André Vincent, un grand ami de Vigile, bien connu de vous tous par les nombreux textes qu’il a publiés sur le site, ce grand ami de votre beau pays du Québec, nous a quittés le 26 juin à 20 heures à Montréal des suites d'une bien triste et très grave maladie qui a fini par l’emporter là où déjà eux de la même trempe que lui, tels Pierre Falardeau et Natagan, mais aussi tant d’autres avec eux, ont œuvré de toutes leurs forces pour soutenir votre grande cause nationale.
Dans notre immense tristesse nous ne pouvons que souhaiter que là-haut ce si grand patriote les retrouvent et qu’ils puissent deviser tous ensemble sur l’avenir de votre pays en vous envoyant tous les courages dont vous avez tous besoin, pour vous tenir debout et pour continuer à avancer...
André, tu auras eu le temps de fêter la St-Jean et c'est bien de toi de t'être sauvé avant la Fête du Canada ! De là où tu es aujourd’hui tu dois bien aimer cela!
Toutes nos condoléances les plus émues et profondément attristées vont à Danièle, son épouse, à ses enfants et ses petits enfants...
À Vigile personne ne l'oubliera jamais.
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11 commentaires
@ Richard Le Hir Répondre
3 juillet 2014@ Marie Vincent,
Au nom de la Société des Amis de Vigile permettez-moi de vous offrir, à vous et à ses proches, nos condoléances les plus émues à l'occasion du décès de votre père.
Sans nouvelles de lui depuis plusieurs mois, nous nous doutions bien qu'il était en train de livrer un dur combat contre la maladie.
Pour l'avoir rencontré à quelques reprises et me l'être fait chaudement recommander par Bernard Frappier, je connaissais l'ardeur de ses convictions, sa droiture, le besoin qu'il éprouvait de témoigner, et le plaisir qu'il trouvait dans l'écriture. Les textes qu'il nous laisse en héritage en sont le meilleur reflet.
Ses contributions les plus fortes revêtaient l'allure d'un coup de tonnerre de Zeus et forçaient le lecteur à des interrogations dérangeantes. En cela, il constituait une parfaite incarnation de l'esprit de Vigile. Il nous manquera.
Richard Le Hir
Rédacteur en chef et secrétaire-trésorier de la Société des Amis de Vigile
Archives de Vigile Répondre
3 juillet 2014J'étais venu pour offrir mes condoléances pour la famille d'un grand militant qui méritait mon respect pour ses accomplissements : Jean Garon.
Voilà que j’apprends le départ d'André Vincent. Je dois étendre mes condoléances à sa famille et à Vigile.
En discussion avec Falardeau et Miron ? J'espère que Bernard Frappier va s'en mêler de leurs échanges et créer une version céleste de Vigile que nous pourrions rejoindre.
Henri Marineau Répondre
3 juillet 2014Une des qualités que j'affectionne particulièrement chez une personne, c'est l'authenticité...André Vincent était l'une de celles-là, et pour cela, je garderai un souvenir vivant de ses écrits qui frappaient toujours en plein dans le mille, sans détour et sans fioriture!
Archives de Vigile Répondre
2 juillet 2014Merci à tous pour vos bons mots. Mon père était un grand militant qui n'a jamais baissé les bras. De là où il est, il est sûrement en grande discussion avec Miron ou Falardeau...
Stéphane Sauvé Répondre
2 juillet 2014De tout coeur avec la famille à Monsieur Vincent.
Merci Vincent pour ta contribution. Puisses-tu nous aider de là où tu te trouves.
Extrait du livre Le prophète de Khalil Gibran:
"Alors Almira parla, disant : nous voudrions maintenant vous questionner sur la mort.
Et il dit:
Vous voudriez connaître le secret de la mort.
Mais comment le trouverez-vous sinon en le cherchant dans le cœur de la vie?
La chouette dont les yeux faits pour la nuit sont aveugles au jour ne peut dévoiler le mystère de la lumière.
Si vous voulez vraiment contempler l'esprit de la mort, ouvrez amplement votre cœur «au corps de la vie.
Car la vie et la mort sont un, de même que le fleuve et l'océan sont un.
Dans la profondeur de vos espoirs et de vos désirs repose votre silencieuse
connaissance de l'au-delà;
Et tels des grains rêvant sous la neige, votre cœur rêve au printemps.
Fiez-vous aux rêves, car en eux est cachée la porte de l'éternité.
Votre peur de la mort n'est que le frisson du berger lorsqu'il se tient devant
le roi dont la main va se poser sur lui pour l'honorer.
