Patriotisme, rapports de force… et frais de scolarité
16 avril 2012
D'accord avec Mr. Gendron et l'auteur de l'article.
Pour l'heure, nous devons nous activer à vitesse grand "V" car la crise économique qu'on prépare vise justement à nous prendre de court pour saper les dernières bases démocratiques qui restent. Je m'explique.
La crise des devises nous amènera à une pénurie d'à peu près tout ce que vous pouvez vous imaginer sauf l'indignation et la misère, ces dernières alimentées à coups de nouvelles mensongères par les Desmarais de ce monde.
De fait, l'élite cherche à mettre en place un contexte visant à engendrer et faire perdurer les grincements de dents jusqu'à ce que le nerf soit à mis à vif. Juste assez pour que les gens soient à genoux à suplier les gouvernements de mettre en place n'importe quoi pour les sortir de la misère et de la peur.
Nous parlons d'un contexte où pendant une période de 6 à 12 mois, le peuple est sans point de référence et sans stock dans les épiceries, pour ne mentionner que ces deux exemples. Bref, il y a la mise en place possible d'un contexte propice à l'émergence de deux choses: soit la tyranie tapissée mur à mur ou soit, un nouveau monde où le bon sens prévaut pour le bien de tous.
Pour que la deuxième option émerge, nous devons agir m-a-i-n-t-e-n-a-n-t.
Nous sommes actuellement à une étape charnière de l'histoire, un point de rupture où les réseaux sociaux et des sites comme Vigile se doivent d'être mis à profit de facon optimale pour damer le pion aux Desmarais et Péladeau de ce monde. C'est une condition certes importante, mais pas essentielle.
Une condition essentielle est la création de ce "rapport de force" dont fait mention Zifendel. Et ce rapport de force ne peut se faire que si nous avons une bonne connaissance de qui peut faire quoi, où et comment - et se servir par la suite de cette connaissance de facon suffisament intelligente pour que l'action terrain soit efficiente et porteuse de succès pour la libération du Québec. . Nous avons besoin de nous donner une unité tactique, elle-même sans allégeance politique, et dont le seul mandat est de permettre l'arrimage des besoins et des offres des forces vives du Québec.
On l'a vu en Tunisie, le peuple est sorti dans la rue pour des changements de fonds. Pourtant, près d'un an plus tard, on constate que seule la couleur du pouvoir a changé. Aucun changement structurel majeur n'est survenu suite à ce changement de pouvoir. Nous pouvons éviter la répétition d'une telle situation en renforçant notre capacité d'agir de façon cohérente. C'est le temps de le faire. Après septembre, il sera beaucoup plus difficile d'y parvenir.
Et même si je ne suis pas d'accord avec certains gestes du mouvement étudiant Classe (qui manquent de substance au plan stratégique), il n'en demeure pas moins qu'il y a l'amorce d'une action terrain qui cherche à être plus efficace que par le passé. Nous sommes loin de la coupe aux lèvres si d'autres mouvements ne se joignent pas à eux.
Une opportunité exceptionnelle se profile pour que se magnétisent et s'unissent les forces pour l'union des Québécois qui souhaitent un avenir où nous développons et révélons le meilleur qui nous habite.
Rappelons-nous, la plus grande force de Charest, Bouchard et cie, c'est la cohésion de leur groupe. Tout sera fait par eux, pour briser quelques cohésions qui soit au sein du peuple. C'est une première bataille que nous nous devons de gagner si nous sommes sérieux dans notre démarche pour une libération durable de l'establishment et pour l'affirmation d'un monde qui révèle le meilleur qui l'habite.