Au Québec, il y a eu deux vrais indépendantistes que l’histoire n’a pas encore reconnu: Dorimène et Alphonse Desjardins. Ils ont même été une des sources de la Révolution tranquille et de la révolte des Québécois, laquelle s’amenuise actuellement. Elle est endormie par des profiteurs qui au nom de la coopération « imposée à la Claude Béland » saupoudrent quelques sous par ci par là afin de sauver la face et continuer, comme autrefois l’a fait la religion catholique, de faire croire au paradis et la vie éternelle… après la mort!
Lisons l’un de nos valeureux coopérateur nouvelle mode; le journaliste Yvon Laprade du journal Le Nouvelliste.
Bonjour M. Yvon Laprade, journaliste économique, «Coopératives de l’information»,
Je vous remercie sincèrement de votre texte paru dans le journal Le Nouvelliste du 3 mars 2024 :
Dois-je me présenter comme me l’a demandé Gérald Larose alors président de la Caisse d’économie solidaire Desjardins (CÉSD) lorsque je lui ai demandé si la Caisse accordait des ristournes qu’à ses membres «entreprises» et aucun sou à ses membres « individuels ».
Faut-il que je vous précise que j’ai travaillé plus de 25 ans pour Desjardins? Faut-il que je vous précise que j’ai toujours été loyal à mon employeur tel que l’exigent les lois du travail? Faut-il que je vous précise que j’ai été remercié pour mes loyaux services envers les fondateurs de la coopérative d’épargne et de crédit, Dorimène et Alphonse Desjardins? Faut-il que je vous précise que j’ai travaillé pour Desjardins au temps des fondateurs et fondatrices de Caisses populaires Desjardins? Faut-il que je vous précise qu’après Claude Béland et le vote historique et controversé du 4 décembre 1999, il n’y a plus eu de fondation d’aucune Caisse populaire Desjardins? Faut-il que je vous précise qu’en tant qu’employé de Desjardins, mes patrons en poste le 4 décembre 1999 m’avaient interdit d’être présent à ce vote historique et controversé?
Quand j’ai lu votre texte, je n’ai pu m’empêcher de penser qu’il vous manquait des informations pertinentes et importantes à votre question : «Où s’en va le Mouvement Desjardins?» Étiez-vous trop jeune ou trop vieux pour savoir? Là n’est pas la question : c’est plutôt une reconnaissance de votre professionnalisme en tant que journaliste que se pose la question.
Quand j’ai lu Laurent Laplante (http://www.cyberie.qc.ca/dixit/20000120.html) il y a plusieurs années après le 4 décembre 1999, j’ai compris cette manipulation de ma crédulité comme le font encore aujourd’hui des «autorités» qui se croit digne de le faire. Étienne de la Boétie réécrirait son célèbre discours sur la servitude volontaire, n’est-ce pas?
Doit-on avoir confiance, une confiance aveugle, en ces «grandes personnes» qui nous racontent leurs discours angéliques, émotifs et leur doctrine? Moi pas, moi plus. Leur discours de la «servitude volontaire», je ne le crois plus et ce n’est pas de l’émotion. Je préfère me faire confiance : la confiance en soi, celle de l’impératif kantien, mais sans cette obéissance silencieuse.
Non, M. Laprade, contrairement à votre affirmation, la direction que veut prendre le Mouvement Desjardins n’est pas une interrogation émotive : c’est rationnel! C’est en fonction de la RAISON d’être de l’entreprise qui se dit encore COOPÉRATIVE. Et Desjardins n’est plus une coopérative : une patente tout autre. C’est ce à quoi s’interroge depuis plus de 30 ans tout le monde, sauf les dirigeants de la «coopérative» grassement rémunérés; pire : il semble de même pour des professionnels de l’information…
«Où s’en va le Mouvement Desjardins?» Voilà une interrogation et un article qui semblent avoir été écrits il y a 30 ans, mais remis au goût du jour par une autre hypocrisie à dénoncer comme l’a fait courageusement Laurent Laplante en janvier 2000.
