[L'ambassadeur de Chine, dans une lettre aux journaux->2976],
invite implicitement le Premier ministre du Canada à
se mêler de ses affaires. Ses remarques nous comblent
de joie, lorsque l'on connaît Harper et ses amis et
adversaires politiques. En effet, ces gens n'ont-ils
pas privé les Québécois et les Québécoises de la plus
élémentaire des libertés en tronquant le référendum de
1995 par les votes illégaux (plus de 200,000, selon
certains et plus de 100,000 selon le DG des élections
s'appuyant sur les listes de la RAMQ) de fédéralistes
qui ne lésinent pas sur les moyens lorsqu'il s'agit de
sauver leur pays, et de garder d'autres citoyens et
citoyennes prisonniers du Canada qu'ils voudraient
pouvoir quitter?
Mais cette liberté ne fait pas
partie du droit des peuples et des personnes,
lorsqu'il s'agit du Canada. Voler un pays, selon les
fédéralistes à la sauce Harper, Martin, Chrétien,
Dion, Robillard et autres «sbires» d'outre Outaouais,
n'appartient pas au droit du peuple du Québec.
Ce
droit est réservé au Canada, celui qui a imposé deux
référendums à Terre-Neuve, en tronquant là aussi le jeu
référendaire démocratique, et à un gouvernement qui a
volé un pays aux Québécois.
Et ce sont ces individus
qui se permettent de donner des leçons aux Chinois et
à d'autres peuples du Monde sur les «Droits et libertés
des individus». Quel culot que possèdent ces
Anglo-saxons? Vouloir règlementer le monde selon leurs
critères n'est pas le moindre de leur défaut.
Voir
agir nos voisins du sud, ces autres anglo-saxons,
dans le monde, en passant par le Vietnam, l'Irak et
d'autres pays, n'est pas le moindre des paradoxes.
Construire une clôture à l'Allemagne communiste afin
de protéger leurs frontières, ne semble pas les
déranger autrement.
Et ces gens veulent donner des
leçons de bonne conduite sur les «Droits et libertés
des individus». Vraiment, M. Harper, sans oublier tous
vos compères/voleurs de pays, vous devriez vous
abstenir de donner des leçons au monde. Essayez
d'abord de respecter vos lois et vos concitoyennes et
concitoyens avant de faire la leçon aux autres.
Jacques Bergeron

Ahuntsic,Montréal