Bureau-Blouin sort de sa tanière

Tribune libre

Réputé pour être un ex-leader étudiant et un ex-politicien plutôt réservé, Léo Bureau-Blouin, à la suite de la déconfiture du PQ du 7 avril, s’est livré à un exercice de défoulement dans son analyse des faits qui ont conduit à cette défaite qui a fait aussi mal qu’un « coup de batte de baseball ».

Toutefois, au-delà du post-mortem de cette défaite péquiste, l’ex-député de 22 ans de Laval-des-Rapides s’en prend énergiquement à la ligne de parti, alléguant qu’il « faut passer dans un monde politique où on tolère la dissidence, même l’encourager, c’est ça, la démocratie…Une dissidence, ça veut dire la mort en politique, et si on veut que nos politiciens adoptent des comportements différents, va falloir changer cette façon de faire ».

Un argumentaire musclé de la part d’un jeune modéré qui écorche au passage un des irritants les plus polluants de la vie politique, à savoir la sacro sainte ligne de parti qui vient contrecarrer toute forme de désaccord pourtant indispensable à l’expression démocratique dans un sain et véritable débat public.

Et, si l’on désire attirer l’intérêt de la jeune génération pour les débats de société, on devra lui donner le droit de parole…Après tout, ne dit-on pas que c’est dans le choc des idées que jaillit la lumière ?

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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • Stéphane Sauvé Répondre

    25 mai 2014


    «Si les jupes de Pauline ne lui manquent pas, profitera-t-il de cette brève expérience dans un "vieux parti" pour faire le lien entre la jeunesse et le mouvement de libération du Québec ? A-t-il le numéro de Jean-Martin Aussant ? Et Martine Desjardins ? Et Simon-Pierre Savard-Trembl
    ay ? Et le Nouveau Mouvement pour le Québec ? Et les Jeunes Patriotes...»

    Ouhgo (Hugues) St-Pierre, 20 mai 13h57

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    20 mai 2014

    Léo retrouvera-t-il la vigueur politique qu'il cultiva dans le giron familial? Se souvient-il des débats du Carré Rouge? A-t-il encore des entrées dans les mouvements étudiants? Si les jupes de Pauline ne lui manquent pas, profitera-t-il de cette brève expérience dans un "vieux parti" pour faire le lien entre la jeunesse et le mouvement de libération du Québec? A-t-il le numéro de Jean-Martin Aussant? Et Martine Desjardins? Et Simon-Pierre Savard-Tremblay? Et le Nouveau Mouvement pour le Québec? Et les Jeunes Patriotes...