La charge de l'orignal épormyable revisitée
25 octobre 2013
Le droit au travail... à sa rémunération... La délocalisation des emplois...
Montréal, surtout dans l'Est, au début de la période de l'industrialisation, a connu la migration urbaine des paysans dépossédés de terres fertiles... Des travailleurs non spécialisés, issus de cette résistance pour la langue et la religion, appelée la revanche des berceaux... et tenus dans l'ignorance. Sont venus comme main d'oeuvre essentielle dans des industries encore non robotisées. Chaussure, roues de chars, cigarette, réparation de destroyers, manutention d'arrivées du sucre au port... Une vie complète à fabriquer des boîtes de conserve, sous un petit "foreman" bilinguisé pour passer les ordres proférés en anglais... Tout ça est du passé. Mais il en est resté des résidus d'une mentalité d'attente... Qui s'occupera de nous?... Un sauveur!
Coquin de sort: l'ancienne usine de la American Can Pie IX/Ontario) est maintenant occupée par une friperie, un café identifié à l'usine. Magasin entrepôt où se vendent aux gagne-petit, les vêtements qu'on laisse dans les dépôts "Renaissance". Un de ces dépôts de "bienfaisance" qu'on copie maintenant pour tromper les donneurs et monter un commerce douteux au profit de douteux personnages.
Double ironie du sort, sous le même toit de l'usine (de sueur), qui tyrannise maintenant d'autres populations au sud, se loge le marché d'alimentation filiale de Metro, seule bannière qui résiste encore à la main mise étrangère...
Comment faire réaliser à cette population qu'une autre nation s'affaire à nous faire passer la misère d'une génération à l'autre?
Les mondialistes crieront au "misérabilisme". C'est leur façon de commander: "Pas de chicane!"