à la Charte des droits et libertés pour contrer les influences potentielles sans balises de transparence, de toutes ces sociétés de contrôle financier, telles détenues par les Desmarais et bien d’autres et, aussi, sociétés d’État, fédéralistes ou indépendantistes. Soulignons que les commissions Gomery et Charbonneau nous ont montré quelques-unes de ces forces occultes.

Et, par l’envers, un étiquetage rationnel des subjectivités en journalisme politique, afin de minimiser l’effet discréditant des informations perverses et aussi favoriser cette liberté créatrice, devrait être exploré.

Bref, le besoin d’un pare-feu pour protéger la liberté des opinions journalistiques de la finance et des financiers invisibles ou non n’est plus à montrer, mais à mettre en place.

Ne pas agir dans ce sens de subjectivité contrôlée pour tout cas ne fait qu’avantager les uns au détriment des autres. Telle, nous devons prévenir l’issu d’un seul cas et ne pas créer l’inévitable deux poids deux mesures dans un système déjà en mal d’équilibre.


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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    8 octobre 2014

    Le journaliste et animateur Pierre Craig, président de la FPJQ devrait nous dire où il était passé ses vingt dernières années.
    Lorsque Paul Desmarais Jr nous dit qu’il est « ridicule » de croire que sa famille « tire les ficelles » du monde politique, nous pouvons nous permettre d’en douter fortement. En fait, c’est tout le contraire.
    Il est pourtant de notoriété publique que Desmarais père a réussi à mettre au pouvoir les premiers ministres canadiens Pierre Trudeau, Brian Mulroney, Jean Chrétien et Paul Martin de façon successive. Depuis que Desmarais est devenu propriétaire de Power Corp., avec l’aval de l’establishment canadien anglo-saxon, ce dernier a exercé une influence dominante sur le calendrier politique et économique du Québec et du Canada.
    Au Québec, on sait aussi que Robert Bourassa ne prenait pas beaucoup de décisions sans consulter d’abord Paul Desmarais à qui il parlait régulièrement au téléphone.
    Jean Charest est également influencé par la famille Desmarais. En fait, ce sont des amis
    Voilà donc une toute petite démonstration du pouvoir qu’exerce la famille Desmarais sur l’avenir économique et politique du Canada, de l’Amérique du Nord, voire du monde.
    http://ledecodeur.info/2012/05/16/les-desmarais-mentent-cest-la-famille-la-plus-influente-du-canada/

  • Mario Boulet Répondre

    8 octobre 2014

    Monsieur Blondin,
    Au mois de janvier dernier, une chronique de Jean-Claude Pomerleau sur Vigile relatait un autre épisode du contrôle médiatique exercé par les Libéraux concernant la Caisse de dépôt:
    Comment expliquer l’absence d’acharnement sur le crash de la Caisse de dépôt
    À la toute fin, on voit un copié-collé de Monsieur Richard LeHir à propos d'un échange courriel qu'il a entretenu avec Monsieur Patrick Lagacé de La Presse. On voit de toute évidence, la convergence des médias appuyant la cause du PLQ. Les entretiens sont frappants.

