À tous les détracteurs du parti Québécois qui, depuis les dernières élections du 7 avril, n’arrêtent pas de le critiquer et de l’attaquer sur tous les fronts. Est-ce qu’on peut passer à autre chose et analyser la performance du parti libéral avec Philippe Couillard qui, après un mois de règne, renie ses promesses électorales?
Le premier ministre nouvellement élu vient de s’apercevoir que le Québec est en déficit et, malgré des promesses électorales de centaines de millions, a mis l’état Québécois au régime minceur. L’effort budgétaire demandé à l’appareil de l’État est substantiel et atteindra 3,7 milliards $ sous forme de coupes et des remises en question de dépenses prévues. Il ne faut pas oublier qu’avant le petit règne de 18 mois du PQ ce sont les libéraux qui ont géré la province durant 9 années.
Par ces coupures draconiennes il ne faudrait pas que le gouvernement provincial lance le Québec dans une récession. Toutefois comme celui du PQ, le ministre des Finances du PLQ, Carlos Leitao, évoque l'existence d'un déséquilibre fiscal et s'attend à recevoir de l'aide d'Ottawa pour parvenir à réduire son déficit budgétaire.
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2 commentaires
Marcel Haché Répondre
14 mai 2014o Carlos Leitao, évoque l’existence d’un déséquilibre fiscal et s’attend à recevoir de l’aide d’Ottawa pour parvenir à réduire son déficit budgétaire. J.B.
Et il pourrait bien obtenir ce qu’un gouvernement indépendantiste a déjà reçu du temps du gouvernement Landry, mais n’aurait jamais-jamais reçu le gouvernement Marois. Qu’est-ce à dire ?
a) le gouvernement Landry avait déjà perdu tout ressort, ce qui est la situation du P.L.Q. actuel.
b) au contraire,le gouvernement Marois constituait une menace, mais bien faible, compte tenu de sa situation minoritaire.
Fait longtemps que les rouges ne sont plus des adversaires. Ce sont des ennemis de l’Indépendance, qui devraient être traités sans plus aucun ménagement.
Pierre Gouin Répondre
13 mai 2014Les libéraux veulent notre bien
Les libéraux veulent rester au pouvoir, ils voient loin. Ils ne vont pas provoquer une récession, ils ne vont pas couper radicalement dans les dépenses. La crise est sous contrôle. Il ne faut pas croire que les gouvernements néo-libéraux profitent d'une situation budgétaire difficile pour appliquer leur programme. Au Canada comme ailleurs, ils ont créé eux-mêmes cette situation en légalisant l'évasion fiscale pour les plus riches et en coupant dans les taux d'imposition sur les revenus élevés. Pour s'assurer que l'état des finances demeure précaire ils gèrent l'ensemble des budgets courants sans rigueur et sans contrôle, comme le montre la croissance des dépenses sous Charest, et profitent de la panique pour s'attaquer aux programmes sociaux. Comme sous Charest, les nouvelles places en CPE viennent d'être gelées et elles seront nécessairement remplacées par des places en garderies privées qui coûtent pratiquement aussi cher en crédit d'impôt et grugent ainsi les revenus de l'État.
Finalement, on créé une impression de prospérité, nécessaire à la réélection, en investissant massivement dans les infrastructures publiques, ce qui amènera la dette à un niveau critique et obligera l'État à brader ses actifs les plus rentables au profit des complices du privé.
Les libéraux vont se donner du temps, ils savent où ils vont.