Cet article se divise en deux volets distincts:
Un premier volet informatif concernant la démocratie vénézuélienne du gouvernement révolutionnaire d'Hugo Rafael Chávez Frias.
Une feuille de route exhaustive des consultations populaires depuis 1998.
Un deuxième volet met sérieusement en garde contre une très probable tentative de déstabilisation jumelée à une campagne de dénigrement utilisant l'AMM (l'Arme de Manipulation Massive: les médias de masse et leurs bataillons de propagandistes).
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Dimanche 7 octobre 2012, ce sera jour d'élection au Venezuela.
Une fois de plus, l'électorat vénézuélien témoignera sa satisfaction face à la gouverne du Président Chávez et de son gouvernement révolutionnaire bolivarien.
Depuis 1999 Hugo Chávez que les propagandistes médiatiques appellent, dictateur, tyran ou dans le cas de Radio-Canada, «despote», a convoqué 14 fois la population vénézuélienne aux urnes. Dimanche prochain ce sera la 15e consultation populaire convoquée par le gouvernement révolutionnaire et la 16e depuis 1998.
Depuis le gouvernement dudit "dictateur" Hugo Chávez, il y a eu six référendums, trois élections présidentielles dont une générale (présidentielle, parlementaire et régionale), trois autres élections régionales, deux autres parlementaires ainsi qu'une élection pour former une Assemblée constituante.
Pas si mal, pour une dictature !
Voici la liste détaillée des consultations populaires depuis 1998
- 1 - 6 décembre 1998
Élection présidentielle
Chávez est élu Président avec 56,20 % des voix.
Avec la majorité la plus forte en quarante ans.
Une participation de 63,45 % (6 988 291 votants)
http://es.wikipedia.org/wiki/Elecciones_presidenciales_de_Venezuela_de_1998
- 2 - 25 avril 1999
Référendum en deux questions
pour avoir si la population appui ou rejette
1 - la formation d'une Assemblée constituante.
et 2 - les bases de son fonctionnement.
Avec une participation de 37,65 % de la population (4 129 547 votants)
87,75 % ont répondu OUI à la première question en appui à sa formation
et 81,74 ont répondu OUI à la deuxième question en appui à son fonctionnement.
http://es.wikipedia.org/wiki/Refer%C3%A9ndum_constituyente_de_Venezuela_de_1999
- 3 - 25 juillet 1999
Élections de l'Assemblée constituante
pour désigner les 131 membres devant élaborer une nouvelle Constitution.
Sur 1 171 candidats se présentant, 900 sont opposés à Chávez.
Malgré ce fait 125 chavistes, dont plusieurs représentants indigènes, sont élus, soit 95% de l'Assemblée constituante, ne laissant que six sièges aux représentants de l'oligarchie.
http://es.wikipedia.org/wiki/Asamblea_Nacional_Constituyente_de_Venezuela_de_1999
- 4 - 15 décembre 1999
Référendum pour faire approuver la nouvelle Constitution
Constitution qui inclus, entre autres, une nouvelle clause offrant la possibilité
à la population de révoquer à partir du mi-mandat tout élu si au moins 20 % de la population représenté par cet élu le sollicite
Dans le cas du Président il faut donc au moins 20% de la population du Pays.
Cette nouvelle Constitution ayant 350 articles sous 9 thèmes
est approuvée par 71,78 % des votants
avec un taux de participation de 44,38 % (4 819 056 citoyens vénézuéliens).
http://es.wikipedia.org/wiki/Refer%C3%A9ndum_constitucional_de_Venezuela_de_1999
- 5 - 30 juillet 2000
Élections générales (présidentielle, régionales et législative)
Chávez réélu sous sa nouvelle Constitution
avec 59,76% des voix
et une participation de 56,63 % (6 237 276 citoyens)
http://es.wikipedia.org/wiki/Elecciones_generales_de_Venezuela_de_2000
- 6 - 3 décembre 2000
Référendum syndical
Consultation de la population sur l'opportunité ou non de «rénover» la direction des dirigeants des travailleurs du pays.
Les citoyens se prononcent à 62,02% pour cette «rénovation» (le changement des dirigeants).
