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Guy Roy

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    Lévis - collectif du PCQ de Québec solidaire




Internet: la politique par d'autres moyens

  • Guy Roy
  • 28 mars 2009
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  • 1 commentaire

Ce que sont les progrès de civilisation

Lettre au Maire Labeaume

  • Guy Roy
  • 5 mars 2009
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  • 2 commentaires

Lutte à l’intolérance

Réplique à Madame Lise Noël sur l'intolérance de la gauche

  • Guy Roy
  • 14 janvier 2009
  • Tribune libre 2009
  • 1 commentaire

Ce que M. Harper n'a pas compris

  • Guy Roy
  • 4 janvier 2008
  • Le Devoir
  • Afghanistan - une guerre masquée

Que dit-on vraiment aux soldats ?

  • Guy Roy
  • 9 août 2007
  • Le Devoir
  • NON à l'aventure afghane

Aveuglement

  • Guy Roy
  • 12 juillet 2007
  • NON à l'aventure afghane

Pour une écriture modernisée

  • Guy Roy
  • 8 juin 2007
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Commentaires de Guy Roy

  • Oui chef !

    11 octobre 2016


    «La réaction de QS n’a pas tardé : Non à l’unité, sans même l’ombre d’une discussion. Ça veut tout dire. Ce parti, qui compte 50% de fédéralistes, préfère que les libéraux demeurent au pouvoir plutôt que de faire alliance avec des péquistes au nom du bien commun. C’est noté».

    Cette question de la collaboration avec le PQ est en débat. Il est faux qu'il n'y ait pas de discussion. Tous les jours à l'Assemblée les députés se parlent.

    Ce n'est pas la direction qui va trancher mais un Congrès en 2017. Si le sectarisme est encore fort chez QS, il perd des plumes, car une alliance des trois partis pourrait ouvrir la porte à une augmentation de la députation de QS à l'Assemblée nationale.

    Je pense que Lisée croit pouvoir négocier des comtés à Montréal. Ce n'est pas encore exclu, vous sautez vite aux conclusions. Les alliances existent à l'Assemblée nationale et beaucoup s'en réjouissent : sur le 15.00 $ de l'heure, sur Énergie Est, sur la Loi 106, sur la Loi 70, ... Je ne pense pas qu'il faille répondre au sectarisme par plus de sectarisme. Si Lisée maintient le main tendue, elle pourrait trouver une réponse positive d'ici 2018.

    QS pourrait décider à son Conseil National de novembre de rester aux OUI-Québec pour négocier une feuille de route sur le processus d'accession à l'indépendance. Ce serait déjà maintenir les négociations. Un peu d'ouverture du PQ sur la Constituant faciliterait les choses. Tout n'est pas joué ... si on cesse de s'attaquer de part et d'autre et qu'on fait du sectarisme une chose du passé.

    Il y a aussi les syndicats qui peuvent intervenir, comme en Catalogne, pour calmer les esprits, mettre l'intérêt national au premier plan et appeler à des négociations sérieuses pour battre le néolibéralisme et ses défenseurs fédéralistes les plus agressifs au Québec, les Libéraux.

    Je ne me fait pas d'illusion. Ce sera un combat, en particulier contre la droite, qui ne veut pas d'alliance avec QS. Et des Libéraux qui tentent de jouer la carte QS pour faire du Québec une nation raciste et diminuer les prestations sociales avec le Revenu Garanti. QS ne doit pas en être dupe et jouer ses pions habilement pour faire avancer le Québec populaire. Cela doit être sa priorité.

    QS peut voir venir et penser à sa députation qu'il est possible d'augmenter à l'Assemblée au sein d'une alliance avec le PQ. Et puis élire une majorité de députés indépendantistes ne serait pas négligeable face à Ottawa et si QS y avait une part, la population saurait le reconnaître. Les plus sectaires d'un côté comme de l'autre ravaleraient leur salive.

    On ne reconnaît pas facilement que le PQ est influençable, mais il a montré dans le passé qu'il peut évoluer. Il le fera encore si les intérêts du Québec sont en jeu. Souhaitons-le !

    Qui a présenté à l'Assemblée la motion de non confiance face aux Libéraux ? Madame David en personne. Elle n'est donc pas si en faveur des Libéraux. Est-ce que le PQ votera avec elle ? C'est à voir. Uni contre un seul, on est plus fort. Et les Libéraux pourraient perdre une partie de leur arrogance si QS voit dans leur jeu de diviser pour régner.

