[Monsieur Haché->31263],
Ignorer les origines de la Guerre civile espagnole ―à partir de la constitution du Parti Communiste d’Espagne (PCE) en 1921 due à l’excision du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) faite par des membres qui n’étaient pas d’accord avec la social-démocratie dont l’intention initiale était de faire partie de la Troisième Internationale convoquée par Vladímir Ilich Lénine en 1921―, il en résulte que vous arrivez à affirmer cette aberration concernant les grands responsables de la guerre fratricide de 1936 à 1939 : « … les espagnols les plus généreux —les républicains—… » dans ce passage de votre article :
« Mais alors, quelle différence y avait-il entre le régime de Vichy, la France pacifiée mais tourmentée, qui refoulait, retournait aux franquistes, qui abandonnait précisément les espagnols les plus généreux —les républicains— et la France des maquis ? »(1)
Monsieur Haché, les leaders ‘’républicains’’ espagnols et leurs bataillons de bolcheviques-anarchistes étaient depuis la coalition du Frente Popular ―constitué par les communistes (PCE) et socialo-marxistes (PSOE)― des révolutionnaires sanguinaires à la solde d’Iossif Staline. Ce dictateur tyrannique dénommé « le boucher de Géorgie » avait envoyé en Espagne plus de 6 000 agents soviétiques terroristes afin d’implanter ‘’el Ejército rojo’’ (l’Armée rouge) destiné à faire de la péninsule ibérique un autre satellite communiste dans l’échiquier géopolitique de l’URSS en Europe, avec l’objectif d’enlever aux Anglais le contrôle de l’étroit de Gibraltar, coupant ainsi l’approvisionnement d’hydrocarbure et de matières premières destinés à l’Europe de l’Ouest en vue du réarmement en cours afin de faire face à la Deuxième guerre mondiale qui s’annonçait.
Or, l’histoire des républicains espagnols, les origines de la Guerre civile espagnole et l’apogée de son conflit fratricide de 1936 à 1939, ne peuvent être traitées de manière improvisée ou de mauvaise foi si l’on veut s’en tenir, avec rigueur, aux faits documentés provenant des archives officielles russes qui furent rendues publiques par Mikhaïl Gorbatchev en 1990. Ce grand réformateur qui mit fin à l’hégémonie des démocraties populaires en Europe de l’Est (communisme) à travers la transition démocratique dénommée « Perestroïka », fut récipiendaire du Prix Nobel de la paix en 1991.
Jean-Louis Pérez
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*. La question posée dans ce titre concerne plusieurs de mes écrits basés sur des faits historiques irréfutables, mais je constate encore une fois que ces mêmes faits historiques sont manipulés ou souvent interprétés selon des convenances personnelles.
1. Passage extrait de l’article de Marcel Haché, L’espagnol. Réponse à Joseph Facal
À Monsieur Marcel Haché
A quoi sert écrire de vrais faits historiques à Vigile ?*
Méconnaissance ou mauvaise foi
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
11 octobre 2010Faites-vous en pas, il y en a même qui ne croient pas aux complots d'hégémonie mondiale de l'Empire Américano Sioniste.
Selon cet écrivain, toutes ces bases militaires américaines sur la surface du globe et leurs agressions, ainsi que le dollar national US imposé à toutes nations, ne sont que le résultat hasardeux d'un "désordre mondial" :
http://www.vigile.net/L-ordre-et-le-chaos-Ca-va-mal
Z'en n'ont de la chance, les amaricains !