Le berger ne se réjouit-il pas sous son tremblement, de ce qu'il portera l'insigne du roi?
Pourtant n'est-il pas plus conscient de son tremblement?
Car qu'est-ce que mourir sinon se tenir nu dans le vent et se fondre au soleil?
Et qu'est-ce que cesser de respirer, sinon libérer le souffle de ses marées inquiètes,
pour qu'il puisse s'élever et se dilater et rechercher Dieu sans entraves?
C'est seulement lorsque vous boirez à la rivière du silence que vous chanterez vraiment.
Et quand vous aurez atteint le sommet de la montagne, vous commencerez enfin à monter.
Et lorsque la terre réclamera vos membres, alors vous danserez vraiment."
Archives de Vigile Répondre
2 juillet 2014Mes sincères sympathies à la famille de M. Vincent. Je n"étais pas toujours en accord avec M. Vincent mais j'appréciais son authenticité.
Archives de Vigile Répondre
2 juillet 2014Merci beaucoup beaucoup Marie-Hélène. Ça me touche beaucoup. Nos drapeaux et nos coeurs sont en berne.
Pour monsieur Ougho, un merci aussi. Il y a une petite erreur s'est glissée: Manon Vincent est sa nièce.
Longue vie à votre site.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
1 juillet 2014Ivan, (si Mme Morot-Sir le permet)
Les vétérans qui évoluent ici sont rarement grégaires.
Quand je suis allé au lancement de son livre "Les éphémères", le 02 décembre, dans un bistrot Mont Royal/De Lorimier, comme je ne le connaissais pas de vue, je demandais à des petits groupes de "seniors" s'ils étaient des réguliers de Vigile.net... inconnu au bataillon. Quand il arriva, très affaibli, soutenu de près, il tint à s'asseoir au pupitre pour rédiger des dédicaces, studieusement.
AVe était un "loner", proche de Marcel Haché, je crois. Peut-être vu incognito chez sa fille Manon Vincent, proprio de cette boîte à chanson (B&B) La petite scène, à Saint-Denis sur Richelieu...
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
1 juillet 2014Madame Morot-Sir,
Remerciements pour ce témoignage annonçant le décès d’André Vincent, l’un des singuliers auteurs de Vigile.
Sincères condoléances à sa famille et amis,
Cordialement,
Jean-Louis Pérez-Martel
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
1 juillet 2014Derniers échanges avec AVe:
le 25 décembre’13
AVe,
J'ai aimé cette initiale dès que je l'ai vue: AVe...
J'ai aimé te serrer la main brièvement au lancement des "éphémères"...
que j'ai aimé lire, mais qui m'ont laissé des interrog sur cette
géographie locale qui est mon nouveau terrain de jeux... alors, ce crabe,
il te donne un peu de répit... ou bien... Tu pensais pouvoir me faire
signe...
Un pas de plus, celui qui sauve, disait St-Ex
Cher Ouhgo,
Alors ce crabe, il est là, je croyais qu'il serait beaucoup virulent (c'était ce qu'on m'avait dit, que cela pouvait aller très vite), et pourtant, je me sens plutôt bien, je travaille sur un projet d'annotations de certains passages et expressions pour un éditeur français.
J'aime ça ; en plus, lorsque le tout sera fini, on sort une deuxième édition, que je ne pourrai évidemment m'empêcher de peaufiner de nouveau à certains endroits.
Je vais mourir Ouhgo, on ne se sort pas d'un retour de cancer, du moins peut-être avec une chimio intensive mais en lambeaux. Je n'ai pas voulu cette option.
Combien de temps ? Sais pas, Je me roule dedans, j'attends, et malgré que je sois plus faible, je vais encore à l'occasion prendre ma petite bière au bistro du coin.
Non mais fait-tu frette en câlisse...
Comme j'aurais aimé te connaître mieux, fraterniser, échanger ensemble. Il y a des gens comme ça qu'on sait d'avance qu'on va aimer...
«Je l'aime tant le temps qui reste...»
Amitiés,
AVe
03 janv’14
…Tu aimes tes jours? Tu les écris? On veut les lire, même s'Y fat frette!
Ouhgo
Archives de Vigile Répondre
1 juillet 2014Mme. Morot-Sir, merci de cette annonce. Comment se fait-il que personne, ici, ne semblait au courant et ne l'ait communiqué à Vigile? Il est tout de même rassurant de constater que Vigile a des amis aussi sincères en dehors de ses frontières, comme quoi, l'Amour et l'Amitié n'ont pas de frontières.
Ivan Parent