  • Le décompte est commencé

    25 mars 2016


    Cher Monsieur Paiement,

    Voici comment aménager une alliance ou un pacte électoral entre les partis indépendantistes. Monsieur Denis Monière a également proposé une méthode pratique pour accommoder tous les partis souverainistes dans le Devoir. Nous avions déjà exposée le projet sur le site www.pcq.qc.ca de cette manière :

    Une suggestion pour le nouveau regroupement du O.U.I.
    Ci-joint un texte signé par notre camarade et coporte-parole du PCQ, Guy Roy, qui participait, en fin de semaine, à Montréal, à l'Assemblée générale de fondation du nouveau regroupement des Organisations Unies pour l'Indépendance (OUI) qui remplacera l'ancien Conseil de la Souveraineté du Québec.

    Ce qui suit se veut une contribution visant à renforcer la partie du plan stratégique du nouveau regroupement portant sur l'importance de contribuer à une plus grande convergence entre tous les indépendantistes, ce qui inclurait de mettre en place une table de concertation entre tous les partis politiques indépendantistes.

    ***

    Par Guy Roy
    Coporte-parole du PCQ

    Voici un extrait du plan stratégique 2015-2018 du mouvement des Organisations unies pour l’indépendance (OUI) discuté lors de l’assemblée générale de l’ex-Conseil pour la souveraineté du Québec le 6 décembre dernier (c’est là que s’est décidé aussi le changement de nom) :

    Paragraphe 1. Assurer la convergence de tous les indépendantistes

    Article 1.5

    Mettre en place une table de concertation avec les partis politiques indépendantistes en vue d’échanger sur les orientations, de coordonner les actions et d’établir un argumentaire et une position commune à l’égard de l’indépendance d’ici les prochaines élections québécoises.

    Dans l’optique de cette position de principes, le Parti Communiste du Québec (PCQ) aurait une suggestion pour nous rapprocher encore plus de notre objectif commun, soit l’indépendance. Nous y ajouterions la proposition suivante :

    Étant donné que le parti Libéral ne voudra pas doter le Québec d’un mode de scrutin proportionnel, les forces indépendantistes pourraient, selon le nombre de voix obtenues aux dernières élections, s’attribuer les circonscriptions proportionnellement, de manière à ne présenter qu’un seul candidat indépendantiste par circonscription.

    Il s’agirait de calculer la proportion des votes obtenus par chaque parti indépendantiste par rapport au total des votes obtenus par l'ensemble de ces partis (en excluant conséquemment les votes ayant été à l'un ou à l'autre des différents partis fédéralistes) et d’attribuer ensuite les circonscriptions selon ce calcul.

    Le PQ a disposé de 1 074 120 votes, Québec solidaire en a eu 323 124 et finalement Option nationale a engrangé 30 597 votes. Pour un total d’environ 1 400 000 votes à tout le mouvement. La proportion est facile à calculer. Si on arrondit, on obtient pour le PQ, 88 comtés, pour QS, ce serait 29, et finalement pour ON, 8 circonscriptions. Pour un grand total de 125 circonscriptions.

    On a ainsi un portrait du vote indépendantiste dans son ensemble et des comtés répartis entre eux, proportionnellement à leurs appuis réels en termes de bulletins de vote.

    Agir en se servant de nos 10 doigts,
    plutôt que d'un seul

    Près de 150 personnes, issus des 4 coins de la province et de tous les horizons s'étaient déplacé samedi le 6 décembre, à Montréal, pour fonder ce nouveau regroupement des Organisations Unies pour l'Indépendance (OUI). Le président de la CSN, Jacques Létourneau, de même que le secrétaire-général de la FTQ, Serge Cadieux, faisaient partie des personnes présentes.

    Ce nouveau regroupement veut encourager la participation citoyenne, plutôt que de continuer à dépendre essentiellement du bon vouloir des états-majors des grands partis politiques que sont le PQ, Québec solidaire, et Option Nationale.

    La table de concertation, dont il est fait mention dans le texte ci-joint, et que le OUI voudrait mettre en place, reflète en même temps une reconnaissance très nette du fait que les partis politiques devront nécessairement jouer un rôle crucial dans la réalisation effective de l'objectif de l'indépendance.

