Le peuple le plus civilisé du monde vit dans la province de Québec
5 octobre 2022
Bonjour Me Néron,
Après une excellente nuit de sommeil, j’ai lu votre texte ce matin; j’en conclus comme dans mon dernier commentaire que tout le Québec devrait lire cette réflexion d’un homme de loi afin que ses citoyens se forgent à cette prétention que nous sommes le peuple le plus civilisé de la planète.
Encore faudrait-il définir ce qu’on peut entendre par les notions de nation ou de peuple; il me semble ici que ce soit ces gens qui demeurent dans une limite territoriale donnée. Ce serait là une définition plutôt étroite, n’est-ce pas? Mais convenons que c’est ainsi qu’il faut faire.
Je fus dubitatif le jour où le premier ministre Harper déclara les Québécois une nation; mais où voulait-il en venir avec cette reconnaissance? Il avait certes une intention politique derrière cette nomination « honorifique » envers cette bande de Canadiens français, issue de la Nouvelle-France et de leur fornication avec les autochtones d’Amérique. Enfin, nous voici par la force politique, juridique et historique une nation, un peuple national, une peuplade sans pays, aussi douteux que puissent être ces deux mots: nation et pays.
J’ai personnellement eu la chance de voir le documentaire de Gilles Thérien, Ratopolis où il est clairement démontré que plus la population d’une race quelconque augmente dans un territoire donné, plus le taux de « criminalité » augmente aussi; et ce, malgré les bonnes conditions de vie. Il démontrait que l’exiguïté des lieux occasionnait une augmentation de l’agressivité, et donc des crimes.
Il est vrai que les taux de criminalité augmentent là où la population est plus concentrée; est-ce que le Québec pour la grandeur de son territoire donné, n’a-t-il pas un taux de criminalité moindre de fait même de sa répartition de sa population sur un espace plus grand?
Autre point: l’hypocrisie des méfaits criminels n’est-elle pas plus subtile maintenant, en ce XXIe siècle naissant? On tue peut-être moins au Québec, mais l’on blesse et l’on soumet la nation de plus en plus: celle-ci étant, avec les lois qui la normalisent, soumise à se taire et à obéir sous menaces judiciaires? J’ai subi l’exclusion de mes Caisses Desjardins où j’étais membre depuis des décennies (6 fois en 8 ans) depuis que Monique F. Leroux a instauré en 2010 les règlements de régie interne 4.6 (saine conduite d’un membre) et 4.7 (réprimande, suspension, EXCLUSION).
Ne faudrait-il pas comparer le taux de réponses brutales par rapport aux insultes reçues? Évidemment, il est pratiquement impossible de répertorier ce ratio, mais ne serait-il pas plus significatif? J’ai des voisins autour de moi, et la paix règne; celle-ci règne assurément parce que les chicanes de clôture sont réglées avec civilité et respect. Là, les peuples doivent apprendre ce respect, et Vladimir aurait certes eu avantage humanitaire à faire cet apprentissage.
Il a été dit depuis longtemps que la boisson rendait l’homme semblable à la bête; les substances aussi certes… Les causes de la criminalité sont multifactorielles et la jalousie n’est pas étrangère non plus. La justice des hommes est définitivement ambivalente et miséricordieuse!
Merci de votre réflexion