La première hypocrisie à dénoncer est celle de croire que Claude Béland était le plus coopérateur des coopératrices et coopérateurs de l’histoire des Caisses populaires Desjardins! Claude Béland aura été le plus incompétent et le plus malhonnête intellectuellement successeur de Dorimène et Alphonse Desjardins. Claude Béland n’arrivait pas à la cheville de Raymond Blais.
M. Laprade, vous posez des questions vieilles datant du pontificat bélandiste au moment où cet avocat a complètement trahi les fondements coopératifs de la création des Caisses populaires.
Et l’hypocrisie continue avec Guy Cormier lequel de sa hauteur de président du Mouvement Desjardins et son salaire de 86 500. $ par SEMAINE nous déclare naïvement être fier de «jouer» dans la cour des «grands»! Des grands QUOI au juste? Des banques et banquier du monde financier, de la Finance mondiale qui mène le monde occidental : c’est contre ce que voulait justement faire une noble et digne contrebalance humaniste, Dorimène et Alphonse Desjardins.
Le président Cormier est maintenant inatteignable par le commun des mortels; il ne se présente que devant un auditoire choisi et privilégié, un auditoire qui n’osera pas lui poser les bonnes questions : devant quelques journalistes de la «Coopérative» de l’information, ceux-là mêmes qui lui doivent la survie!
On nous parle de Desjardins comme un «fleuron» reconnu à travers le monde! Mais de quelle façon et par qui est-il ainsi reconnu? Par les agences de notation américaines et internationales pour accorder les cotes de crédit nécessaires à la «business» capitaliste. Tous ces fleurons sont au pied d’argile et peuvent disparaître si des courses au guichet le décident par les membres.
Les statistiques peuvent justifier tout, même la disparition complète de n’importe quelle entité; on a qu’à penser aux églises catholiques : quand elles étaient riches et abusaient de la crédulité des gens, elles vivaient grassement et haute en couleur et en clocher. Mais aujourd’hui, les fidèles ont arrêté de croire et les églises disparaissent. L’accumulation des mensonges et des promesses de vie éternelle n’a plus suffi à maintenir le veau d’or vivant. Et combien d’entreprises capitalistes ont aussi sombré? Je pense à Sears, à GM (sauvé de la faillite par le gouvernement américain).
M. Laprade, ignorez-vous (comme les dirigeants et leurs sermons) la réalité de 2024 et ce depuis 30 ans? Les membres des Caisses ne dirigent plus leur «fausse» coopérative respective. Je le répète : ce sont les agences de notation internationales et américaines qui dictent et dirigent tous les valets bien rémunérés de Desjardins. Et Desjardins n’en dit strictement rien.
Ne participez-vous pas à cette hypocrisie en nous faisant croire que Desjardins est encore une coopérative? Lisons votre texte :
«Il n’en demeure pas moins qu’en fermant des succursales et des guichets, Desjardins cesse en même temps d’occuper le territoire. On voit de moins en moins le logo de la coopérative dans les villages. C’est en quelque sorte une rupture avec le passé diront les nostalgiques.»
Ce texte est une déclaration flagrante d’incompétence de ce qu’est une coopérative. Mais je ne pense pas que vous soyez un incompétent du coopératisme : vous ne faites que répéter ce que le gourou Cormier laisse entendre de ce qu’est la bonne gestion d’une coopérative. Après les erreurs du passé depuis Claude Béland, les richissimes dirigeants tentent l’impossible : sauver la face afin de sauver la poule aux oeufs d’or.
Êtes-vous nostalgique, M. Laprade, émotif ou rationnel? Ou hypocrite dirait Laurent Laplante comme Guy Cormier qui n’aime pas ce qu’il fait? M. Cormier n’aime pas ce qu’il fait nous dit-il parce qu’au fond de sa raison, il sait fort bien qu’il ment aux membres qui se demandent comme vous : où s’en va Desjardins! Ce ne sont pas les membres ni M. Cormier qui décident; ce sont les autres à New York et ailleurs en Europe.