Faible participation: 23,5 soit 2 632 523 sur les 11.202.214 d'inscrits.
http://es.wikipedia.org/wiki/Refer%C3%A9ndum_sindical_de_Venezuela_de_2000
- 7 - 15 août 2004
Référendum révocatoire
L'opposition ayant réussi à réunir le nombre de signatures requis
Chávez est le premier à devoir affronter un référendum révocatoire qu'offre sa nouvelle constitution.
L'opposition exige une question ayant pour réponse OUI pour le renvoi du Président et NON pour lui exprimer sa confiance, son non-renvoi.
D'où le slogan « ¡ Chavez NO se va! »
Des images et des témoignages lors de la campagne référendaire:
http://cybersolidaires.typepad.com/ameriques/2006/11/vnzuela_la_paro.html
Le NO en faveur de Chávez l'emporte avec 59,10% des voix
La participation est de 69,92% des 14 037 900 citoyens inscrits.
Plusieurs citoyens au Venezuela, avant l'arrivée du gouvernement Chávez n'existaient même pas aux yeux des gouvernements précédents et ne pouvaient donc se prévaloir de leur droit de vote. Chávez organise une campagne de sensibilisation à la démocratie et offre des cartes de citoyenneté (cedula) à tous les citoyens, même aux indigènes des régions les plus reculées.
Misión Identidad
Se dice:
« la Misión Identidad nació para cumplir el mandato de la Constitución y permitir el derecho a la existencia de miles de venezolanos olvidados. »
Traduction:
Il est dit:
« La mission «identité» a été mise en place afin de répondre aux exigences de la Constitution en permettant le droit «d'exister» à des milliers de Vénézuéliens «oubliés». »
9 815 631 citoyens ont donc été voter au référendum du 15 août soit 3 578 355 votants de plus qu'à l'élection de juillet 2000.
http://es.wikipedia.org/wiki/Refer%C3%A9ndum_presidencial_de_Venezuela_de_2004#Recolecci.C3.B3n_de_firmas_de_la_oposici.C3.B3n
- 8 - 31 octobre 2004
Élections régionales
élections de 22 gouverneurs, 322 mairies et 2 districts (la Capitale et del Alto Apure, région reculée au sud-ouest longeant la frontière colombienne)
Hugo Chávez remporte une nette victoire en élisant 20 gouverneurs chavistes sur 22. L'opposition perd donc six gouverneurs de ses huit présents avant l'élection.
Quant aux mairies, les chavistes en raflent 270 des 332 soit 83 % des municipalités.
La participation: 45, 7% (6 813 536 votants)
http://es.wikipedia.org/wiki/Elecciones_regionales_de_Venezuela_de_2004
- 9 - 4 décembre 2005
Élections parlementaires (167 députés de l'Assemblée nationale)
Le parti d'Hugo Chávez (Mouvement Ve république (MVR)) remporte 114 des 167 sièges.
Faible participation de 25,26 % (3 604 741 votants)
http://es.wikipedia.org/wiki/Elecci%C3%B3n_parlamentaria_de_Venezuela_(2005)
- 10 - 3 décembre 2006
Élection présidentielle
Chávez l'emporte haut la main avec 62.84% des voix (7 309 080 de votants)
Forte participation : 74,70% (11 790 397 votants)
http://es.wikipedia.org/wiki/Elecci%C3%B3n_Presidencial_de_Venezuela_(2006)
- 11 - 2 décembre 2007
Référendum pour faire approuver une réforme majeure de la Constitution, soit la modification de 69 articles de la Contitution de 1999.
Présenté en deux blocs distincts à approuver.
Le Bloc A consistant à 46 modifications proposées par le Président Chávez.
et le Bloc B étant 23 modifications proposées par l'Assemblée nationale.
(Voir un résumé des points dans mon article du Devoir relégué en commentaire (le dernier au bas) sous l'article du propagandiste Serge Truffaut.)
Ce référendum fut la seule défaite du gouvernement Chávez.
Il reconnut rapidement sa défaite et abandonna cette réforme en profondeur.
Le résultat fut tout de même serré.
