Arrêter les hostilités contre les Québécois

Normand Bélair

Tribune libre

Nous vivons une page d’histoire qui nécessite la mobilisation de tout le monde contre l’assaut déclaré des égoïstes qu’est rendu le parti libéral sous le contrôle des trois médecins auto-proclamés Empereur de notre contrée provinciale. Qui sera le chef de l’opposition pour neutraliser ces actions prises contre la social-démocratie qui caractérise le Québec que nous avons construit et que nous connaissons aujourd’hui ?

Qui sera le nouveau chef ? Ce nomme-t-il Cloutier, Lisée, Péladeau, Legault Kadir ou David ? Le quel prendra le devant pour unir tous ces forces, présentement éparpillé ?
Il est triste d’assister impuissant à la destruction de qui nous sommes.
Ce que Couillard nous présente, ça nous ne ressemblent pas ! Nous n’avons pas voté pour ça et nous ne voulons pas ça !
Qui va prendre les devants ? Est-ce seulement moi, où au contraire, je ne vois personne ayant les capacités d’unifier toutes ces forces vives ? Je me sens comme un orphelin n’ayant personne dans laquelle mettre ma confiance, pour la suite des choses. Justement, partout, autour de moi, je ne vois qu’indifférence ; la peur, et l’espoir de ne pas être touché par ces assauts. Je me cherche un chef. Je veux voir un leader se proliférer qui va se battre contre le démantèlement de l’état du Québec en réunissant tous les partis politiques actuels qui s’opposent à ces offensives.

Tant d’espoir d’avenir pour nous, je vois, s’envoler par des beaux-parleurs qui n’ont qu’un seul but rendre le Québec un grand lieu d’utilisateurs-payeurs. Vont-ils nous demander de produire nos talons de chèque à chaque fois que nous utilisons un parcomètre ?
Va-t-on payer le passage du Pont Champlain selon notre barème de paie ?
Il n’a pas de fin à la justification du système d’égoïsme que le présent gouvernement veut mettre en place.
À nous de manifester notre désaccord et de se rallier derrière une personne, un chef.
Oui, un tarif unique en garderie est plus simple à gérer. Tout comme la santé, l’entrée à l’éducation supérieure, les parcomètre, et oui le futur pont de remplacement, doit rester sans péage.
Le temps presse, à vous, à toi, à nous tous de dire collectivement que le plan présenté pour nous garder dans une position de dépendance envers le fédéral ; une position de constante bataille un envers l’autre pour avoir plus de droit que l’autre ; une perspective présentée par un gouvernement qui a déjà vieillit plus vite que son terme ; doit être stopper immédiatement.
Où êtes-vous chef ?


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3 commentaires

  • Normand Bélair Répondre

    27 novembre 2014

    @ Marcel Haché:
    ««Pour ma part, je n’en vois qu’un.»»
    Et pouvez-vous partager ce nom?

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    25 novembre 2014

    Pour ajouter à cette fresque d'un Québec mou, mentionnons le manque d'intérêt pour le français.
    Voyons ces quelques pages du Journal Mtl, aujourd'hui, qui étalent la publicité vicieuse du pas-comic Sugar Sammy. Ce type a basé sa carrière sur la déclaration bien connue de Parizeau: le vote ethnique! Et quand il vomit sur le français qu'il croit surprotégé, il surveille les protestataires pour les réduite aux "quelques toujours les mêmes qui chiâlent" (manquent d'humour). Lui qui se lève à tous les matins pour dénigrer Parizeau, qui avait pourtant raison puisque(tous) les Anglos votent en bloc contre le français.
    Et que fait le journal? Il se colle au pas-comic en suggérant que "certains le trouvent raciste", "ceux qui n'aiment pas son humour"... Et on isole le jeune avocat qui a pris la peine de faire une plainte contre lui à l'OQLF.
    Et que font les Québécois? Ils le nomment meilleur humoriste de l'année!...
    Beaucoup de commotions cérébrales au Québec!

  • Marcel Haché Répondre

    25 novembre 2014

    Vous en voyez beaucoup de candidats vous, Normand Bélair, qui sont capables de s’adresser aux québécois en faisant corps avec Nous plutôt qu’avec les militants du parti ? De tous ces candidats celui qui, devenu chef, serait assez capable de dire sa vérité, et qui ne serait pas toujours celle du parti ? C’est-à-dire un chef qui, bien que charismatique, possèderait cette chose rare: du leadership…
    Vous en voyez beaucoup de candidats indépendantistes qui sont capables de s’adresser à Nous sans en référer chaque fois à tous les grands mentors et tous les petits apparatchiks péquistes, qui piétinent depuis 40 ans, sans en référer à tous les dogmatiques du saint programme de l’Indépendance, comme naguère ces soviétiques gardiens du Plan Quinquennal, et qui tous ensemble veulent bien d’un chef à la condition qu’il se comporte comme un perroquet de leurs analyses et de leurs stratégies qui n’ont jamais hélas, mais jamais-jamais marché depuis 40 ans ?
    Vous en voyez beaucoup de candidats assez déterminés pour aller de l’avant, être naturellement winners… et sortir notre Cause de son état actuelle ? Pour ma part, je n’en vois qu’un. Je crois même qu’il n’y en a pas plus qu’un depuis très-très longtemps, en fait depuis longtemps avant le premier de nos deux référendums.
    Il se passe enfin quelque chose dans le mouvement indépendantiste. Vrai que ce n’est encore qu’une étincelle…