Quand les dirigeants feront-ils acte d’honnêteté intellectuelle et diront-ils officiellement qu’ils ne sont plus les décideurs depuis des décennies à la direction de la fausse coopérative Desjardins? Desjardins n’est plus qu’une apparence de coopérative, mais une vraie BANK capitaliste.
M. Laprade, ce ne sont pas les membres «parmi les plus âgés» qui se sentent délaissés; vous le savez fort bien : ce sont tous les membres. Votre analyse vous accuse et vous condamne vous-même. Et que M. Cormier cesse de nous prendre par les sentiments, ou pour des moutons. Nous ne sommes pas des émotifs, mais bel et bien des citoyens qui savons compter, économiser, et surtout gérer nos finances personnelles, bien mieux que tous ces gérants d’estrade qui ont bâti des éléphants devenus blancs en moins de 20 ans, un peu partout en province!
Nous savons tous vivre économiquement et financièrement avec beaucoup moins que 86 500. $ par semaine! Et ça, ce n’est pas être émotif, mais rationnel comme Dorimène et Alphonse Desjardins nous l’ont montré!
Dire que le taux de satisfaction des membres est élevé sans le montrer, c’est faire du vent, de la désinformation. Et le vent et la désinformation ça balaie fort bien la vérité, celle qui sent souvent mauvais! Faire passer de 257 à 422 milliards de dollars le bilan d’une entreprise financière ne prouve strictement pas là une saine croissance des actifs; en tant que chroniqueur économique vous deviez savoir ça. Acheter des compétiteurs ça gonfle les chiffres, mais ça ne fait aucune satisfaction des sociétaires ni leur croissance personnelle. Ça ne fait que du marketing et des bonis de rendement pour les dirigeants…
Et ne pas dire comment sont distribuées les ristournes est là une information qui manque de professionnalisme journalistique. J’ai fouillé l’information chez Desjardins et, croyez-moi, les dirigeants et employés sont absolument fermés à divulguer la vérité : on appelle «ristournes» des dons, des commandites, des subventions qui vont à des entreprises qui ne sont pas toujours des membres, tels les ministères de la Santé, de l’Éducation ou des Municipalités. Et quand on apprend la vérité, on est loin de penser que Dorimène et Alphonse Desjardins seraient d’accord avec ces distributions d’argent qui devrait directement revenir aux membres. Fouillez le tout et je vous promets que vous allez rester bouche bée. Des ristournes collectives ne sont pas de l’essence même de la coopération; plutôt communiste. Ça ne relève pas de la responsabilité d’une coopérative, même si celle-ci est financière et riche. L’altruisme ne justifie aucunement l’exploitation des membres. Il y a des limites à la servitude!
Si M. Cormier considère que le Mouvement Desjardins est en progression, il a absolument raison : encore faut-il qu’il précise vers quoi Desjardins progresse-t-il. Depuis Claude Béland et sa nouvelle constitution du 4 décembre 1999, Desjardins progresse allègrement vers sa «bancarisation»; l’IRIS (Institut de recherche et d’informations socioéconomique) nous en a fait une belle analyse en 2019 (https://iris-recherche.qc.ca/publications/desjardins-vers-la-bancarisation-du-mouvement-des-caisses-populaires/) et sa destruction graduelle de son identité coopérative va bon train. La preuve : toutes ces fusions et ces fermetures d’anciennes Caisses populaires autonomes. L’incompétence des dirigeants depuis Claude Béland est flagrante et criminelle vis-à-vis les fondateurs Dorimène et Alphonse Desjardins de même envers tous les fondatrices et fondateurs depuis 1900. Oui, la progression de l’incompétence des dirigeants Desjardins est vraiment remarquable depuis la dernière décennie du vingtième siècle.
