Après L’ALENA voici L’ALENAI

Si nous laissons faire ce pitoyable personnage, il faut s’attendre à ce que le Québec de demain ne nous ressemble plus!

Tribune libre

Après L’ALENA voici L’ALENAI
Après la Russie, le Danemark, la Suisse, le premier ministre Charest débarque en Inde avec 2 ministres, 125 gens d’affaires et des représentants de sociétés d’État.
Jean Charest gère le Québec à distance ne vous inquiétez pas, tout va très bien madame la marquise!
Ce misérable pantin manipulé par la haute finance est en voyage formule tout inclus, avion, hôtel repas et cocktail pour ses ti-zamis! Combien il en coûtera à nous contribuables pour ce voyage?
Charest prépare le Québec à une nouvelle alliance avec l’Inde. ( l’ALENAI)
Si vous voulez l’heure juste avec Charest il vous suffit le lire sa déclaration dans le Devoir de ce matin du 3 février, vous voulez avoir un vrai portrait, mettez-le au négatif. C’est à dire qu’on devrait lire « Jean Charest veut s’assurer que l'objectif de la mission est de localiser les emplois du Québec vers l'Inde. On est ici parce qu'on veut créer des jobs à BOMBAY en investissant en Inde, a-t-il dit. Et on ne reprochera à personne de mon gouvernement de vouloir des retombées au Québec. »
Lorsqu’il reviendra de son voyage à Delhi et Bombay arguments bien en main, il nous dira que nous sommes privilégié ici au Québec comparativement aux indiens qui survivent avec un «revenu» de moins de deux dollars par jour. C’est précisément ce que Charest veut nous entrer dans la tête pour nous faire accepter les prochaines augmentations de tarif et de taxes de toutes sortes.
Ainsi le collectif devra applaudir les retombés économiques de sa mission!
En plus de n’avoir aucune main sur le volant de notre Volkswagen provinciale, Ti-Jean exhorte l’Inde à ouvrir ces barrières qui l’empêchent d’avoir un meilleur accès pour vendre leurs propres produits sur les marchés étrangers.
Pire encore, un de ces hommes d’affaires faisant partie de cette mission économique déclare,
« Qu’il est plus facile de venir s'installer en Inde pour éviter les barrières tarifaires importantes imposées aux entreprises qui veulent exporter. »

«Il reste effectivement un bon nombre de barrières tarifaires et il pourrait exister des barrières non tarifaires, a-t-il dit. Il faudra, à terme, faire sauter ça. En attendant, évidemment, c'est plus simple de venir s'installer ici pour produire parce qu'on évite ce problème-là.»
Charest renchérit, «Inévitablement, ils devront ouvrir, c'est le prix à payer pour pouvoir vendre à l'extérieur, a-t-il dit. »
La table est mise pour L’ALENAI !
Affaiblir le Québec, le dernier coup de barre!
Bombay à Québec et Québec à Bombay. Voici ce que nous devons s’attendre dans un avenir approché.
Déjà que le Québec à peine à gérer l’immigration, Charest réclame maintenant d’ouvrir toute grande la porte à des indiens qui voudrait venir s’instruire ici , AYOYE!
Si nous laissons faire ce pitoyable personnage, il faut s’attendre à ce que le Québec de demain ne nous ressemble plus!
Je suis d’accord sur la mondialisation des marché pour une meilleure distribution de la richesse vers les travailleurs, non pas pour l’enrichissement d’une minorité de capitalistes véreux.
Exigeons sa destitution immédiate à son retour de mission!
Agissons avant qu’il ne soit trop tard!
André Taillon


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3 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    4 février 2010

    Eh oui, Mme Simard, les Français comprennent toujours plus vite que nous. Quand une civilisation est passée, faut pas s'accrocher. Quand la gangrène s'installe sur un membre, faut pas hésiter à amputer. Sinon on ratatine, on se fait regarder de haut comme des attardés. McGill est là, dans notre cour, portes grandes ouvertes à tous les cerveaux positifs de la terre, subventionnée par nos impôts à son mérite, bientôt desservie par notre MUHC le plus développé du continent, capable de traiter même le PM de Terre-Neuve, et nous, réactionnaires unilingues accrochés à la Nouvelle-France, tout ce que nous trouvons de brillant à faire est de ronchonner dans notre coin, en attente d'un CHUM qui ne viendra pas, d'un système financier pour minoritaires, qui ne viendra pas, d'un pays rétrograde et xénophobe, qui ne viendra pas...
    Allons, gardez contact avec cette touriste, qu'elle vous donne son carnet de bonnes adresses au Manitoba et en B.C. afin de vous ouvrir un peu au monde, pour le bien-être de vos descendants.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2010

    @ André Taillon:
    Le très, très grave problème que nous avons, est qu'il n'existe pas de telle procédure de destitution pour le premier ministre de la province canadienne du Québec. Aux États-Unis, il y a l'impeachment, que Nixon a démissionné pour éviter. Mais ici, rien de ce genre.
    C'est pourquoi nous, souverainistes et Québécois consciencieux, disions à tout le monde, avant les dernières élections, qu'il ne fallait surtout pas donner un gouvernement majoritaire à un personnage tel que Johnny Charest... Mais on ne nous a pas écouté. Voyez le triste résultat.
    Par ailleurs, monsieur Taillon, comment voulez-vous que la mondialisation de l'économie de marché, amène vraiment une redistribution de la richesse vers les travailleurs? En tout cas, ce n'est clairement pas l'objectif présentement poursuivi.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 février 2010

    A qui profitera cette arrivée d'étudiants indiens si ce n'est aux universités anglophones? S'il doit en découler des retombées pour le Québec, elles iront à la communauté anglophone et au Canada. Nous, nous aurons sans plus payé les formations.
    A l'occasion d'un voyage en Europe, j'ai eu l'occasion de rencontrer une Française qui venait d'obtenir un diplôme à McGill. Et qui insistait pour me parler anglais, qui ne connaissait à l'évidence du pays du Québec que le West Island, qui ne connaissait rien du Québec francophone, sinon du Québec tout court, qui me parlait de ses confrères étudiants et amis manitobains, qui était surprise que je préfère parler français.
    Magnifique, n'est-ce pas, que cette ouverture subventionnée (par nous) aux étudiants étrangers.