Non à une Constitution péquiste!
29 juillet 2010
En ce qui me concerne, je ne veux laisser prise à aucun quiproquo, ainsi qu'à aucune ambiguité:
1) À la prochaine élection, je voterai encore pour le P.Q., car c'est le seul parti qui peut nous libérer du P.L. et de ses pantins arrivistes, qui n'ont pour véritable pays que leurs ambitions et leurs intérêts personnels, et, qui, en conséquence, lorsque besoin en est, n'ont aucun scrupule à, sans cesse, déconstruire l'état quiébécois et à mettre en péril sa nation et son identité. Pour le reste je ne me fais pas d'illusions sur le P.Q. d'aujourd'hui, car il n'a plus l'air à savoir en quoi consiste se tenir vraiment debout, et on peut douter que le pouvoir ne le transforme à ce niveau sauf à prévoir qu'il sera encore moins à l'écoute et un peu plus arrogant à l'égard des véritables indépendantistes. Il faut ajouter à ce propos qu'il contient maintenant, lui aussi, sa part d'arrivistes et d'ambitieux(ses) même si, à la différence des libéraux, ceux-ci ne laisseront pas passer leurs ambitions et intérêts personnels avant les intérêts du Québec et de la nation,.. mais n'empêche que beaucoup d'entre-eux n'ont plus cette ferveur et ce militantisme d'antan.
2)J'aurais, en 1976, sans aucune hésitation, laisser le P.Q. préparer un projet de constitution, car ce P.Q.-là se tenait debout, avait une foi indépendantiste inébranlable, était dans ses instances plus démocratiques, plus ouvert à la discussion, à l'auto-critique et à tous les courants de pensée, assuré par ailleurs qu'il l'aurait fait en consultant véritablement la population sans faire du dirigisme ou du bidonnage. Ce P.Q.-là n'existant plus, l'on n'a pas de chance à prendre en conséquence avec le projet de la rédaction de la Constitution d'un Québec indépendant et souverain: Tous les indépendandistes doivent y être associés, peu importe leur parti, ainsi que les autres formations politiques invités à y participer , le tout, d'ailleurs, en consultation étroite avec la population et ses autres ordres de représentation.
3) Cette rédaction d'une Constitution est une urgence manifeste car elle est par excellence l'affirmation des volontés et de la souveraineté de notre nation et de son état et, en conséquence, elle constitue le cri de ralliement qui nous mènera et nous guidera, indubitablement, vers l'Indépendance.