    Négociés et envisagés dans ces rapports, le mouvement indépendantiste pourrait présenter dans chaque circonscription un seul candidat ou candidate et il pourrait beaucoup plus facilement espérer obtenir une très claire majorité de députés sous sa bannière à l’Assemblée Nationale.

    En tout cas, les chances seraient nettement meilleures pour obtenir une proportion beaucoup plus élevée de représentants, et qui sait, pourquoi pas même une double majorité, soit à la fois une majorité de voix et une majorité de députés.

    À défaut de pouvoir compter sur la mise en place d'une forme de proportionnelle, au niveau de la loi électorale, on pourrait chercher à s'entendre, au sein du mouvement souverainiste, pour la mise en place de notre propre proportionnelle entre nous.

    Le mouvement dans son ensemble y gagnerait. Même chose pour chacun des partis politiques qui accepteraient une telle démarche. Puisque chaque parti augmenterait du même coup ses chances d'aller, chacun de son côté, encore plus de votes, ce serait également, sur un plan plus strictement financier, une solution gagnante pour tous.

    Cela demeurerait également relativement simple à mettre en place. Deux bémols s'imposent néanmoins.

    D'abord, et pour qu'une telle chose puisse avoir la moindre chance de marcher, cela prendrait dès le départ un engagement clair de la part des états-majors des différents partis. Ensuite, et cela aussi serait très important, chaque organisation de circonscription, dans chaque parti, aurait à accepter de perdre, possiblement, et ce de manière très temporaire, faut-il le rappeler, le droit de se choisir un candidat ou une candidate, advenant que leur circonscription ne serait justement pas retenue comme étant une de celles qui seraient réservées à leur parti.

    Dans les faits, et pour qu'un telle opération puisse fonctionner, cela impliquerait une gestion du partage de la carte électorale par en haut, ce qui pourrait heurter certaines sensibilités. Un fait demeure : dans la vie, surtout en politique, il y a parfois certaines choses qui s'imposent, même si l'on préférait que cela se fasse différemment. Comme on dit souvent, il faut ce qu'il faut ... Il faudrait donc que les discussion ne se limitent pas seulement au états-majors des partis, mais que cela se fasse aussi à la base, chez les membres de chaque formation, pour que personne ne se sente trop lésé à travers tout ce processus.

    Cela ne veut pas dire qu'il faudrait pour autant conclure qu'il faudrait revenir, pour toujours, après, avec un processus tout aussi centralisé.

    Ce que nous proposons aujourd'hui découle avant tout d'une situation bien particulière, puisque nous n'avons toujours pas de proportionnelle en place et qu'il serait douteux que cela puisse se faire autrement que si, tous et toutes, nous arrivons à mettre l'épaule à la roue pour justement arracher le pouvoir des mains des libéraux, ce qui devra nécessairement, à nos yeux, impliquer qu'on accepte certains réajustements, au niveau de nos approches respectives.

    ***

    Un dernier point. Certains pourraient se demander: oui, tout cela est bien beau, mais comment le départage des circonscriptions se fera-t-il ? Comment pourra-t-on régler les inévitables conflits qui pourraient surgir, advenant que tout le monde voudrait, par exemple, garder pour lui, telle ou telle circonscription ?

    Une fois encore, et à condition, que tous et toutes veuillent bien y mettre du sien, on pourrait décider d'un processus à plusieurs tours, où chaque parti pourrait se prévaloir de premiers choix, un peu comme cela se fait au hockey, lors des périodes de repêchages.

    Certains rirons. Mais pourquoi pas ? Le hockey n'est-il pas, de toute manières, fortement ancré dans notre subconscient collectif ? Les circonscriptions, déjà détenues par un parti, en particulier, pourraient alors faire partie, par défaut, de ces premiers choix.

    À la fin, on finirait avec les circonscriptions moins " intéressantes ", si on peut dire.

    Parmi toutes les circonscriptions, n'étant toujours pas détenues par le PQ, Québec solidaire, ou Option Nationale qui n'en a pas en fait, il y en a qui sont évidemment plus prenables que d'autres. Il y en a, au strict minimum, au moins une vingtaine. On se réfère ici à celles où le total des votes souverainistes, lors des précédentes élections, dépassaient celui des votes associés à la CAQ ou aux libéraux.

    Il faudrait donc aussi s'assurer, à travers tout ce processus, que cela demeure juste pour tout le monde et qu'on ne se retrouve donc pas dans une situation où un parti n'aurait finalement droit qu'à des circonscriptions correspondant à des forteresses libérales, et où ce même parti n'aurait finalement aucun chance de se faire élire. Ce ne serait pas équitable. Il faudrait donc aussi qu'il y ait un certain équilibre.

