Dans son dernier billet, http://www.vigile.net/Le-printemps-politique-des le professeur Desroches prend la peine de souligner la diversité des actions tenues par les étudiants dans l’organisation de « leur printemps politique intempestif ». Il fait remarquer que les médias manipulés par un pouvoir corrompu se sont abstenus de mettre en valeur l’originalité de la « ligne rouge » inventée par les étudiants en théâtre, de « l’inauguration symbolique de l’Ilot Voyageur », la chorale, le cortège funèbre, le sit-in et toutes autres performances. Et il souligne grassement l’entêtement de cette équipe d’un gouvernement usé par la corruption qui perd pied devant ce mouvement qui « redonne espoir à tous ceux qui défendent aujourd’hui encore l’universalité et l’accessibilité de l’éducation. Puisse ce « printemps étudiant » devenir un grand moment de l’histoire du Québec post-libéral. »
Par ailleurs, dans un spécial d’Anne-Marie Dussault présentant un débat sur la même question, il était frappant de voir Christian Nadeau, professeur à l’UdeM donner courageusement la réplique pro-estudiantine à un ex-Recteur de la même université, M. Lacroix. Celui-ci tentait de mettre tout le poids de sa prestigieuse personne, abusant d’un art oratoire obsolète, pour transmettre la propagande charestienne à peine déguisée dont les demi-vérités étaient facilement retournées par les représentants étudiants présents : le plus articulés qu’on ait jamais vus. L’animatrice a de nouveau fait une grande ombre à Simon Durivage, partisan déplacé.