Message aux Beaucerons

Assez, c'est assez!

Tribune libre


À toutes les fois que Maxime Bernier accapare les journalistes assoiffés de sensationnalisme, je me demande quelle sottise il va nous sortir! On ne compte plus les bévues dont il a fait étalage! La dernière, mais non la moindre, concerne sa déclaration sur la loi 101 :

« C’est comme au Québec, nous n’avons pas besoin de la loi 101 pur protéger la langue française. Ils savent que nous parlerons français encore longtemps, je crois bien! »

Eh bien, moi, je crois bien que des propos aussi insipides ne font que banaliser l’importance de maintenir bien vivante la loi 101, voire même de la renforcer, notamment aux chapitres de la réglementation de l’affichage commercial contenue dans la loi 178 et des dispositions de la loi 86 concernant l’élargissement de l’accès à la langue anglaise dans les écoles.
Si monsieur Bernier vise la une, il l’obtient par ses déclarations « fracassantes »! Toutefois, si le lecteur est allumé le moindrement, il se retrouve devant la queue d’un paon aux couleurs plutôt fades. Tant que nous élirons des députés aussi imbus de pouvoir au détriment des intérêts de leurs électeurs et envoûtés par leurs intérêts personnels, le politique ne volera pas haut et continuera de prêter flanc à la critique.
Jusqu'à quand les électeurs beaucerons, doués, à mon sens, du gros beau sens qui a fait d’eux des bâtisseurs reconnus au Québec et de fiers défenseurs de leur identité québécoise, mettront-ils leurs souches sur l’accotement de l’autoroute Robert-Cliche?
J’ose croire qu’au prochain scrutin fédéral, au moment où ils auront à placer leur X sur le bulletin de vote, les Beaucerons poseront le dernier clou sur le cercueil politique de Maxime Bernier! Assez, c’est assez! En attendant, chers Beaucerons, si jamais, vous entendez un jour une déclaration de votre député qui va dans le sens de vos intérêts collectifs, faites-moi signe!
Henri Marineau
Québec

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Henri Marineau2092 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    12 février 2011

    Les Beaucerons votent à droite depuis longtemps.On s'étonne même qu'ils aient baptisé une autoroute du nom de Robert Cliche,un homme exceptionnel sur tous les plans.
    Pourtant un des leurs,celui-ci s'est présenté une sinon deux fois comme candidat au poste de député et ils lui ont préféré un...créditiste.Depuis,ils ont élu des adéquistes et ce conservateur Bernier.
    Allez donc comprendre...