  • Archives de Vigile Répondre

    8 octobre 2014

    @ François Ricard
    Vous avez raison un million de fois quand vous écrivez:
    Si les journalistes sont libres, alors M. Péladeau, ou comme propriétaire ou comme chef de parti, n’a pu et ne pourra jamais les influencer.
    Alors pourquoi toute cette tempête au sujet de M. Péladeau ? De quoi les journalistes libres ont-ils peur ?
    Ou ni auraient-ils que les journalistes de Québécor qui ne seraient pas libres ?
    Ou tous les journalistes nous mentent-ils et refusent d’admettre qu’ils ne sont pas libres ?
    Legault qui est en campagne pour déchoir PKP de ses droits civiques reconnus par la constitution de se présenter a un poste de député au motif qu’il serait propriétaire de médias est le premier qui as profiter de la liberté de presse que les médias de PKP lui ont offert .
    Les chroniqueurs caquistes comme Dumont et cie qui occuppent toute la place a LCN pour démoniser du matin au soir le parti québécois en sont la preuve
    Une liberté d’opinion qui n’existe pas pour les indépendantiste dans aucun des médias fédéralistes comme Gesca et Radio Canada ou toute les portes leur sont fermer a double tour
    La campagne de Legault visant a dépouiller et a déchoir PKP de ses droits de siéger comme député est illégitime et unique en occident
    PKP as t-il été accuser d'un quelconque crime ou d'avoir reçu de l'argent sale pour faire sa campagne comme un de ses candidats caquiste l'as été par un témoin a la commission Charbonneau?
    Qu'en est-il de l'objectivité de tout les journalistes caquistes de LCN et TVA comme Deltel et Armand Dubois qui se sont présenter pour le parti de Legault
    Le journaliste Armand Dubois a en outre été membre du comité exécutif du syndicat représentant les employés de TVA et est ensuite aller travailler chez les fédéralistes de Radio Canada .
    C'est toute cette gang la qui maintenant veullent déchoir PKP de ses droits civiques au motif qu'il possèdent une entreprise de presse qui en passant les as laisser dégobiller toute leur propagande anti parti québécois a journée longue a LCN
    La campagne de déchéance des droits civiques a l'encontre de PKP a laquelle se livre F Legault doit etre ammener devant les tribunaux pour que ses droits soient débattus en vertu de la charte
    Etre propriétaire d'un média ne constitue pas et n'est pas un crime et ne peut empêcher l'exercice de ses droits civiques a un poste électif qui sont des droits garantis par la constitution dont celui de se présenter a un poste de député
    Sa cause doit être plaider devant les tribunaux pour qu'il obtienne justice et dédommagement pour atteinte a ses droit constitutionnels de la part de Legault qui exige qu'il soit déchu de ses droits civiques sans aucune justification légale autre qu'il soit propriétaire de média dont Legault a lui même amplement profiter pour faire sa propagande politique fédéraliste

  • Archives de Vigile Répondre

    8 octobre 2014

    S. Jean: "un peuple qui a besoin d’un bon taureau pour défoncer la porte de ce misérable abattoir culturel et économique. Merci ET FONCEZ BONYEU ! ... Nous du peuple, on s’en fiche pas mal de qui sera celui ou celle qui défoncera cette maudite porte pour nous libérer dans NOS pâturages..."
    Paroles stimulantes s'il en est. Le doute demeure sur le "Nous du peuple..."
    Combien sommes-nous, encore?...
    ...car justement, PKP n'est pas Libéral, et les "manipulateurs de cerveaux" ont déjà commencé à nous travailler la "prudence"!

  • Serge Jean Répondre

    7 octobre 2014

    Si monsieur Pierre-Karl Péladeau souhaite sincèrement un pays souverain pour ce peuple, eh bien qu'il le fasse.
    Y a-t-il quelqu'un pour les endoctrinés du statut quo fédéraliste qui ferait vraiment l'affaire quand il s'agit de libérer un peuple?
    Monsieur Péladeau est là pour ouvrir le chemin, pour défoncer cet endoctrinement qui corrompt tout le peuple; ensuite on s'occupera de la banque du canada avec ses faux billets usuraires et toute sa fausse économie de riches et de pauvres (statut quo ).
    Si monsieur Péladeau était un libéral, on peut être certain que personne ne lui reprocherait rien« en haut » ce serait probablement un fantastique carnaval de lèche-culs. Oui cela les fait chier amèrement que cet homme ne fut pas libéral; pour une fois ne tombons pas dans le piège de la « prudence » des carriéristes profiteurs manipulateurs de cerveaux.
    Allez-y monsieur Péladeau, sonnez la trompette de la nation et nous vous suivrons non pas aveuglément, mais comme un peuple qui a besoin d'un bon taureau pour défoncer la porte de ce misérable abattoir culturel et économique. Merci ET FONCEZ BONYEU! ... Nous du peuple, on s'en fiche pas mal de qui sera celui ou celle qui défoncera cette maudite porte pour nous libérer dans NOS pâturages comme jadis il y a très longtemps.
    Serge Jean

  • François Ricard Répondre

    7 octobre 2014


    Les journalistes sont-ils libres ou pas?
    Tous les journalistes professionnels clament haut et fort qu'ils sont libres et ne se laissent pas dicter une ligne de pensée par leur employeur. Tous les journalistes de tous les médias, de Radio-Canada, de La Presse, du Soleil, de Québécor nous disent qu'ils sont libres.
    Si les journalistes sont libres, alors M. Péladeau, ou comme propriétaire ou comme chef de parti, n'a pu et ne pourra jamais les influencer.
    Alors pourquoi toute cette tempête au sujet de M. Péladeau? De quoi les journalistes libres ont-ils peur?
    Ou ni auraient-ils que les journalistes de Québécor qui ne seraient pas libres?
    Ou tous les journalistes nous mentent-ils et refusent d'admettre qu'ils ne sont pas libres?