Le Bloc A (propositions de Chávez) fut rejeté par 50,65% des voix soit 4 521 494 votant contre et 49,34 % en faveur, soit 4 404 626 votants pour. Une mince majorité de 116 868 citoyens a rejeté les propositions Chávez
Le Bloc b (propositions de l'Assemblée nationale) fut rejeté avec une marge légèrement supérieure par 51,01% des voix soit 4 539 707 votant contre et 48,99 % en faveur, soit 4 360 014 votants en faveur. Une majorité de 179 693 citoyens a rejeté les propositions de l'Assemblée nationale.
La participation: 55,90% (9 002 439 votants)
http://es.wikipedia.org/wiki/Refer%C3%A9ndum_constitucional_de_Venezuela_de_2007
- 12 - 23 novembre 2008
Élections régionales
22 gouverneurs, 328 maires, 233 députés aux conseils législatifs provinciaux, 8 députés indigènes aux conseils législatifs et 13 conseillers municipaux métropolitains.
http://www.smartmatic.com/francais/cas-deetude/view/article/venezuela-regional-elections-2008/
Résultats:
17 des 22 gouverneurs restent chavistes.
Cependant, l'opposition obtient une victoire morale en contrôlant désormais cinq États et la mairie de Caracas.
Taux de participation record de 65,45% (11 052 674 votants)
http://es.wikipedia.org/wiki/Elecciones_regionales_de_Venezuela_(2008)
- 13 - 15 février 2009
Référendum pour une réforme plus modeste de la Constitution.
On propose la modification de seulement 5 articles de la Constitution de 1999.
L'article qui retient l'attention des propagandistes internationaux est l'article 230 qui disait que le Président ou la Présidente pouvait se faire réélire une seule fois.
La modification de l'article dit que le Président ou la Présidente peut se faire réélire, point. ( Comme chez nous finalement! )
Avec une autre fois, un nouveau record de participation de 69,92% (11 724 224 votants), Chávez gagne son référendum.
54,86% des votants approuvent (6 319 636 votants)
contre 45,13 % qui rejettent les modifications (5 198 006 votants)
Une majorité de 1 million 121 mille 630 citoyens en faveur des modifications.
http://es.wikipedia.org/wiki/Refer%C3%A9ndum_constitucional_de_Venezuela_de_2009
- 14 - 26 septembre 2010
Élections parlementaires
pour élire les 165 députés de l'Assemblée nationale
ainsi que 12 députés pour le parlement Latino-américain.
Victoire chaviste moins éclatante.
Le parti PSUV (chaviste) remporte seulement 98 des 165 sièges
Les deux partis de l'opposition remportent les 67 autres sièges.
La participation: 66,45% (11 097 667 votants)
http://es.wikipedia.org/wiki/Elecciones_parlamentarias_de_Venezuela_de_2010
- 15 - 5 décembre 2010
Élections régionales partielles
2 gouverneurs, 11 mairies
Les chavistes (Polo Patriótico) remportent 1 gouverneur et 7 mairies
tandis que l'opposition (Mesa de la Unidad-Patria Para Todos)
remporte aussi 1 gouverneur, mais seulement 4 mairies.
La participation: 54.07%
http://es.wikipedia.org/wiki/Elecciones_regionales_de_Venezuela_de_2010
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Dimanche le 7 octobre 2012, nous en serons donc à la 16e consultation populaire depuis l'élection d'Hugo Rafael Chávez Frias en 1998.
Peu de Pays consultent autant leurs citoyens.
La démocratie, dit-on, c'est le pouvoir du peuple.
La moindre des choses, c'est avoir le courage de le consulter.
Pour un gouvernement, il est plus facile d'imposer ses politiques que de les faire approuver par ses citoyens auxquels, dit-on, il est au service.
Nos démocraties "représentatives" (sic) sont très relatives.
Le système électoral vénézuélien est considéré comme un des meilleurs au monde selon plusieurs organismes, dont l'Institut Carter qui surveille sur place les scrutins vénézuéliens depuis des années.
Même chose pour la FDA canadienne (Foundation for Democratic Advancement) qui a accordé une cote de A+ en ce qui a trait à la loi électorale et son application.
La FDA a situé le Venezuela en première place mondiale de la justice électorale, avec 85 points et une qualification A+. C'est quand même assez bien pour une "dictature" (sic).