    Tout cela pourrait bien sûr être amendé, bonifié, et corrigé, selon l’évolution des discussions. Mais de là pourrait découler une stratégie singulière pour l’accession à l’indépendance selon les diverses propositions envisagées d’ici les élections.

    Dans les échanges futurs encouragés par le OUI, on discutera ferme sans doute, mais on discutera surtout de résultats et de rapprochements non-sectaires autour desquels le mouvement pourrait se reconstruire rationnellement. Le mot «rationnellement» est important.

    ***

  • Rester ou abandonner

    12 février 2016


    Cher Monsieur Paiement,

    Si on m'y autorise à Vigile, je vous proposerais tout simplement une visite à notre site sur la Toile :

    www.pcq.qc.ca

    Vous y trouverez beaucoup de réponses à vos questions.

    Au début de la campagne du Bloc dans la région de Québec, on nous a dit que « l'on ne refusait personne». C'est la première phrase d'un discours qui accueillait tous les souverainistes de bonne foi. L'orateur a ajouté que «nous préparions 2018».

    Je m'en souviens parce que je voulais justement vivre une expérience «d'unité des souverainistes» dans cette campagne. Je n'ai pas été déçu. J'y ai rencontré des tas de gens habités par l'objectif, un peu démoralisés, mais toujours prêts aux efforts nécessaires pour rapprocher le Québec de son indépendance.

    Et je suis fort reconnaissant à Vigile de m'autoriser à ce type de collaboration aux débats et, aux autres composantes du mouvement indépendantiste, de me permettre de me rallier à l'unité d'action du mouvement.

    Nous ne partageons pas tous les mêmes idées, mais nous savons les dépasser en vue d'une valorisation et d'un enrichissement de notre cause en faveur de l'indépendance. Nous pensons pouvoir apporter au mouvement une contribution singulière qui a commencée avec celle des Ryerson et des Henri Gagnon dès les années Trente.

    Nous avons peut-être une histoire tourmentée, mais nous croyons qu'elle est riche de leçons que nous appliquons d'abord à nous mêmes avant de les suggérer à d'autres. Nous en sommes fières. Gagnon a essayé plusieurs stratégies à l'intérieur du mouvement national ou ... même canadien, mais il est sans cesse revenu aux principes de base de ce que le Québec avait besoin pour s'émanciper : les efforts communs de tous les Québécois pour «une société en progrès constant». Et le préalable à ça, plusieurs l'on constaté avant nous, c'est l'indépendance.

  • Réflexions sur l'unité nécessaire

    20 décembre 2015


    C'est comme ça que le débat commence : démêler l'information de la désinformation sur les uns et les autres.
    Débusquer le sectarisme et le combattre :

    QS n'a appuyé aucun des partis fédéralistes.

    50 % de fédéralistes, ce n'est pas la majorité à ce que je sache. De toute façon, ces chiffres sont contestables. L'arrivée d'un NPD-Québec posera plus sérieusement le partage des votes sur la gauche. C'est un défi pour QS.

    Pouvez-vous sérieusement m'affirmer qu'il n'y pas de racisme au Québec ? Même Vigile est tombé dans le panneau avec sa diffusion, temporaire reconnaissons-le, d'un film sur les réfugiés européens comme des vandales envahissant l'Occident en affrontant la police.

    Même au PQ, il y a des gens qui se méfient de PKP.

    Est-ce que le PQ n'a pas ses propres contradictions ? Reverrons-nous le «bon gouvernement» qui oublie l'indépendance ... son article 1.

    Les chicanes individuelles pour diffamation ne sont pas du ressort des partis. Personne ne comprend la discipline de parti de la même manière.

    Élevons le débat au niveau politique et tenons compte des faits : à l'Assemblée Nationale, le PQ et QS collaborent déjà sur certaines questions.

    Et puis, qu'est-ce les luttes sectaires ont produit ? Nous sommes devant un devoir envers le peuple québécois. Qu'on ne le comprenne pas, ne le fait pas disparaître.
    Pour unir la gauche, nous avons été confrontés à votre type d'attitude les uns envers les autres. Les trotskistes parlaient encore de nous comme des «mao-stal»

    Nous y sommes arrivés. Pourquoi pas l'unité des indépendantistes ? Nous, communistes, le proposons et y travaillons. Nous aurons ainsi assumé nos responsabilités à partir de ce que notre histoire en dit. Nous préparons même tout un congrès sur le thème des alliances au printemps.

