«C’est l’heure critique» pour les transferts fédéraux en santé, dit Barrette

A28c48b72169327679185816f9e15be1

Le Québec va encore se faire avoir parce qu'il négocie sans rapport de force

Alors que la possibilité d’une entente avant le budget semble de moins en moins probable, le ministre de la Santé Gaétan Barrette interpelle la population pour faire fléchir le gouvernement libéral dans le dossier des transferts en santé.

« Appelez votre député fédéral. Tout le monde, appelez-les, vos députés fédéraux de tous les partis, a-t-il lancé mercredi dans une mêlée de presse au parlement. C’est l’heure critique pour eux autres et l’opinion publique jugera. »

Québec et Ottawa n’arrivent pas à s’entendre sur les transferts en santé, un dossier qui doit être bouclé avant le dépôt des budgets en mars. Le gouvernement Trudeau offre à Québec 2,5 milliards sur 10 ans, donc 230 millions cette année. Or ce n’est pas assez, juge Québec, qui s’attendait à recevoir 3 milliards.

Le Québec a peu d’outils pour faire flancher Ottawa, concède M. Barrette. « Le gouvernement fédéral s’est donné une loi qui lui donne tous les pouvoirs en transferts en santé. Ils ont le bâton au complet. La seule chose qui peut les faire bouger, c’est l’opinion publique. »

Le gouvernement Couillard n’est pas le seul dans cette situation. L’Ontario, le Manitoba, l’Alberta et la Colombie-Britannique sont dans la même impasse. Mercredi, M. Barrette a tenu à souligner que leur front commun dans ces négociations était « tout à fait uni ».
> Lire la suite de l'article sur Le Devoir


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé

-->