Voici le rapport de 38 pages de la FDA disponible ici.
De son côté, l'ex-Président états-unien, Jimmy Carter, va même jusqu'à affirmer que le processus électoral du Venezuela est le « meilleur du monde »
Il fait l'éloge de la technologie de vote électronique de Smartmatic, qui facilite la vérification des résultats et il dit que:
«sur les 92 élections dont nous avons surveillé le déroulement, je dirais que le processus électoral du Venezuela est le meilleur du monde » !
Malgré cette feuille de route démontrant éloquemment les qualités démocratiques du gouvernement révolutionnaire d'Hugo Chávez et malgré les évaluations faites par ces différents organismes évaluant la qualité démocratique des scrutins, certains propagandistes professionnels au service des médias de masse, telle Radio-Canada ou le journal Le Monde pour ne nommer qu'eux, persistent à mettre en doute les valeurs démocratiques d'Hugo Chávez. Le Monde insinue qu'il y a une sorte de dictature au Venezuela, tandis que Radio-Canada insinue qu'Hugo Rafael Chávez Frias est un «despote» !
En 15 scrutins, seul un fut perdu par le gouvernement d'Hugo Chávez. Il s'agit du référendum de 2007 où une réforme très importante de la constitution avait été proposée à la population.
En 2009 un autre référendum demandant une modification moins en profondeur de la constitution fut par contre approuvé par la population vénézuélienne. Un des points modifiés fut l'abolition de la limite du nombre de mandats consécutifs, comme nous avons au Québec et au Canada ainsi que dans plusieurs Pays du monde occidental.
Malgré ces excellentes cotes et cette excellente performance électorale du gouvernement révolutionnaire bolivarien de Hugo Chávez, ceux qui contrôlent la presque totalité du monde aimeraient bien voir ce gouvernement « qui n'en fait qu'à sa tête », s'écrouler ou disparaître.
Mais malheureusement, de fois en fois, la population appuie de façon claire son Président. Plusieurs citoyens affirment même être prêts à donner leur sang pour ce Président qui leur a rendu leur dignité de citoyen et d'Êtres Humains en plus d'avoir conquis la souveraineté de leur Pays au niveau énergétique (pétrole) et économique (multiples nationalisations). Ils disent avec satisfaction: « aujourd'hui le pétrole nous appartient » et pour preuve, il n'y a qu'à voir le prix à la pompe: quelques sous le litre. (On aimerait en dire autant!)
Mise en garde
Les périodes électorales et les scrutins sont des occasions en or pour les tentatives de déstabilisations.
Il est plus que probable que dimanche prochain ne fasse pas exception à la règle.
L'Arme de Manipulation Massive (l'AMM) a mis en place le préalable à la fameuse et classique contestation du vote.
Il est plus que probable que l'on va crier à la fraude. Il n'y a qu'à voir le maquillage de la réalité qui prépare le terrain.
On dit:
« Le candidat vénézuélien Henrique Capriles, à la tête d’une coalition de partis d’opposition, talonne Hugo Chavez dans les sondages. Une remontée significative qui inquiète le président sortant. »
Oh ! Le résultat serait donc serré !
On parle de sondages qui mettent les candidats au «coude à coude» !
On dit:
«Hugo Chavez et son adversaire Henrique Capriles sont au coude à coude selon deux instituts de sondage, l’institut Consultores place le gouverneur de l’État de Miranda en avance sur son rival socialiste –
Plusieurs médias maniant habilement l'Arme de Manipulation Massive parlent d'un fameux institut, «l’institut Consultores», une sorte d'OSDH des élections vénézuéliennes. Cet institut soudainement reconnu par tous ces grands médias de l'AMM place même le vaillant Capriles en tête:
Le Nouvel Observateur dit:
« l'institut Consultores 21 voyant même Capriles devant Chavez avec 46,5% des intentions de vote contre 45,7%. »
Tout est mis en œuvre pour nous offrir la virtualité que le vaillant Capriles a des appuis massifs dans la population:
« Venezuela: rassemblement géant pour l'opposant Capriles»
L'AMM opère à l'unisson :
« Venezuela: Rassemblement monstre pour Capriles»
« Venezuela: des centaines de milliers de partisans de Capriles à un meeting géant»
Une telle démonstration nous inculque au cerveau que pour Hugo Rafael Chávez Frias, les heures sont comptées !