Jean-Louis Pérez-Martel Répondre
10 octobre 2010Monsieur Cloutier,
Avant de continuer le débat sur ce que vous affirmez dans votre commentaire, je vous recommande de lire les origines de la Guerre civile espagnole en consultant Seconde République espagnole :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_R%C3%A9publique_espagnole
Prenez, s’il vous plaît, connaissance de cette macabre histoire, parmi tant d’autres, et vous allez comprendre pourquoi les communistes et socialistes du Frente Popular (le Front Populaire espagnol) avaient trahi au nom de la Révolution ‘’prolétarienne’’ la Deuxième République :
Massacre de Paracuellos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Paracuellos
D’autre part, vous affirmez : « Le petit PCE a fini par s’imposer parce que l’URSS fournissait les armes (en échange de l’or espagnol) à la République espagnole, suite au lâche abandon de la France et de la Grande-Bretagne. Pourtant en France, le Front populaire de Léon Blum était au pouvoir. »
Mais la réalité, Monsieur Cloutier, est que le Parti communiste d’Espagne (PCE) ne pouvait s’imposer dans la Guerre civile espagnole car son poids politique n’était que de 17 députés sur 473 que comptait le Parlement espagnol (Cortes). Avant 1936 le PCE n’avait jamais eu de représentation parlementaire. Pourtant cette députation communiste, négligeable en nombre mais décidée à déclencher la révolution bolchevique en Espagne, était plutôt en 1936 un mouvement terroriste financé par l’URSS à partir de sa fondation en 1921.
Concernant « …l’or espagnol… » ―la quatrième réserve du monde en 1936―, ce ne fut pas en payement pour les armes fournies par Staline(1), il s’agit d’une légende bien orchestrée par les socialo-communistes espagnols, les grands responsables d’un million de morts, 3,5 millions de personnes grièvement blessées et le pays totalement ruiné. Donc, ce fut un vrai pillage décidé par Juan Negrín, le ministre des Finances, l’un des grands traîtres (« el rojo traidor ») de cette Espagne anarchiste. La preuve que ce fut un saccage réside dans le fait que l’État espagnol réclame encore cet or volé, vol commandé par Staline et ‘’destiné’’ à financer les agents terroristes russes en Espagne et les exilés socialo-communistes espagnols dans le monde puisque cette guerre ne pouvait être gagnée par Staline.
Pour connaitre la trajectoire de Juan Negrín, cet agent de Moscou, consulter :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Juan_Negr%C3%ADn
JLP
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1. Afin de savoir la vérité concernant les armes ‘’envoyées’’ par Staline, consulter le livre de Gerald Howson intitulé Arms for Spain : The Untold Story Of the Spanish Civil War (Publié par John Murray de Londres, 1998).
Archives de Vigile Répondre
10 octobre 2010M. Pérez
Je ne suis pas communiste. Je crois que les républicains espagnols étaient plus généreux que les troupes de Franco. Je faisais simplement la différence entre l’intention des républicains et l’aboutissement de leur idéologie dans la réalité.
Staline et Castro sont des tyrans. Ont fait bien des victimes. Des peuples victimes même. Mais concernant Castro, des hommes et des femmes sont morts pour lui. Batista aurait-il pu en dire autant ? Ainsi de suite pour Allende et Pinochet, et jusqu’à Chavez
Il y a des communistes et des gauchistes qui écrivent sur Vigile. Je ne suis pas souvent d’accord avec eux, mais je reconnais volontiers leur bonne volonté à l’égard de la question nationale. Je suis souvent surpris. Et puis, je me dis qu’ils sont québécois, beaucoup sont des Tremblay d’Amérique, et bien d’autres sont de nouveaux Tremblay, car on peut le devenir, Tremblay d’Amérique.
Quant à Vichy, qui rusait misérablement—c’est mon point concernant les interrogations de Joseph Facal quant à la pertinence de l’action souverainiste, car Joseph Facal est souverainiste-- la seule intelligence n’a pas suffi à Vichy, non plus qu’elle suffira à Joseph Facal, pour une raison très simple : le manque de
légitimité.
La légitimité n’est pas une affaire juridique, ni comptable. Ce n’est pas une simple affaire de sondages. C’est une affaire éminemment politique. Une affaire de coeur. C’est une affaire de consentement du peuple-- voyez à cet égard la déroute actuelle du P.M. Charest…avec pourtant les deux mains sur le volant—le consentement du peuple souverain, qui ne peut jamais mettre sa liberté en question, encore moins en suspension, pour vaquer soit disant à son ordinaire.
J’avais pressenti le questionnement de Joseph Facal en Mai dernier, et cessé de participer à son blogue. Mais je serais bien surpris qu’il participe à la fondation d’un parti « réaliste » de la troisième voie. Je suis facilement d’accord sur ce point avec Richard Le Hir, et pour les mêmes raisons.
