La descente d’un colonisé
1 février 2023
Bravo monsieur Le Blanc! Ce Gabriel Allard me semble le prototype du Québécois colonisé. Mais il se prend pour un grand réalisateur international. Il faut démasquer ces gens et les empêcher de nuire.
La transmission de notre histoire en français, c’est du nationalisme tellement élémentaire qu’on se demande si Pauline Marois n’a pas perdu tous ses points de repère.
1 février 2023
Bravo monsieur Le Blanc! Ce Gabriel Allard me semble le prototype du Québécois colonisé. Mais il se prend pour un grand réalisateur international. Il faut démasquer ces gens et les empêcher de nuire.
3 avril 2022
Voici une lettre ouverte que le puritain Devoir a laissée de côté.
Alors que des centaines, sinon des milliers, d’Ukrainiens chassés de leur pays s’apprêtent à débarquer au Québec et au Canada, le chemin Roxham continue de servir de voie de passage à des flots de demandeurs d’asile, dont on sait que beaucoup sont de faux réfugiés.
Pour Justin Trudeau, cela ne semble pas poser de problème. Pour lui, la capacité d’accueil est un concept abstrait et surtout très élastique. Son multiculturalisme est tel que plus il y a d’immigrants, mieux c’est. Inutile de dire que les intérêts nationaux et identitaires du Québec sont le dernier de ses soucis.
Pour le Québec, il n’est pas question d’abdiquer ses responsabilités devant le drame qui secoue l’Ukraine. Son premier ministre a dit que les Québécois accueilleraient leur part de réfugiés ukrainiens. La majorité de la population sera d’accord, même s’il faut mobiliser des ressources supplémentaires pour ce faire.
Mais la question de la capacité d’accueil se pose quand même. Et c’est là qu’intervient l’à-propos du maintien de la porte grande ouverte, mais illégale, de Roxham. Est-ce que Justin Trudeau pourrait mettre de côté sa sensiblerie une minute et boucher cette voie d’entrée irrégulière et hors la loi qui défie le bon sens? Il y a cette entente – non appliquée – sur le dernier pays tiers qui va de pair avec notre obligation d’accueillir des réfugiés. Fermer Roxham, ce n’est pas faillir à nos obligations, c’est mettre de l’ordre dans nos politiques migratoires et nous donner plus de souplesse pour faire face aux vrais situations d’urgence.
8 juillet 2021
Madame Morot-Sir,
C'est toujours intéressant de vous lire. Vous avez l'art de raconter les événements importants en parsemant vos textes de détails que, tout férus d'histoire que nous soyons, nous ne connaissions pas.
J'aurais une question pour vous. Le fort Saint John dont il est question dans votre texte est-il l'ancien fort Saint-Jean du temps de la Nouvelle France rebaptisé Saint John par les Britanniques, un nouveau fort érigé par ces derniers ou l'appellation de l'ancien fort retenue par les Américains?
Merci de satisfaire ma curiosité et bonne continuation!
27 août 2020
Est-ce que les partisans de Frédéric Bastien, de même que ceux de Sylvain Gaudreault et de Guy Nantel, pourraient faire pression sur leur candidat pour qu'ils prévoient des mesures pour corriger ce déséquilibre scandaleux, cette situation d'auto-anglicisation? Paul Saint-Pierre Plamondon, lui, a promis de s'attaquer à ce problème. Quant aux prétendus indépendantistes de QS et aux non moins prétendus nationalistes de la CAQ, je suppose que c'est peine perdue de leur demander de faire quelque chose pour remédier à cette gravissime anomalie.
12 mars 2019
Que c'est donc lassant cet appel à un nouveau mouvement qui ferait la promotion tous azimuts de l'indépendance! Ce matin, dans le Huffington Post, on pouvait lire la critique fort avisée d'un lecteur qui énumérait les nombreux mouvements qui se donnent tous pour objectif de faire l'union des indépendantistes pour le triomphe de la cause: " le Conseil de la Souveraineté, Cap sur l'Indépendance, les Organisations unies pour l'indépendance, le Mouvement national des Québécoises et des Québécois, le Réseau de Résistance du Québécois, et j'en oublie sûrement."
Pourquoi ce cher Jean-Claude Michaud ne se donne-t-il pas la peine, tout comme Catherine Fournier, qui aurait pu faire cela tout en restant daans le Parti québécois, de s'engager dans un de ces mouvements au lieu de suggérer à tout vent d'en mettre sur pied un xième nouveau? Que de temps perdu en palabres inutiles! Des "sparages", dirait Falardeau.