La violence: des munitions pour l'AMM
On note aussi qu'on attise les tensions sur le terrain et que ces incidents violents sont utilisés comme munition pour l'Arme de Manipulation Massive.
Le titre de l'article du Nouvel Observateur:
« Deux opposants vénézuéliens tués par balles »
La table est mise pour la violence.
Le Monde titre :
« Présidentielle sous tension au Venezuela»
On rapporte que :
« Trois militants de l'opposition ont été tués par balles, à Barinitas, dans le sud-ouest du pays, alors qu'ils participaient à une manifestation en faveur de Henrique Capriles Radonski, le candidat de l'opposition. »
Il est clair que des groupes tentent de mettre en place un climat de violence et de confrontation.
Le Huffington Post n'y va pas de main morte, il titre:
« Le socialisme ou la mort» !
On dit:
« Plus que quelques jours avant les élections présidentielles et le suspens reste entier. »
Le suspens ???
Il y a un suspens ???
Il n'y a absolument aucun suspens. Hugo Chavez comme toujours mène nettement.
Il est clair qu'on met en place une réalité virtuelle afin de préparer les cerveaux à ce que l'on souhaite installer au lendemain du scrutin. Presque assurément on va crier à la fraude et probablement que des groupes très organisés se préparent déjà à enclencher des mouvements de foules en colère.
Comme lors de la tentative de Coup d'État d'avril 2002, on va tenter de favoriser l'affrontement entre manifestants opposés. Possible que des snipers soient déjà engagés pour alimenter en munitions (en morts) l'Arme de Manipulation Massive.
Le Venezuela aura-t-il sa Neda vénézuélienne ?
Espérons que non, mais il est clair que ce type de munition est privilégié par l'AMM.
Ceux qui contrôlent presque la totalité du monde souhaitent ardemment la chute d'Hugo Chávez et ce n'est absolument pas pour le bien des Vénézuéliens et des Vénézuéliennes.
Serge Charbonneau
Québec
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2 commentaires
Oscar Fortin Répondre
4 octobre 2012Je ne puis m'empêcher d'ajouter à l'article de M. Serge Charbonneau cet autre article qui met en évidence la désinformation au service des oligarchies et de l'empire. Voyez par vous-mêmes.
http://www.alterinfo.net/Venezuela-ce-que-ne-dit-pas-le-journal_a82137.html
Oscar Fortin Répondre
4 octobre 2012Merci, M. Charbonneau pour cet excellent article. Le caractère démocratique de l’homme qu’est Hugo Chavez est mille fois supérieur à celui de nos propres dirigeants, Harper et les autres. Lui, il ne craint pas les consultations populaires, elles sont son inspiration et son carburant. Il a même vécu un référendum de destitution sollicité par l’opposition, en 2004 qu’il a évidemment remporté haut la main. Chavez est le symbole du pouvoir du peuple pour le peuple. Les Vénézuéliens se reconnaissent en lui et lui en eux. Une authentique démocratie que les oligarchies ne peuvent tolérer. Le pouvoir ne leur appartient plus, il est du peuple et pour le peuple.
Ne trouvez-vous pas contrastant l’attitude de ces oligarchies et de l’empire qui s’est reconnue sans sourciller dans les élections frauduleuses du 1er juillet dernier au Mexique? Ils se sont tous empressés dès les petites heures du matin à reconnaître comme exemplaire cette élection remportée par le représentant du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI), allié inconditionnel de ces derniers. Des tonnes de documents prouvant les fraudes n’y firent rien. L’élu est un des leurs et l’élection ne peut qu’être irréprochable.
Au Venezuela, le 8 au matin, on criera sans doute au scandale et on disqualifiera les observateurs et l’on se moquera de la déclaration de Jimmy Carter.
Sur le même sujet, celui des élections du 7 octobre, je vous réfère à un article tout récent, placé sur mon site internet.
http://humanisme.blogspot.ca/2012/10/elections-presidentielles-au-venezuela.html