Desjardins n’est pas un gouvernement au service des collectivités : Desjardins n’est pas une fondation caritative; Desjardins n’est pas une oeuvre de charité. Desjardins est une coopérative d’épargne et de crédit financier au service de ces membres. Et si les fondations de Caisses ont cessé depuis Claude Béland, c’est parce que depuis ce président incompétent les Caisses ont été considérées comme des succursales bancaires et non plus la propriété des membres. Combien de fois mon patron du temps (issu des banques) m’a-t-il envoyé travailler à la «succursale» de «Ste-Anne» au lieu d’aller travailler à la Caisse populaire de «Sainte-Anne»! On était durant le règne de Claude Béland!
Desjardins se leurre et leurre tout le monde : même les journalistes chevronnés qui nous bercent d’illusions par leurs articles empoisonnés et venimeux. Et qui oublient le passé encore très récent.
Guy Cormier continue de se mentir à lui-même pour justifier des décisions strictement financières ordonnées par les agences de crédit du monde financier. Et ainsi maintenir le cap sur ses rendements de croissance et ses primes qui y sont adjugées. Croître pour croître : on prend le contrôle financier d’entreprises étrangères et l’on annonce que Desjardins est passé de 257 à 422 milliards!
Si Desjardins fait ce que les banques ne font pas, c’est que les banques sont honnêtes envers leur conception d’entreprise et leurs actionnaires. Desjardins peut-il en dire autant vis-à-vis de ses sociétaires? Absolument pas. La trahison est flagrante et majeure depuis Claude Béland. M. Laprade, n’avez-vous pas demandé où s’en allait Desjardins?
Essayez d’être élu sur un Conseil d’administration d’une Caisse Desjardins; vous allez y découvrir toutes les manigances et barrières pour vous tenir loin de cet ancien lieu de décisions et de contrôle. Je l’ai expérimenté il y a plusieurs années. Une Caisse Desjardins a des règlements de régie interne (RRI) appuyés par la Loi sur les coopératives de services financiers (L.R.Q., c. C-67.3); parmi ces règlements, il y en a deux (4,6; saine conduite et 4,7; réprimande, suspension, EXCLUSION) qui vous condamneront si vous osez critiquer les politiques de l’administration. Connaissez-vous des banques qui excluent leurs actionnaires parce qu’ils n’ont pas une saine conduite? Depuis Monique F. Leroux, les Caisses Desjardins ont de tels RRI qui permettent ça au Québec : chez nous, pas en Russie ni en Chine! Au Québec de René Lévesque!
Si j’étais une banque, je ferais comme une banque et donc, comme une banque, je fermerais de plus en plus les Caisses qu’on appelle maintenant des succursales.
Claude Béland a volé par la ruse législative la propriété des Caisses aux membres pour faire du Mouvement Desjardins une banque gérée par les institutions financières mondiales de la finance. Il voulait même faire de Desjardins une banque coopérative sous une charte fédérale! Il voulait mettre sur la carte du crédit commercial les Caisses populaires de Dorimène et Alphonse Desjardins. Il faut lire l’analyse de M. René Croteau, ex-directeur général de la Confédération des Caisses de Lévis, pour bien saisir les manoeuvres des «grands» pour s’accaparer de l’oeuvre des fondateurs bénévoles. («Un patrimoine coopératif défiguré et dénaturé; le Mouvement Desjardins 1997 - 2003», Éditions MultiMonde, en bibliothèque seulement).
Quand vous nous dites que M.Cormier souhaite passer à un autre appel parce qu’il est fatigué, c’est qu’il ferme l’écoute aux membres, de celles et ceux qui demandent : «Où s’en va Desjardins?» Quand on n’écoute plus les critiques, c’est qu’on ne souhaite plus recevoir la différence, celle qu’a su faire vivre Dorimène et Alphonse Desjardins. Ces fondateurs furent des génies et c’est pour ça que leur patente coopérative a progressé jusqu’à ce que certaines personnes veuillent s’en emparer à leur profit. Quand on n’écoute plus les critiques, on n’est plus une coopérative, on n’est plus démocratique et l’on s’enlise dans une foi dictatoriale : autocratique, oligarchique, et pour la forme légaliste, ochlocratique (ochlocratie).
