L'hyper-individualisme dans notre société
8 mars 2018
EXACT !
Nous vivons dans un temps métaphysique où le mode
fondamental de la manifestation de l'être réside dans
une subjectivité extrême.
Membre du Barreau du Québec, Constitutionnaliste et Historien du droit et des institutions.
«French Canadianism entirely extinguished ».
8 mars 2018
EXACT !
Nous vivons dans un temps métaphysique où le mode
fondamental de la manifestation de l'être réside dans
une subjectivité extrême.
15 décembre 2017
RÉPONSE À ANDRÉ GIGNAC
Je vous invite à relire le premier paragraphe qui
est écrit sur un ton entièrement humoristique.
C'est justement l'utopie béate et suicidaire de
nos chevaliers de la tolérance zéro et de l'amour
universel que j'ai dans la mire et que je dénonce
sur le ton du ridicule.
Il est évident qu'il faut faire l'impossible pour protéger
la nation qui est la meilleure garantie de notre sécurité
collective.
15 novembre 2017
RÉPONSE À YVES CORBEIL
Notre système juridique va mal pour la bonne raison que, depuis 1982,
nos lois et nos tribunaux supérieurs ne savent plus faire la distinction
entre le droit et la morale.
Le mysticisme juridique, en privilégiant des utopies aux dépens de la
raison, cherche à substituer une liberté fondée sur des
bons sentiments à une justice fondée sur la loi.
L'objet premier du droit n'est pas de favoriser l'épanouissement de tout
le monde, mais d'empêcher les hommes de s'entretuer.
Alors, on voit les résultats !
La chaos s'installe graduellement partout et viendra un temps où la
gravité des crises dépassera notre capacité d'adaptation.
Quand je vois toutes ces villes en Syrie et en Irak totalement détruites
par des guerres «« civiles »», je sais très bien que nous ne sommes pas si
loin de ces malheurs. Il faut la coopération de tous pour construire la paix,
mais le délire de quelques uns pour mettre le feu. Des gens comme Couillard
et Trudeau sont absolument incapables de comprendre ça. D'une certaine façon,
ils me font penser à des criminels à retardement.
5 septembre 2017
Au sujet de cette cour créée en 1875 par une loi ordinaire,
je me permets de rajouter un fait singulier et hors du com-
mun. Jusqu'en 1949, les jugements de la Cour suprême portés
en appel devant le Comité judiciaire du Conseil privé à Londres
étaient cassés trois fois sur quatre, alors que tous ceux des
autres colonies de l'Angleterre ne l'étaient qu'une fois sur quatre.
Pendant 75 ans, notre Cour suprême a donc été le plus mauvais
élève de l'Empire britannique, ce qui ne semble déranger personne
au Canada anglais.
22 août 2017
Depuis que nous avons des statistiques comparatives, soit
depuis 1840, le Québec a toujours eu un taux de criminali-
té inférieur au Canada anglais.
Ce qui indique le Québec est un pays où les gens réussissent
à vivre ensemble sans trop s'entretuer.
Présentement, le Québec fait partie d'une élite d'environ cinq
pays où le nombre de meurtres par 100 000 habitants est le
plus bas au monde, soit entre o.5 et 0.8 m. par 100 000 h.
Pour la ville de Québec, le nombre de m. par 100 000 h. varie
entre 0.0 et 0.2, ce qui en fait probablement la ville la moins
dangereuse au monde.
Et tout ça malgré que la ville fourmille de fascistes, de xénopho-
bes, d'islamophobes, de racistes et de nazis.
Couillard a même dû commander une commission spéciale pour
démontrer à la face du monde à quel point nous sommes dégé-
nérés. On va voir cette bouffonnerie cet automne.
7 août 2017
LA PRIMAUTÉ DE LA «LAÏCITÉ»
Toute prétention à la supériorité, même morale
et religieuse, est assimilable à une forme de ra-
cisme et d'impérialisme.
Le millénarisme n'est-il pas une forme d'impéria-
lisme mystique.
Dans le monde moderne, c'est la laïcité qui fonde
le lien social et la citoyenneté.
Nos politiciens devraient être les premiers à se
porter à la défense de la laïcité.
26 juillet 2017
Il n'y a rien de plus facile et de plus payant que
de discréditer les Québécois en les faisant passer
pour des dégénérés et des racistes.
Cette fois-ci, c'est le premier ministre du Québec qui va
partir le bal de la diffamation.
J'ai déjà réagi à cette sale habitude des Anglo-canadiens
dans un article intitulé «« La mystique de la supériorité
aryenne sous la Confédération »» que l'on peut retrouver
à : Vigile.quebec/ La-mystique-de-la-superiorite-80015.
J'ai l'intention de revenir sur le sujet cet automne.
4 juillet 2017
Réponse à Marc Labelle :
Étant donné que la Confédération est un pacte de paix entre
«« les descendants des vainqueurs et les descendants des
vaincus »», la logique voudrait que leurs litiges soient enten-
dus par une autorité judiciaire totalement indépendante.