Quant aux « républicains espagnols », ce n’est pas une aberration que de prétendre qu’ils avaient autant de légitimité que les franquistes-facistes, je puis me tromper, et pas moins d’idéal.
Mais quel pouvait être l’idéal de Vichy ? L’anti- communisme ? Soyons sérieux. Cela ne peut pas être un idéal.
Pierre Cloutier Répondre
10 octobre 2010M. Perez,
Je pense que vous prenez des raccourcis face à l'histoire, car elle est un peu plus complexe que cela. Lire "La Guerre d'Espagne" d'Antony Beevor, cet historien anglais qui a eu accès aux archives soviétiques.
Le petit PCE a fini par s'imposer parce que l'URSS fournissait les armes (en échange de l'or espagnol) à la République espagnole, suite au lâche abandon de la France et de la Grande-Bretagne. Pourtant en France, le Front populaire de Léon Blum était au pouvoir.
La République espagnole a été poignardée de toutes parts. À gauche comme à droite. Mais les premiers salauds responsables sont les militaires, les grands propriétaires terriens, l'Église catholique, les phalangistes et les carlistes, qui ont appuyé Franco. Les vrais assassins étaient d'abord là, au nom de la foi, de la monarchie et de la propriété privée.
Pierre Cloutier ll.m
avocat
Archives de Vigile Répondre
10 octobre 2010M.Perez je vois que vous avez une capacité extraordinaire de vivre et d'écrire avec des contradictions qui donneraient à d'autres des hauts de coeur. Vous vous réclamez d'une pensée qui se fonde sur les faits. Je ne sais combien de fois je vous ai demandé de me répondre sur la base de faits concernant vos prises de position en faveur du coup d'État militaire au Honduras. Vous avez chaque fois esquivé ces questions. Je vous les repose aujoud'hui, non pas que j'attends une réponse de votre part, mais pour que les lecteurs et lectrices de vos écrits en prennent connaissance et tirent eux-mêmes et elles-mêmes leur propre conclusion.
1. Pourquoi le processus constitutionnel de mise en accusation du Président constitutionnel, Manuel Zelaya, n’a-t-il pas été enclenché permettant de respecter ainsi la Constitution qui assure le droit de chaque accusé de pouvoir se défendre ? Aux États-Unis et dans d’autres pays, comme actuellement en Italie, le tout se passe en respectant les institutions en place pour juger, exonérer ou condamner les personnes mises en accusation.
2. Pourquoi ne pas avoir remis le pouvoir au vice-président en exercice, le temps de permettre à la justice de suivre son cours ?
3. Pourquoi l’avoir sorti "manu militari" de son lit et de l’avoir expulsé clandestinement du pays alors qu’il ne présentait aucune disposition à s’enfuir ou à s’extraire des procédures judiciaires ?
4. Savez-vous si on lui avait remis un « subpena » avec obligation de se présenter devant un Tribunal ?
5. Pourquoi avoir pris la peine de créer de toute pièce une fausse lettre de démission du Président Zelaya si les motifs réels étaient ses crimes commis contre la nation et le peuple Hondurien ? Cette procédure est propre aux escrocs.
6. Pourquoi, s’il était coupable d’un crime, avoir tout fait pour l’empêcher d’atterrir à l’aéroport de la capitale nationale où l’occasion leur aurait été donnée de lui présenter les accusations portées contre lui et de permettre au processus judiciaire de suivre son cours ?
7. Pourquoi avoir réprimé le peuple, d’avoir tué des opposants au coup d’État « militaire », d’avoir torturé, emprisonné des centaines sinon des milliers de personnes sans respecter les droits constitutionnels de ces derniers ?
8. Les rapports des Commissions des droits de la personne sont éloquents sur ces crimes. N’est-ce pas inquiétant que les auteurs de ces crimes invoquent le respect de la constitution pour mettre hors du pouvoir et du pays par la force des armes un Président constitutionnellement élu et inconstitutionnellement jugé ?
9. Vous n’avez malheureusement jamais répondu à ces questions comme si ce sujet ne vous intéressait pas alors que vous aviez pris prétexte de la fidélité à la Constitution pour justifier un Coup d’État militaire."
Si les faits sont si importants pour vous, alors répondez.