Pauline Marois, une femme de valeurs et d'obstination
3 octobre 2010
Faire l’indépendance du Québec avec la mosaïque néo-marxiste-multiculturelle ?
« Actuellement, il semble que le PQ récolte 40 % des intentions de vote et Québec solidaire, 10 % environ avec 45 % qui voteraient en faveur de la souveraineté. Fait que, les partis souverainistes tirent plus que les souverainistes déclarés. Me semble que le soufflé souverainiste n’est pas dégonflé comme certains. » Gilles Bousquet
Entre le souhait et la réalité
La cheffe du PQ et le leader du BQ n’auront pas d’autre choix que d’assumer patriotiquement de faire l’indépendance du Québec dans le plus bref délai possible. À cet effet, un compromis patriotique entre ces deux forces nationalistes activera une stratégie médiatique d’envergure revendiquant l’union des souverainistes hors du spectre politique néo-marxiste-multiculturel. Cette action radicale politico-médiatique se fera entre autre contre l’expansionnisme du multiculturalisme au Québec et sera le moyen révélant les conséquences néfastes produites par ce phénomène multiethnique pervers qui engendre la mosaïque multi-nationaliste. C’est précisément la raison d’être de la politique d’Ottawa soutenant la diversité ethnique à travers ce multiculturalisme qui se rétro-alimente pour générer sa propre synergie sociopolitique résolument pro-fédéraliste afin de renforcer le centralisme de la confédération canadienne. Celle-ci, incompatible avec les intérêts nationaux du Québec, le seul État au Canada ayant une majorité nationale spécifique et culturellement distincte qui refuse d’être soumise à la servitude imposée par ce régime fédéraliste divisionnaire, faisant que la fragmentation ethno-politique au Canada soit la force coercitive d’Ottawa pour quiconque voudrait contester son pouvoir.
Sans ces conditions patriotiques et objectifs politiques, la réalisation de l’indépendance du Québec sera rejetée par la majorité de la clase moyenne canadienne-française ―30 % de l’électorat―. Les élections de 2007, avec l’ADQ à la porte du Pouvoir et devenue l’opposition officielle à l’Assemblée Nationale, l’ont prouvé.
JLP