Une langue de «losers»...
9 avril 2013
Je suis toujours heureux d'entendre ou de lire des histoires ou des témoignages de québécois qui se tiennent debout.
L'oppresseur anglais, la caricature du bourgeois canadiens d'avant les années 60, qui voyait les québécois « canadiens français » comme des nègres blancs d'Amérique, il existe encore, malheureusement. Certains comparent avec les Rhodésiens (ou les afrikaners, c'est la même chose, mais dans un autre pays). Je suis d'accord avec ça. J'irai même jusqu'à comparer ces individus aux colons sionistes qui occupent la Palestine.
Tout ce « beau monde » a un point en commun, à part leur évident sentiment de supériorité découlant de leur croyance dans des thèses racistes intellectuellement inertes : les colonisateurs de ce type sont excellents pour se plaindre de « l'oppression » imaginaire exercée contre eux par leurs victimes.
Tout ce que nous faisons pour nous défendre le moindrement du monde, c'est du racisme, de l'intolérance et de la fermeture sur le monde. Quelle insulte pour les véritables victimes de racisme, partout sur cette planète...
Cette clique de fous furieux, ils étaient tous là pour supporter Richard Henry Bane dans son attentat terroriste, se délectant du presque sacrifice qui leur a été offert (il y a quand même eu mort d'ouvrier, mais ça ils s'en balancent, les braillards racistes), avant de recommencer un nouveau cycle de « les méchants séparatistes vont nous enfermer dans des camps de concentration ».
Encore une fois, un grand merci à monsieur Pierre Klépock pour s'être tenu debout, en tant que québécois, devant des suprématistes qui ne seront réellement heureux que dans l'hypothèse de l'écrasement de la totalité du peuple québécois devant leurs caprices profondément racistes et irrespectueux contre ceux qu'ils jugent « losers », c'est-à-dire : inférieurs à eux (dans leur imagination tordue).
Solidairement,
-Gabriel Proulx, Saint-Eustache