8 février 2019
Toute cette argumentation, monsieur Bouchard, me paraît tellement dépassée et tellement oiseuse. S'appeler "Canadiens français" comme autrefois suppose qu'on se définit par rapport au territoire canadien. En revendiquant l'indépendance du Québec, nous avons renoncé de facto au territoire canadien, qui, de toute façon, nous échappait depuis des lustres.
La belle affaire qu'il y a deux nations au Québec! Il n'y a pas deux nations au Québec, il y a une nation avec des minorités, tout comme dans d'innombrables pays dans le monde. Les anglophones et les allophones du Québec sont invités à faire partie de notre nation. S'ils refusent, c'est leur affaire. Ils décideront, en dernière analyse, s'ils veulent rester ici ou s'en aller. Nous, nous revendiquons ce territoire du Québec et tant que nous serons majoritaires il nous appartiendra et nous y exercerons notre souveraineté (partielle en ce moment et totale au moment de l'indépendance).
Pourquoi revenir à des concepts de l'ère duplessiste? La CAQ nous y invite, mais on voit ces jours-ci les limites de cette avenue: on peut toujours réclamer des pouvoirs comme "Canadiens français", comme partenaires de la fédération, mais Ottawa ne nous donnera rien. Ces pouvoirs, il faudra les prendre en se déclarant indépendant. On y revient toujours: le nationalisme "canadien-français" ne nous mène nulle part.
Regardons en avant, pas en arrière.
4 février 2019
Malgré tout le respect que je vous porte, madame Morot-Syr, et il est grand, je ne suis vraiment pas d'accord sur votre appréciation du mot "Québécois". Ce n'est pas un nom impersonnel que celui qui identifie un peuple à un territoire.
Depuis les années 1960, vous le savez, les "Canadiens français" du Québec ont fait le choix de se donner le Québec comme patrie. Le Canada des deux peuples fondateurs était devenu une fiction et il le reste aujourd'hui. La seule voie de survie des francophones de ce coin de l'Amérique est l'indépendance du Québec.
C'est donc avec fierté et avec un fort sentiment d'appartenance à cette terre-Québec que je me définis comme Québécois. Et quand j'entends ou je lis le mot Québécois, je sens qu'il m'englobe. Et je vous assure que je suis une personne, et que tous mes compatriotes sont des personnes.
18 septembre 2018
C'est là le côté déplaisant de J.-F. Lisée. Il ne pense pas à l'avenir du français au Québec, il pense avant tout à mettre sa petite personne en valeur tellement "il parle bien l'anglais". Il fait sûrement la fierté de ses parents à si bien maîtriser la langue des puissants, mais l'anglais au Québec, il ne faut pas simplement le savoir, il faut savoir quand le parler et, surtout, quand ne pas le parler. Un jour peut-être comprendra-t-il cela, mais j'en doute un peu, lui qui a le syndrôme du Centaur. On peut en effet, M. Facal, être souverainiste et être colonisé.
8 septembre 2018
Je suis tout à fait d'accord avec vous et avec Richard Martineau. Le cours ECR, sous couvert d'ouverture aux autres religions que le catholicisme, est une charte et une apologie du multiculturalisme. On pourrait aborder le multiculturalisme à l'école, mais le faire sans une mise en contexte est une erreur monumentale. Les jeunes savent-ils que le multiculturalisme a été introduit par Pierre Elliot Trudeau dans la charte des droits canadienne pour faire pièce au nationalisme québécois? Pas au départ, c'est normal. Mais est-ce que les enseignants le leur disent? Il y a fort à parier que non dans 95% des cas.
Il est alors peu surprenant que les jeunes se rangent derrière un parti libéral aussi engagé envers le multiculturalisme. Le cours ECR leur a seriné à satiété que l'enfer se cachait derrière ceux qui critiquaient cette idéologie. Avec la complicité des enseignants? Qui ne dit mot consent. Même si probablement plusieurs enseignants ont des doutes sur les vertus du multiculturalisme, combien en font part à leurs élèves? Ils seraient pourtant bien justifiés de le faire. La conscience des enseignants vaut autant que la volonté des puissants de nous soumettre.
