La point de l'iceberg s'apprête à émerger davantage

Au suivant...

Le mot d’ordre est lancé

Tribune libre

Considéré comme l'un des plus importants collecteurs de fonds pour le Parti libéral du Québec ainsi qu'un joueur clé dans le domaine de la construction au Québec au cours des années 2000, Marc Bibeau est un nom qui revient à plusieurs occasions dans le rapport de la commission Charbonneau, particulièrement de la bouche de l’entrepreneur Tony Accurso qui le rencontrait régulièrement pour lui remettre des enveloppes brunes contenant les contributions des employés de ses entreprises.

Toutefois, en ce qui a trait aux « retours d’ascenseurs », la Commission n’a jamais pu établir de liens directs entre les contributions au PLQ et l’octroi de contrats aux entreprises d’Accurso. Cependant, à cet effet, M. Accurso s’est montré plutôt louvoyant en alléguant que les contributions étaient perçues comme une police d’assurance. « On ne donne pas pour obtenir des contrats, on donne pour ne pas en perdre ». Avouons que, dans ces circonstances, les probabilités d’obtention de nouveaux contrats sont bonnes…moyennant, bien sûr, le versement d’une « police d’assurance ».

L’UPAC vient de réussir un grand coup de filet avec les accusations portées contre Nathalie Normandeau. Néanmoins, je suis d’avis que la pointe de l’iceberg s’apprête à émerger davantage des eaux troubles du PLQ avec, à son bord, le personnage de Marc Bibeau. Le mot d’ordre est lancé…Au suivant !

Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2093 articles

  • 1 472 374

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2016

    L'opération "damage control" est en cours.
    Hier, on a vu le comité d'éthique du PLQ se mettre à l'oeuvre afin de javelliser la réputation du PLQ.
    Aujourd'hui, dans Le Droit, le chroniqueur/éditorialiste Gilbert Lavoie nous a pondu une chronique digne du parrain Desmarais.
    - Malheureusement, Nathalie Normandeau paye pour les autres. Elle ne serait qu'une agnelle sacrificielle
    - Quand Marc Bibeau rencontraient les entreprises, il insistait toujours et beaucoup pour qu'ils invitent leurs employés à contribuer au PLQ. Il n'aurait jamais attendu de contributions de l'entreprise, elle-même. Si on ne l'a pas écouté. ce n'est tout de même pas parce qu'il n'a pas essayé. En tout cas, ce n'est pas de sa faute.
    - Pauvre Mme Normandeau! Financièrement et psychologiquement, il lui faudra beaucoup de courage (à ce point-ci, vous êtes censé essuyé une petite larme).
    - Le vrai responsable de tout ce gâchis serait Guy Chevrette, ministre du PQ dans le temps, qui n'a pas su écouté les mises en garde du DGE
    - Enfin, on n'oublie pas qu'en 1997, la firme Tecsult a aussi fait des contributions illégales au PQ. Et qu'en 2008, le rapport Moisan a accusé le PQ d'avoir fait preuve d'aveuglément volontaire.
    Si j'aurais un petit $2 sur la conclusion ultime de cette saga, je gagerais qu'à la fin on devra reconnaître que Renaud Lachance avait raison: Il n'y a pas de preuves suffisantes pour faire condamner qui que ce soit.
    Peut-être aussi que Mme Normandeau aura droit à une compensation pour les désagréments qu'on lui a causé