    Suivez-nous sur la Toile : www.pqc.qc.ca

  • Une bouffée d'oxygène pour Lévis

    3 décembre 2015


    C'est le vieux problème du « pourquoi les pauvres votent-ils pour les riches».

    Mais d'abord établissons les faits. Les Chantiers Davie sont un équipement industriel, non seulement de Lévis, mais de tout le Québec. Il est considéré par les partis fédéralistes comme une quantité négligeable dans le grand ensemble du Canada. Malgré tout son potentiel, il est traité comme appartenant à un nation subalterne ... comme «canard boiteux», dans une économie capitaliste inégalitaire et productrice de profondes injustices vécues par le Québec à l'intérieur du Canada.
    Plusieurs ouvriers de la Davie ont été au RIN du temps de Bourgeault. Ils avaient compris le discours de celui-ci comme puissant adversaire d'un fédéralisme générant l'appauvrissement du Québec dans la Confédération.
    De plus, la démocratie libérale telle qu'elle s'exprime dans une société capitaliste engendre aussi un discours qui laisse entendre que «l'alternance démocratique» finit par produire des gouvernements à l'écoute des besoins des salariés. Ce qui est faux. Le «comité de gestion» qui nait des élections telles que nous les connaissons est dévoué aux intérêts du patronat dans son ensemble.

    Le projet Resolve a été une arnaque des Conservateurs qui, à la dernière minute, pour les élections, ont sorti ce lapin de leur chapeau pour tromper les électeurs. Ils ne se sont jamais occupé que la lettre d'entente soit adoptée légalement. C'était carrément pitoyable de voir Blainey s'attribuer le mérite du sauvetage des Chantiers alors que son gouvernement lui avait interdit de soumissionner sur les miraculeux contrats qui étaient par le fait même réservé aux chantiers de l'Ouest et de l'Est. Seul le Bloc a interpelé le gouvernement sur cette question. Aucun des partis fédéralistes, y inclus le NPD, ne se sont vraiment préoccupés de cette question durant la campagne. Ç'aurait été dénoncé le fédéralisme qui se nourrit des inégalités systémiques. Ce que leur nature de partis fédéralistes leur interdit. Ils n'ont vraiment aucun désir de seulement critiquer cet état de fait.
    Je vous direz aussi que l'ensemble des salariés, donc les ouvriers de la Davie, sous le capitalisme sont soumis à une autorité qu'ils n'ont pas choisie. Il se retrouvent pour la plupart devant cette contradiction sans toujours en avoir une conscience claire. Si jamais une masse critique de salariés en venait à réclamer consciemment une correction de cette situation, nous serions au bord de la fin du capitalisme et nous nous rapprocherions d'un socialisme réclamé par une majorité soumise à une situation antidémocratique subie tous les jours de leur vie de travailleurs. Ce qui supposerait une large coalition lucidement anticapitaliste et réclamant un régime démocratique véritable pour eux-mêmes.
    Ce qui est arrivé dans l'histoire, mais que le point de vue bourgeois présente encore comme une gigantesque catastrophe pour la civilisation sous laquelle se présente la «démocratie libérale» comme «fin de l'histoire».
    Que les électeurs soient abusés ainsi par le régime illustre ce qu'on appelle «la fabrication du consentement» selon Chomsky.
    Nous avons travaillé au cours de cette campagne à jeter un «regard désabusé » sur cette situation où plus personne ne se fait d'illusion là-dessus.

  • Qui décide ? Et qui devrait le faire ?

    4 août 2014


    Monsieur Jean,

    Une conquête syndicale peut se transformer en acquis de société s'il y a une volonté politique de le faire.

    Vous êtes sûr qu'enlever les pensions aux syndiqués créera une nouvelle richesse à partager ?

    Pourquoi tenir tant à niveller par la bas ?

    Pourquoi ne pas offrir à la majorité les acquis des syndiqués ?

    Il n'y a que les Libéraux, Coderre et Labeaume pour rejeter cyniquement des acquis de société pour permettre au capitalisme d'engranger plus de profits pour ce 1 % qui refuse de payer sa part d'impôt.

  • Sur qui compter vraiment ?

