Robert Laplante, d’Action nationale, lançait récemment sa plume virtuose au secours des fonds publics, conscrits pour exporter les profits des richesses naturelles http://www.vigile.net/Lisons-nous-Robert-Laplante .
Cet intellectuel de conviction ne recule jamais devant les défis du quotidien que nous présente la question nationale, la situation linguistique au Québec. Dans son éditorial de mars, paru au Devoir ce samedi,
" Le chiard ou le Chinese pâté? " http://www.action-nationale.qc.ca/index.php?option=com_content&task=view&id=1289&Itemid=1 il explose sur la fourberie qui consiste à saigner les étudiants sous prétexte que les universités seraient
« sous financées ». Or, tout en dénonçant la « marginalisation du français » aux HEC dans un programme pour vendre en Indonésie, il s’étonne « du silence des étudiants, des professeurs et des professionnels devant ce qui n’est rien d’autre que la trahison de la culture. »
Voilà un point : l’intellectuel peut s’époumonner dans sa tour, épuiser son vocabulaire le plus retentissant pour sonner l’alarme sur les injustices sociales, s’il n’est pas suivi par les activistes, p’tit québec deviendra jamais grand!
Déjà que le très pur Devoir publie le directeur de l’Action nationale, revue centenaire, on le voit aux commentaires, des yeux nouveaux s’ouvrent. Mais ce n’est encore pas la presse populaire, réseau de désinformation. L’individualisme oblitère l’histoire. Les moins de 18 ans n’ont jamais vu la Coupe Stanley à Montréal. Ils n’ont jamais entendu parler de libération nationale. Les jeunes filles croient que le féminisme est une vaginite. Des mouvements étudiants militent pour l’augmentation de leurs droits de scolarité!
On est même parvenu à faire passer pour terroristes les étudiants pro-actifs, la jeunesse en action dans la résistance à la « normalisation » canadian : l’aut’journal, Le Québécois, Jeunes Patriotes, Réseau de Résistance du Québécois… Ces derniers se démènent plus que Dollard Des Ormeaux, depuis 10 ans, pour rendre visible nos propres grognements de salon : dans la rue devant les bureaux de Brent Tayler, devant la caisse de Sabia, devant les Black Watch accueillant le père de William qui venait en éclaireur avant le p’tit couple royal. Ils sont encore dans la rue, avec les autochtones qui se font piétiner à la Romaine. Les médias minimisent leurs actions, la droite tache d’huile les ridiculise… Les Vigiliens sommeillent sur leur clavier. Le français en Amérique rejoint les langues amérindiennes, moribondes dans la réserve.
Indépendantiste vitriolique et articulé
Robert Laplante passe le filtre du journal Le Devoir
« On ne subventionne pas les universités comme complices des faux-savants..."
Tribune libre
Ouhgo (Hugues) St-Pierre196 articles
Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latin...
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Fier fils de bûcheron exploité. Professeur retraité d'université. Compétences en enseignement par groupes restreints, groupes de réflexion, solution de problèmes. Formation en Anglais (Ouest canadien), Espagnol (Qc, Mexique, Espagne, Cuba), Bénévolat latinos nouveaux arrivés. Exploration physique de la francophonie en Amérique : Fransaskois, Acadiens, Franco-Américains de N.-Angl., Cajuns Louisiane à BatonRouge. Échanges professoraux avec la France. Plusieurs décennies de vie de réflexion sur la lutte des peuples opprimés.
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1 commentaire
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
7 mars 2012Comme nous disions: les intellos écrivent, les étudiants gueulent dans la rue depuis des semaines... et quand un artiste sort de ses gonds pour dénoncer ceux qui sommeillent devant leur clavier, on le pourfend (C.Legault): est allé beaucoup trop loin! A dépassé sa pensée! Faut rester bien tranquilles, sinon, que pensera-t-on de nous ailleurs?
Investir dans l'avenir, ce n'est pas individuel, c'est collectif! (la smiling ministre éduc: chacun fait sa part) Comme le cros...en chef qui dépense nos millions pour acheter de son tit-ami (unique) les "tableaux blancs de l'avenir". Avant l'élection, entendons-nous les partis s'engager à l'éducation gratuite à tous niveaux? On s'enligne plutôt sur la viande halal dans les prisons, les accomo déraisonnables: bon moyen de détourner la question. Avant les élections, les États Généraux auront-ils le temps d'établir la grande priorité au Québec? L'éducation qui permet le décrochage, l'intimidation, le banditisme chez nos jeunes! Non! les ÉGI cesseront leurs consultations dès qu'on s'engagera à "être ouverts aux nouveaux", afin de se faire élire premier d'un province dernière.
L'indignation a vécu. C'est le retour du confort avec le printemps. Mais quand la révolte gronde dans un coin, osons-nous la mettre en valeur? Ou nous écrasons-nous dans l'étroit corridor de l'électoralisme à tout crin?... Mme Marois, c'est le temps maintenant de montrer vos principes, si vous voulez expliquer le pays ouvertement! Si vous avez cru en votre réforme jadis, le moment est venu de l'ouvrir au jeunes qui hurlent dans la rue!