M. Cormier en a assez nous dites-vous de justifier les décisions qui sont prises «dans l’intérêt des membres ET DU MOUVEMENT». Mais est-ce à dire, à l’entendre, que nous ne comprenons donc pas ce qui est notre intérêt? Est-ce ça que je dois comprendre? Nous manquerions de logique coopérative pour l’ensemble des membres qui témoignent de leur insatisfaction en face de l’oeuvre de Dorimène et Alphonse Desjardins maintenant défigurée et dénaturée de ses fondements coopératifs!
Non-M. Cormier, non M. Laprade, nous ne sommes pas illogiques; nous sommes plutôt très lucides et peut-être trop lucides! Oui, nous savons où s’en va Desjardins… Relisez ce texte!
Vous devriez dire à M. Cormier qu’il devrait démissionner et donc il ne serait plus fatigué de justifier l’injustifiable à ses journalistes salariés d’une «fausse coopérative de l’information» : l’injustifiable de ses décisions «bancaires» de fermetures de succursales ordonnées par les agences mondiales de notation de crédit financière.
La fin de votre article M. Laprade est pathétique : il vient confirmer noir sur blanc que Desjardins n’est plus dirigé comme une coopérative par ses membres, mais en vase clos par des dirigeants tous grassement rémunérés. Vous nous dites :
«… qu’à l’avenir, le président et chef de la direction, chez Desjardins, ne cumulera plus les fonctions de président du conseil d’administration. Il ne sera plus élu par les membres, mais nommé par les administrateurs.»
N’est-ce pas là une autre démonstration flagrante que la direction de la coopérative s’éloigne très loin, de plus en plus loin des préoccupations légitimes des sociétaires?
La direction d’une coopérative (quand on se dit encore une coopérative) ne relève pas d’une seule personne : c’est encore là une erreur grave de conception et de perception que se fait Guy Cormier d’une direction d’une coopérative, du coopératisme. Cette perception est née de Claude Béland qui se croyait l’incarnation du coopératisme alors qu’il n’en connaissait nullement la genèse historique : l’anarchisme du XIXe siècle.
Desjardins n’est pas une propriété collective; c’est là une autre erreur lourde que même l’IREC a dernière commise; Desjardins est la propriété de ses membres tout comme un syndicat est la propriété de ses membres. Chaque Caisse appartient aux membres de la Caisse et non à la municipalité environnante. La nuance est capitale, majeure. Et c’est pour ça qu’on pense aujourd’hui que Desjardins appartient à tout le monde, à tout le Québec et même aux gouvernements successifs du Québec. Être sous la tutelle d’une loi provinciale ne fait pas de Desjardins la propriété du Québec. Raymond Blais avait bien compris et expliqué cette différence quand il a dit à Claude Béland :
«Ne te prends pas pour le président.»
Claude Béland n’a pas écouté Raymond Blais ni aucun de ses successeurs.
Savez-vous combien sont payés les dirigeants élus des Caisses pour exécuter sans porter de jugement critique aux ordres et aux normes qui viennent de New York-Lévis-Montréal? C’était 150. 00 $ / l’heure en 2015. Essayez donc de connaître le chiffre de 2024 et de nous en informer coopérativement. Merci d’avance. Vous pourrez ainsi écrire un 6e livre sur la déchéance du Mouvement Desjardins; et son titre pourrait être celui-ci : «Autopsie du scandale Desjardins et du coopératisme».
Si vous souhaitez une rencontre, n’hésitez pas à me contacter.
François Champoux, Trois-Rivières, 4 mars 2024
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