    30 juin 2013


    Monsieur Maronani,

    Vous devriez être fier que des Québecois autres que les grandes fortunes soient en avance sur le ROC. C'est un indice aussi que les ouvriers de la construction voient à leurs affaires et ne s'en laissent pas imposer par des patrons toujours avides de profits plus élevés.

    À ce que je retiens des informations sur la grève, elle n'était pas seulement motivée par les salaires. On parlait aussi d'horaire de travail et de conciliation travail-famille, de travail les fins de semaine, ect.

    De plus, il y a une limite à mettre la pression à la baisse sur les salaires. Vous connaissez sans doute le raisonnement de Keynes : on en vient ainsi à ce que la masse des salariés « privilégiés » ne puissent plus acheter ce que l'éconmie est capable de produire. Ce qui fait se multiplier les crises et la concentration des entreprises en « monopoles » plus ou moins réalisés sous la couverture dans ce que nous apprend maître Charbonneau sur la collusion entre grandes firmes pour profiter des contrats publics.

    Irez-vous jusqu'à dire que ce sont les ouvriers, à cause de leurs salaires élevés, qui ont provoqué la corruption et obligé ces pauvres patrons à se compromettre dans le crime pour augmenter (non pas maintenir, mais augmenter) leurs profits pour ne pas être étouffé par la concurrence, fin mot du capitalisme pour décrire le cannibalisme entre entreprises ?

    Les bons salaires ont aussi cette avantage d'obliger les entrepreneurs à chercher leurs gains de productivité autrement qu'en appauvrissant les salariés ... provoquant eux-mêmes les crises qu'ils redoutent parce que les entreprises non compétitives sont éliminées du marché.

    Comme je le recommande aux ouvriers que je côtoyent, vous devriez consulter « Salaires, prix et profits », un petit texte de Marx qui en dit long sur ce controversé sujet.

    Au plaisir d'autres échanges avec vous.

  • Il est trop tôt pour être pessimiste

    7 juin 2009


    J'ai trouvé le film excellent. Mais je le trouve trop neutre politiquement. Une grande partie des dommages faits à la planète sont le résultat d'un capitalisme laissé à lui-même. Même le socialisme a donné, sous pression impérialiste, dans le productivisme à outrance. Il faut que ça change, même en Chine pour laquelle j'ai beaucoup d'admiration à cause de son régime. On dit que les compagnies développent dans un "environnement réglementé" et qu'il faudrait encore faire pression sur elles pour améliorer les choses. Je vais le faire, qu'elles ne s'inquiètent pas.

    Mais ces compagnies, après le désastre, viennent nous proposer de réparer les dégats tout en continuant à faire des profits. La nature reste à leur merci. Ces profits sont une véritable calamité pour le monde. Ils ne servent qu'à engranger richesses et pouvoir entre les mains d'une élite qui ne s'occupe du sort du monde que lorsque son pouvoir traditionnel est menacé.

    Moi je pense qu'il faut que le pouvoir change de main radicalement pour imposer aux compagnies des règles qu'elles ne pourront plus ignorer. Une d'entre elle, la Barrick Gold, pille et dévaste le Tiers-Monde et l'Abitibi. Elle a intenté une poursuite de 6 milions de dollars à une maison d'édition qui a publié un livre critiquant son exploitation de l'Afrique. Ces compagnies sont des prédatrices et il n'y a que les mobilisations populaires qui les font reculer. Après, elles viennent prétendre qu'elles veulent aussi "changer le monde". C'est de la frime. Elles n'ont d'objectif que les profits et le maintien d'un capitalisme prédateur. Elles sont équipées de relationnistes qui leur préparent des discours racolleurs pour le grand public. C'est de "l'impérialisme humanitaire". On ne m'en comptera plus. Je les ai vu évoluer. Et je n'ai plus aucune confiance.

    Je ne veux plus que la nature reste sous leur joug. Profits pour poluer. Profits pour dépoluer. Ça ne marchera pas, si le pouvoir ne revient pas vraiment à ceux et celles que la préservation de la nature intéressent vraiment parce qu'il y a va de leur survie sur terre. Et les transnationales, je pense, ne devraient pas faire partie du voyage que la terre fait dans l'univers en se déplaçant.

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  • Vigile
  • La Presse canadienne
  • Le Droit
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  • http://lesaffaires.com
  • The Ottawa Citizen www.ottawacitizen.com
  • Le Québécois www.lequebecois.org/

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