3 septembre 2018
Chiquage de guenille. Quel but poursuit B. Desgagné? Faire tomber le Bloc en dénigrant Mario Beaulieu? Une fois ce but atteint, on recommence l'aventure de Martine Ouellet, avec l'intéressée ou un(e) autre? Avec quel résultat prévisible? Le même qu'on a connu récemment à n'en pas douter.
D'accord, Mario Beaulieu n'est pas un ange. Son parcours est souvent louvoyant. Ses intuitions ne sont pas toujours géniales. Il prend parfois des raccourcis avec les statuts. Cela fait-il de lui un gros méchant, un ennemi de l'indépendance? Quand même, ne perdons pas le Nord!
Beaulieu cherche le moyen de faire avancer la cause. Il a cru une première fois qu'en radicalisant le Bloc, la ferveur reviendrait... et les électeurs avec elle. Il a dû faire marche arrière et faire appel à Gilles Duceppe en marchant sur son orgueuil. Après l'élection qui a sauvé quelques meubles, la tentation l'a de nouveau repris d'injecter au parti une dose d'adrénaline en allant chercher Martine Ouellet. Ce n'était pas la bonne personne et Beaulieu a fini par s'en apercevoir après le schisme. Il est de nouveau retombé sur ses pattes et il essaie maintenant de recoller les différents morceaux du Bloc.
Alors qu'au moins trois des dissidents restants s'apprêtent à rentrer au bercail, est-ce le temps de brouiller à nouveau les cartes en tirant à boulets rouges sur Mario Beaulieu et en encourageant les dissensions? Il faut à un moment donné oublier ses rancoeurs et aller dans le sens de l'unité si on veut avancer. On appelle cela le réalisme. La politique du pire a souvent échoué chez les indépendantistes.
14 novembre 2017
Si le droit français-canadien avait été si terrible, pourquoi tant de captifs anglais amenés en Nouvelle-France ont-ils choisi tout à fait librement d'y rester? Ces gens ne pouvaient pas s'y tromper. Le puritanisme rigoriste des colonies nord-américaines de la Grande-Bretagne - reflété dans le droit criminel - était infiniment plus lourd à supporter que la relative tolérance existant en Nouvelle-France. Le cas de mon ancêtre l'illustre parfaitement.
Richard Fry a été fait prisonnier par les Français à Terre-Neuve en 1705 à l'âge de 20 ans. Il a été amené à Trois-Rivières où il entra au service de Godefroy de Linctot. Il se convertit au catholicisme en 1708. À un âge tardif. en 1723, il se maria avec Marie-Louise Pothier, une fille de notaire, avec qui il aura dix enfants, dont six survivront et feront souche.
Comme les autres prisonniers anglais, il aurait pu retourner dans sa contrée d'origine en 1713, au moment du traité de paix d'Utrecht. Il ne le fit pas, comme des centaines d'autres de ses congénères, parce qu'il avait trouvé ici un milieu de vie qui lui plaisait. On peut penser que le cadre légal y était un peu pour quelque chose.
Alors, bravo Me Néron, et que Conrad Black aille se rhabiller!
29 août 2017
C'est un peu décourageant de voir que Denis Julien se rallie à la CAQ. On a souvent décrit ce parti comme la pépinière des libéraux. À part un petit vernis nationaliste (qui est tout ce qu'il y a de plus opportuniste), rien ne distingue la CAQ des libéraux. Ses dirigeants sont fédéralistes sans équivoque, ils sont pour le rapetissement de l'État, ils sont pour Énergie Est, ils sont contre un renforcement de la loi 101. Un gouvernement Legault serait une copie conforme d'un gouvernement Couillard avec un langage un peu plus polémique vis-à-vis d'Ottawa mais avec une soumission égale à la clé, car il n'aurait pas de pouvoir de négociation.
En définitive, voter pour la CAQ, c'est voter pour des libéraux bis. Où est le progrès monsieur Julien? Se débarrasser de Couillard pour se donner un Legault, c'est changer quatre trente sous pour une piastre!
Et ne venez pas me parler de la position de Legault sur les demandeurs d'asile. Quelle assurance avons-nous que ce ne sont pas que des "paroles verbales"? Si un homme est capable de renier du jour au lendemain son engagement en faveur de l'indépendance, quelle crédibilité pouvons-nous lui donner qu'il tiendra parole sur un enjeu plus circonstanciel?
Personne ne suit Claude Richard. Soyez le premier!