Indépendance : légitime défense au lieu de référendum
19 avril 2024
Bonjour M. Rolland,
Oh là là! M. Rolland; quel argumentaire délicat!
Je vous concède que par réflexe trivial et tribal, la légitime défense a fait son chemin dans le droit; j’ai même subi à plusieurs reprises ce réflexe de la peur qui consiste à éliminer celle ou celui qui est perçu comme dangereux : chez Desjardins, on élimine les membres qui auraient une conduite malsaine : les règlements de régie interne 4.6 et 4.7 ont été instaurés à cette fin par Monique F. Leroux en 2010. Depuis cette date, je fus exclu des Caisses où j’étais membre souvent depuis des décennies! Ma faute : avoir été un coopérateur et un démocrate. Ma 7e exclusion a été prononcée ce 28 mars dernier (2024) par la Caisse d’économie solidaire Desjardins pour avoir voulu présenter aux sociétaires, 3 propositions lors de l’assemblée générale des membres du 18 avril 2024.
La perception est souvent, très souvent mal conseillère. Mais je vous concède qu’avec un regard plus pointu, la perception des choses (une juste observation bien faite de faits réels) peut devenir une rationalité, la rationalité à mieux conjuguer. Quand on craint la disparition, il y a risque de tuer l’autre pour des peccadilles. On le voit avec la loi 21 où le simple port de signes religieux ostentatoires au Québec est devenu dans la perception des gens un danger d’endoctrinement!
Dans les lois du travail, on ne lésine pas avec un congédiment: ça prend des fautes graves pour le justifier.
N’est-ce pas un recul historique grave et dangereux où les gens différents d’un «nous» (par exemple, les juifs identifiés par une étoile de David) deviennent une raison de «légitime défense»?
Personnellement, je crains cette idée simpliste de légitimer la disparition des différents de nous, la disparition du danger où celui-ci n’est qu’apparence de danger. Car la paix de la nation me semble plus importante que faire la guerre pour se sauver.
Non, il n’est pas facile de se placer au-dessus de la bêtise humaine…