Brexit : le Parti travailliste ne veut plus négocier avec un gouvernement de Theresa May à « l’autorité érodée »

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L'islamo-collabo Corbyn veut demeurer dans l'UE

Les discussions ont fait long feu. Le Parti travailliste (Labour), principale opposition aux conservateurs au pouvoir, a annoncé, vendredi 17 mai, rompre les négociations entamées avec le gouvernement au sujet du Brexit.


Les discussions « sont allées aussi loin qu’elles le pouvaient », écrit Jeremy Corbyn, le leader du Labour, dans une lettre adressée à la première ministre, Theresa May. « Nous n’avons pas été en mesure de combler les importants écarts politiques entre nous », continue le dirigeant travailliste, malgré des échanges « minutieux et constructifs ».


M. Corbyn met surtout en avant « la faiblesse et l’instabilité croissantes » du gouvernement, alors que Mme May est défiée dans son propre camp au sujet du divorce avec l’Union européenne (UE) et a été poussée, jeudi, vers la sortie, par les ténors de son parti.


Pour le dirigeant travailliste, « l’autorité érodée » de Theresa May remet en cause sa capacité à « concrétiser tout engagement » pris au cours des pourparlers. La chef du gouvernement britannique a annoncé qu’elle quitterait ses fonctions après un quatrième vote sur le Brexit à la Chambre des communes, prévu début juin, probablement le 7 – un scrutin qui a peu de chances d’avoir une issue positive.


Mme May a déjà échoué trois fois à faire voter au Parlement l’accord de Brexit qu’elle avait conclu avec l’UE, et c’est pour trouver un compromis sur le texte que des négociations avaient commencé, en avril, entre le leader travailliste et la première ministre.


« Sans changement significatif, nous continuerons de nous opposer à l’accord », a averti Jeremy Corbyn vendredi, estimant que ce texte ne protège pas les emplois ou l’industrie manufacturière au Royaume-Uni.


Le Labour est partisan du maintien dans une union douanière européenne – qui instaure une politique douanière et commerciale commune – quand Theresa May a toujours affirmé vouloir en sortir pour permettre à son pays de conclure librement des accords commerciaux avec des pays tiers.


Le Brexit, d’abord prévu le 29 mars 2019, doit avoir lieu le 31 octobre au plus tard, un report décidé en avril pour éviter un « no deal », une sortie chaotique du Royaume-Uni.