La Cour suprême du Canada a amplement démontré qu'elle
avait un préjugé manifeste en faveur des descendants des
vainqueurs.
La situation actuelle constitue un mépris de justice scandaleux.
Jusqu'en 1949, le Comité judiciaire du Conseil privé jouait le rôle
de tribunal international.
C'est au Québécois d'exiger justice !
7 juin 2017
«« LA SOUVERAINETÉ DES PROVINCES »»
Le premier de tous les devoirs de l'État, celui qui justifie son
existence même, est de protéger la sécurité de sa population.
Aucune disposition de la Loi constitutionnelle de 1867 ne peut
être interprétée de manière à restreindre la pleine souveraineté
des provinces en ce sens.
Il est évident que l'oléoduc projeté menace la sécurité de la
population de la Colombie-britannique.
Le fédéral a compétence pour protéger la souveraineté des fron-
tières externes du Canada, mais les provinces conservent leur
souveraineté pour protéger leurs frontières intérieures, c. à d. celles
qu'elles partagent avec d'autres provinces.
Le pétrole-goudron n'est pas simplement une ressource non re-
nouvelable, c'est un produit dangereux qui ne peut être trans-
porté sans des déversements graves et répétitifs.
Les Britanno-colombiens sont parfaitement justifiés de protéger
leur sécurité collective en disant que rien ne se fera sans leur
consentement.
Aucune loi, aucune décision de justice, ne peut contraindre une
population à se nuire à elle-même et de compromettre la sécurité
des générations futures.
Dans le présent cas, la Colombie-britannique est en état de légi-
time défense, et l'Alberta est l'agresseur par excès de cupidité
irresponsable.
5 juin 2017
««« This can of worms ! »»»
Je viens de lire l'article du Globe and Mail sur le sujet.
Dans une étrange logique, l'éditorialiste vient de
qualifier la Constitution du Canada : «« This can of worms »».
C'est hallucinant !
Il faudrait tout de suite poser la question au « Fils-de-l'Autre »
qui a réponse à tout : Comment se fait-il que la constitution
du « plus meilleur pays du monde » soit qualifiée de « can of
worms » par l'un de ses plus ardents défenseurs ?
Comment Couillard, pour sa part, croit-il nous faire accepter
« this can of warms » avec quelques légères améliorations?
9 mai 2017
Réponse au message précédent :
À la Conférence de Charlottetown, il y a eu deux C. f. : George-Étienne Cartier
et Hector Langevin.
À la Conférence de Québec, il y a eu quatre C.f : Cartier, Langevin, Étienne Pascal
Taché et Jean-Charles Chapais.
Taché a agi à titre de président, de sorte qu'il n'est pas intervenu au débat.
Chapais, comme à son habitude, n'a pas dit un seul mot.
Cartier, selon les procès-verbaux, a fait un seul commentaire de quatorze mots.
Langevin a pris la parlole à trois ou quatre reprises.
Donc, pas grand'chose de nos C.f. à cette conférence qui a duré du 10 au 27
octobre 1864.
À la Conférence de Londres, il y a eu deux C.f. : Cartier et Langevin. Selon ce
dernier, Cartier était peu présent aux travaux, étant continuellement l'invité
d'honneur de la haute société de Londres.
Pour le nombre de représentants de l'île-du-Prince-Édouard, chaque province
était libre du nombre de ses délégués.
Pour le titre honorifique de «« sir »», c'est John A. Macdonald, en juin 1865,
alors qu'il était à Londres, qui a été le premier à être fait chevalier. Lorsque
Cartier en a eu vent, il a piquée une méchante crise de jalousie, de sorte
qu'il a fallu le décorer en toute vitesse. Mais ces titres n'ont été rendus pu-
bliques que le 1er juillet 1867. Pour les autres «« Pères »», je l'ignore.
6 avril 2017
Réponse à Yves Corbeil :
Une solution ?
Se battre !
En matière constitutionnelle, il faut toujours se battre
pour ses droits !
Regardez l'histoire constitutionnelle de l'Angleterre sur près de mille ans.
Il n'y a que ça des affrontements : entre le roi et ses barons, entre les
barons et leurs vassaux, entre les bourgeois et le roi !
Pas de luttes, pas de droits !
Regardez George Brown ! Pas sympathique du tout. On disait de lui
qu'il mordait même ses amis. Mais il a gagné, et a crié : Hurrah ! Is
it not wonderful ? French canadianism entirely extinguished ! Le Ca-
nada moderne lui doit tout.
Regardez le méchant Parizeau ! Il n'a pas eu peur de se battre, et
il a failli libérer son pays.
Regardez aujourd'hui les Anglais. Ils n'ont pas peur de se battre à
1 contre 26.
En droit constitutionnel, il faut toujours se battre ! C'est essentiel !
Au Canada anglais, on comprend ça. Pas au Québec !
Aujourd'hui, nos petits poodles - gentils, intelligents, faciles à dresser -
ne libéreront jamais leur pays. Je ne vois aucun cas dans l'histoire où
des gentils ont réussi à libérer leur pays.