Le 4 mars 2024 au Québec, une personne a menacé de mort un politicien d’un parti politique de notre coin de pays, dans ce pays, le Canada.
Sommes-nous dans un mauvais film «amaricain»? Ou dans ces pays où l’on tue ses voisins pour toutes sortes de raisons de peureux? On tuerait parce qu’ils sont différents? Parce qu’il pense différemment?
Ce n’est pas parce qu’on est différent qu’on n’est pas toutes et tous égaux et à respecter: respectons-nous! Pour la paix, le respect c’est élémentaire.
Il ne faut pas tuer celles et ceux qui osent faire honnêtement un travail politique que nous n’osons pas faire nous-mêmes parce qu’on a autre chose à faire ou parce qu’on manque de courage pour rendre ce service à la société.
Respectons nos élus et respectons nos institutions démocratiques. Ce sont nos institutions que nous avons créées. Sont-elles à rebâtir ou à corriger? Il faut alors le faire avec notre créativité, avec la parole, et non pas avec des armes qui tuent.
Nous avons oublié nos erreurs d’antan: 6 meurtres de musulmans à la Grande Mosquée de Québec (2017); 14 jeunes femmes étudiantes en génie assassinées à l’École polytechnique de Montréal (1989). La bêtise au Québec, c’est assez. Arrêtons ça, maintenant, immédiatement.
Si nos élus manquent à ce devoir démocratique de respect du peuple, ce n’est pas une raison pour les menacer de quoi que ce soit, encore moins de mort! La menace de quoi que ce soit est en soi un acte antidémocratique grave, sinon criminelle.
En démocratie et au nom même de notre liberté de croire en elle, respectons-nous! Respectons-la.
Ayons toutes et tous au moins honte, considérablement honte de nous-mêmes, et de ce geste insensé de menace de mort envers Paul St-Pierre Plamondon. Ici, au Québec, terre bénie par la chance que nous avons eue d’avoir nos aïeux travaillants, qui ont su bâtir à la sueur de leur front et de tous les sacrifices (mot oublié) de nos mères à nous aimer dans ce monde de paix, imparfait certes, mais toujours à construire, à aimer et à ne jamais détruire.
«Ne détruisons pas la beauté de NOTRE monde». Nous avons déjà fait cette erreur impardonnable et démente durant la crise de 1970!
N’ayons plus jamais honte de tant d’inconscience et d’absurdité: c’est assez.
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